L’hôtel Radisson Blu de Bamako a abrité, le vendredi 2 décembre 2016, la cérémonie de clôture de la deuxième édition du camp de leadership jeune organisé par l’Association pour le Développement de l’Afrique (ADA), que préside notre compatriote Fatoumata Sangho. Une initiative que soutient le gouvernement des Etats-Unis à travers son ambassade au Mali. La cérémonie de clôture, présidée par le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Amadou Koita, a enregistré la présence d’une personnalité de taille en la personne de la sous-secrétaire d’État américaine chargée des affaires africaine, Linda Thomas- Greenfield et de l’ambassadeur des États Unis au Mali.
Cette deuxième édition placée sous le signe de la paix et de la réconciliation. Le thème était : « Place des jeunes femmes dans le processus de réconciliation et de paix », avec comme slogan « Anka ta » (Allons y, let’s go).
Ledit camp a réuni à Siby, dans la région de Koulikoro, du 25 au 31 mars dernier, 60 jeunes filles de 15 à 20 ans venant des dix régions du Mali et du District de Bamako, suivant un critère d’intelligence, qui ont été formées sur des modules ayant trait entre autres, au leadership féminin, à la citoyenneté active, à l’entreprenariat, à la mobilisation communautaire, à la gestion et à la planification de projet, à la prise de parole en public etc…
A la fin de ce deuxième camp baptisé Mme Simpara Assitan Keita, présidente de AWEP Mali, les 60 participantes ont effectué des stages de formation communautaires dans les structures partenaires de ADA comme réseau AWEP Mali, Open Mali, APDF, parlement des enfants…
Pour la porte-parole des participantes Mlle Sididi Alkaidate, très émue, a remercié la présidente de l’ADA-Mali, Keita Fatoumata Sangho pour le choix porté sur elles pour participer à ce prestigieux camp. Selon Mlle Alkaidate, ce camp a été un lieu d’apprentissage, de partage et de brassage pour les 60 jeunes filles tout au long du camp. Et leurs rêves se sont réalisés avec ADA. C’est pourquoi, elle a exhorté ADA-Mali à continuer à les soutenir pour qu’elles deviennent des leaders de demain
Keita Fatoumata Sancho, présidente d’ADA a d’abord rappelé les activités menées par son association depuis le début du projet. Elle a remercié et félicité le partenariat dynamique qui existe entre ADA et l’ambassade des États-Unis au Mali ainsi que la présence remarquable de la sous-secrétaire d’État chargée des affaires africaines, qui selon elle, témoigne de l’implication des autorités américaines dans la formation des jeunes en Afrique.
Elle n’a pas manqué de lancer un cri de cœur à l’endroit du gouvernement américain pour qu’il soutienne davantage ADA dans ses projets pour le bonheur de la jeunesse malienne voire africaine, car à en croire Mme Kéita, sans formation des jeunes, il n’y aura pas de leadership de demain.
La sous-secrétaire d’État pour sa part a apprécié et félicité l’excellent travail abattu par ADA pour la promotion des jeunes. Pour la Sous-Secrétaire d’Etat américaine, Fatoumata Sangho est un exemple en Afrique. Elle se dit fière du soutien du gouvernement américain pour la réussite du projet. Elle a exhorté les participantes à traduire en actes concrets les notions acquises dans leurs communautés respectives.
Dans son discours de clôture le ministre Koita a d’abord salué l’initiative de ADA-leadership, qui s’inscrit, selon lui, dans le programme des plus hautes autorités pour la jeunesse. Il a salué, au nom du président de la République, IBK et son gouvernement, les partenaires qui accompagnent cette belle initiative et invité la présidente de ADA à ne pas maintenir le cap tout en promettant le soutien total de son département.
Au cours cette cérémonie, des diplômes de reconnaissance ont été décernés à certaines personnalités pour le soutien au projet, un hommage mérité a été a rendu à feue Fatoumata Sire Diakité présidente de l’APDF pour son combat pour la cause féminine.
A noter que l’Association pour le Développement de l’Afrique (ADA) a vu le jour en 2006, grâce à des jeunes africains et français et représente l’aboutissement d’un projet personnel porté par Fatoumata Sangho à la suite de son expérience de présidente du premier parlement des enfants du Mali dans les années 1990.
MAMADOU NIMAGA