Le vendredi 27 août 2021, le consortium Think Peace, Ajcad et CapDH s’est réuni au siège de Think Peace Sahel avec la presse pour présenter les activités réalisées dans le cadre de la subvention Famoc au cours du premier semestre.
La rencontre avec la presse s’inscrit dans le cadre des plans d’actions annuels de Think Peace. Aux dires du représentant de Think Peace, Dianguina Soumaré, cette rencontre sert d’occasion pour faire la présentation des résultats des différents projets et initiatives réalisées au cours du semestre.
En effet, le groupe de réflexion Think Peace a été sélectionné en 2017 par l’ambassade du Danemark au Mali pour répondre aux attentes du fonds d’appui aux moteurs du changement (Famoc).
Dianguina Soumaré explique que c’est ainsi que les trois organisations (Think Peace, Ajcad et CapDH) ont décidé de constituer ce consortium. L’objectif visé est de jouer un rôle crucial et avoir un réel impact à travers une synergie dans les activités liées à leurs plans d’actions suivant des thématiques, les défis et les enjeux dans les communautés surtout chez les jeunes et les femmes.
Dans le cadre de la subvention Famoc accordée au consortium, chacune des trois organisations couvre une thématique spécifique selon son domaine d’intervention. Ainsi, les questions liées à la promotion de la citoyenneté et la gouvernance inclusive sont gérées par l’Ajcad. Les actions en faveur de la protection des droits humains sont mises en œuvre par CapDH et celles liées à la prévention de l’extrémisme violent sont coordonnées par Think Peace, le lead du consortium.
Au cours du premier semestre, Think Peace Sahel a pu réaliser les activités suivantes : l’Appui économique au profit des jeunes et des femmes (pour leur développement individuel selon les secteurs d’activités retenus par les bénéficiaires et leurs communautés) ; la Campagne de vulgarisation des cas de succès issus des réalisations de Think Peace (elle avait pour objectif de vulgariser les cas de succès et les bonnes pratiques des activités de Think Peace, à travers les réseaux sociaux et les médias pour que d’autres communautés s’en inspirent) ; rencontre dans les quartiers et villages sur le rôle des jeunes filles et femmes pour la prévention contre l’extrémisme violent et le terrorisme; retraite stratégique de Think Peace (l’activité de la retraite stratégique a pour but de débattre et faire valider les textes fondamentaux et les axes stratégiques de Think Peace par les acteurs locaux et nationaux de l’organisation) ; atelier national de validation et finalisation des Propositions de politique publique pour la transition (cohésion sociale et réconciliation/sécurité/ extrémisme violent).
Compte tenu du nouveau découpage administratif, Think Peace a élargi l’organisation des activités à l’ensemble des chefs-lieux de cercle du Mali. Il s’agit désormais de faire 196 mini rencontres des jeunes filles et femmes, 20 débats radiophoniques, appui de 392 initiatives qui seront réalisées par des bénéficiaires.
Pour ce qui concerne les activités réalisées par Ajcad, les Bureaux d’Assistance et de Plaidoyer Citoyens (BAPC) ont assisté les citoyens sur les cas de violation de droits humains, corruption et difficultés d’accès aux documents administratifs et le service BAPC devient une référence en matière d’accompagnement de régulation des acteurs évoluant dans l’informel, d’appui conseil et de lutte contre les abus et la corruption. L’extension des zones d’intervention de l’Ajcad avec la création de nouveaux CLAC dans cent communes identifiées pour plus d’impact dans les communautés ; l’identification des jeunes leaders des CLAC comme futur acteurs participants pleinement aux développement au niveau local et à la gestion des affaires publiques locales ; le Démarrage du processus de révision du plan stratégique pour une meilleure réorientation des actions de l’Ajcad pour répondre aux mieux à la réalité, contexte actuel du pays et aux besoins spécifiques des groupes cibles ; le Renforcement du leadership de l’Ajcad sur les questions de démocratie et de gouvernance à travers son implication au haut niveau des cadres de dialogue et de concertation de la société civile sur les réformes politiques et institutionnelles.
Dans le but de contribuer au respect des droits des personnes vivant avec un handicap, CapDH à son tour a réalisé atelier de formation des membres des OSC sur les droits des personnes vivant avec un handicap ; des ateliers de formation des para juristes pour faire face aux difficultés d’accès à la justice auprès des communautés ; la mise en place des Bureaux d’Assistance Communautaire (BAC) ; la réalisation d’un forum sur la paix et la cohésion inter et intracommunautaire à Koro ; la réalisation des séances d’animation sur l’éducation à la culture de la paix et de la gestion pacifique des conflits.
Zeïnabou Fofana