Faire face à l’accaparement des terres, et promouvoir le leadership féminin

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La Fondation pour le Développement du Sahel FSD, en partenariat avec le Groupe d’Entraide pour la  Promotion de la Famille GEPF, a procédé à travers un atelier à la restitution de la rencontre à laquelle deux femmes de ces groupements ont participé à Dakar, sur l’accaparement des terres, la globalisation et le leadership féminin. La rencontre qui a été suivie d’une conférence de presse, s’est tenue le 17 avril dernier au siège du FSD. Elle  a été animée par Mesdames Raki Traoré du FSD, Mme Keita Fanta Traoré du GEPF et Souleymane Dembélé, comme communicateur principal.

 

L’accaparement des terres est l’un des problèmes auxquels sont confrontés la plupart des pays africains et en particulier le Mali. C’est pourquoi, les deux femmes du Mali à savoir Mme Fanta Traoré et Raki Traoré, ont été appelées pour représenter le Mali à Dakar pour participer à la rencontre dont les thèmes principaux étaient : ‘’l’accaparement des terres, la globalisation et le leadership féminin’’. La rencontre du 17 avril dernier avait pour objectif d’échanger avec tous les acteurs sur les questions liées aux phénomènes suscités. Après la communication de Raki Traoré qui a été épaulée par sa consœur, sur la restitution de l’atelier de Dakar. Selon elles, ces phénomènes ont effets négatifs sur la sécurité alimentaire et le leadership des femmes en Afrique. Dans ses deux communications, le communicateur principal, Souleymane Dembélé, sur la globalisation et l’accaparement des terres. Selon M. Dembélé, la globalisation est un système orchestré par les institutions de Breton Woods pour appauvrir les pays africains au profit de l’occident. Selon lui,  les multinationales  se servent de leur puissance financière pour endetter les pays africains et aussi les laissent s’écrouler sous le poids des dettes du FMI et de la Banque Mondiale. L’accaparement des terres est également  un problème auxquel nos pays font face de nos jours. Selon M. Dembélé, l’accaparement des terres est aussi une politique des institutions de breton woods,  à travers les multinationales pour prendre les terres. Un fait qui appauvrit les populations et augmente la dépendance de nos Etats. Cet état des faits, est un frein à la souveraineté alimentaire ; car à travers elle, les terres sont exploitées par des pays où des fortunes étrangères qui occupent plus du tiers des terres cultivables de l’office du Niger pour ce qui concerne le cas du Mali. Pour assurer la souveraineté alimentaire, le communicateur a souligné qu’il faut renforcer le rôle et la responsabilité des paysans et des transformatrices des agricoles en produits alimentaires aux niveaux local et national. Parallèlement, il a suggéré de rechercher une convergence entre les différentes résistantes contre l’accaparement des terres et la souveraineté alimentaire.

H N’Gatté     

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