La cérémonie de sortie de la 13ème promotion du Numerus Clausus de la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie (FMOS) baptisée Pr. Ali Nouhoum Diallo, ancien président de l’Assemblée nationale du Mali, a eu lieu, hier, jeudi 12 mai 2022, dans l’enceinte de ladite faculté. Le thème central choisi par la promotion composée de 464 médecins est : «L’employabilité des jeunes médecins au Mali : Enjeux et Perspectives ». C’était en présence du Pr. Ali N. Diallo lui-même, du parrain de l’événement, Pr. Dioncounda Traoré, ancien président de la Transition du Mali, de la marraine, Pr. Doumbo Safiatou Niaré, membre du corps professoral de ladite faculté, du doyen de la FMOS, Pr. Seydou Doumbia, des membres de la promotion et de nombreuses autres personnalités.
Dans son discours, le doyen de la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie (FMOS), Pr. Seydou Doumbia, a vivement félicité les étudiants de la FMOS qui ont réussi leurs examens particulièrement les membres de la 13ème promotion du Numerus Clausus baptisée Pr. Ali Nouhoum Diallo. « Ils sont 464 futurs médecins, dont 82,54% de garçons et 17,46% de filles, comprenant 05 étudiants du Benin, 19 du Cameroun, 06 de la Côte D’ivoire, 01 du Gabon, 01 du Niger, 07 du Tchad, 06 du Togo.
En ce qui concerne le travail, nous avons connu de brillants étudiants avec une moyenne de 16,76 pour le major de la promotion. Je les encourage vivement à suivre les traces du Pr. Ali Nouhoum Diallo », a-t-il dit.
Avant d’évoquer leur combat pour l’amélioration des conditions d’enseignements et d’études, avec des innovations comme les cours en ligne, l’obtention des infrastructures et des moyens pour les Travaux Pratiques, l’apprentissage par la simulation médicale.
Quant à Ibrahima Camara, président de la 13ème promotion (2016-2021) du Numerus Clausus baptisée Pr. Ali Nouhoum Diallo, il a mis l’accent sur le thème central de la promotion: « L’employabilité des jeunes médecins au Mali : Enjeux et Perspectives ». Selon Ibrahima Camara, le chômage constitue aujourd’hui un problème, celui des jeunes médecins un fléau. Selon lui, la plupart des pays ont développé des politiques d’emploi des jeunes, particulièrement pour les agents de santé en leur facilitant l’accès aux ressources pour l’implantation dans le secteur privé. « Au Mali, on constate une absence totale de politique en faveur des ressortissants des structures sanitaires, ce qui affecte dangereusement l’organisation du système. Cet état de fait pose un problème d’insécurité, car constitue une menace importante pour le pays, comme le terrorisme du fait qu’ils soient obligés de survivre même aux détriment des règles d’éthique et de déontologie médicale et le problème se complexifie encore quand le recrutement se passe toujours ainsi, 18 médecins généraliste sur près de 2000 candidatures, sur toute l’étendue du territoire Malien après avoir passé plus de 3 ans sans concours », a déploré Ibrahim Camara. Il a rendu un hommage au Pr. Ali Nouhoum Diallo, ancien président de l’Assemblée nationale du Mali. « Pr. Ali Nouhoum DIALLO revêt pour moi une signification particulière.
Le plus bel hommage que nous puissions rendre à ce grand professeur, c’est de nous montrer digne de son legs. Il a été et est resté un homme engagé, fidèle à son métier. C’est un plaisir pour moi de vous rendre hommage. Vous avez contribué depuis toutes ces années à développer et à promouvoir la sante et l’excellence », a conclu le président de la promotion.
Après avoir rendu hommage à ses maîtres, le Pr. Ali Nouhoum Diallo a prodigué des sages conseils à ses homonymes membres de la 13ème promotion du Numerus Clausus de la FMOS comme la rigueur, la redevabilité, le respect du serment d’Hippocrate. Selon lui, la promotion a choisi l’un des métiers les plus nobles sur terre.
Au cours de cette cérémonie de sortie de promotion, il y a eu des témoignages à l’endroit du Pr. Ali N Diallo, des remises d’attestations, des notes de la Kora et de la fanfare.
Aguibou Sogodogo
Des personnes comme Ali Nouhoum DIALLO qui sont à la base de la pose des premiers jalons de la destruction de ce pays sous le régime ADEMA-PASJ ne mérite pas de porter un tel baptême, c’est regrettable, mas nous restons que l’histoire en parlera un jour. Cet homme est un Satan, un diable personnifié, lui et ses hommes de clans ont décidé de faire disparaitre notre pays en se focalisant sur l’argent, rien que l’argent de notre denier public, ce sont des prédateurs financiers qui sont actuellement sous la malédiction de nos ancêtres.
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