Face aux nombreux accidents, souvent très graves, sur le tronçon entre Bamako et la ville garnison de Kati, le Commandant de la Compagnie de la Circulation Routière (CCR), le Commissaire principal, Abdoulaye Coulibaly, a rencontré les notables de Samè le vendredi 10 février 2017, pour une bonne gestion du trafic.
C’était en présence du Chef du quartier de Samè, Gaoussou Coulibaly, ses fils, Ousmane Kassambara, Moussa Diallo tous conseillers, Amadou Dramé Imam du quartier et une forte représentation de la jeunesse.
Le stationnement anarchique des camions tout le long de l’axe Kati-Samè est souvent source d’accidents très graves et de bouchons indescriptibles à longueur de journée. C’est dans ce cadre que s’est tenue cette importante rencontre pour non seulement trouver une gestion adéquate et unanime à ce calvaire qui coupe le sommeil aux riverains, mais aussi et surtout limiter le décompte macabre lié aux accidents.
Au cours de cette rencontre, le commissaire principal de la CCR, Abdoulaye Coulibaly, a rassuré le chef du quartier de Samè et sa population que le problème sera désormais pris à bras-le-corps pour que les populations riveraines puissent vivre en sécurité.
Selon lui, pour limiter les accidents sur ce tronçon en 2017, une rencontre a déjà réuni ses services et le syndicat des transporteurs pour appeler les uns et les autres à prendre leurs responsabilités et à faire en sorte que l’ordre puisse régner. « Nous avons placé l’année 2017 sous le signe de la sécurité routière et non de l’insécurité routière », a rappelé le commandant de la CCR. A l’en croire, les contrevenants à la loi seront traqués et sanctionnés pour que règne l’ordre et la quiétude sur cet axe. Parmi ces contrevenants, il a cité les conducteurs coupables d’écoutes téléphoniques, de chargements volumineux, de stationnement anarchique et bien d’autres infractions similaires.
C’est pourquoi, le Commissaire principal a appelé les notabilités de Samè à une meilleure implication dans la gestion du trafic de cet axe.
Ousmane Kassambara, conseiller et porte-parole du chef de quartier, a pointé du doigt le non respect des horaires de circulation des gros porteurs. Toute chose qui augmente le nombre d’accident et les bouchons. Il s’est dit très ému par la démarche du Commandant de la CCR qu’il a qualifiée de participative.
Bourama Camara