Acharnement et chantage, c’est ce qu’on peut reprocher aux agissements d’un président d’une association de jeunesse à l’encontre de la mairie de la commune III et de l’AGIM.
En représailles à une lettre d’un certain Ibrahim Sarre, se présentant comme président de l’association Emancipation de la jeunesse du Mali accusant la mairie de la commune III et l’agence immobilière (AAGIM), un nombre de membres de l’EJM se désolidarisent.
Dans une lettre dont une disposons d’une copie, les membres de l’EJM tous, domiciliés à Sokonafing en commune III, déclarent n’avoir jamais autorisé le nommé Ibrahim Sarre à dénoncer aux autorités publiques et politiques des faits de morcellement ou de limitation.« En conséquence, nous nous désengageons de toute initiative personnelle sans l’avis unanime de l’association », ont-ils mis en garde. Avant d’indiquer : « Nous nous désolidarisons de la correspondance adressée au gouverneur du district de Bamako par Ibrahim Sarre pour information, car une telle démarche ne relève pas des statuts de notre association qui est apolitique ».
A travers cette mise au point, les membres de l’association émancipation jeunesse du Mali de Sokonafing voulaient reconnaitre les nombreuses actions que la mairie de la commune III et l’AGIM ont menées dans le but de défendre les intérêts des populations.
Au-delà de la démarche cavalière de Sarre, il y a des visées peu orthodoxes, tendant à saper les efforts de la mairie de la commune et de l’AGIM.
En guise de riposte, les membres de l’EJM de Sokanafing ont adressé des correspondances aux ministères de l’intérieur et de la sécurité, de la décentralisation et de la politique de la ville et des domaines de l’Etat, des affaires foncières et de l’urbanisme.
En clair, c’est un désaveu total pour ceux qui veulent utiliser cette situation pour noyer le poisson.
HAROUNA COULIBALY