Dans le cadre de la gestion de la crise qui secoue le pays et de l’état d’urgence décrété par le Chef de l’Etat, les responsables de la plate-forme « Ensemble pour le renouveau » (ERE) affichent de l’optimisme pour le retour de la paix et la cohésion nationale à travers l’union des Maliens. C’était à la faveur d’un point de presse présidé par Daouda Aly Gatta, président de « ERE ».
Après la gestion de la crise malienne par la voie des armes qui s’est déclenchée la semaine dernière et l’entrée en vigueur de l’état d’urgence, les responsables de la plate-forme ont indiqué que le défi de la crise et la sauvegarde de l’unité nationale passent par l’obligation morale et le devoir patriotique de concocter une stratégie commune basée sur des objectifs réellement nationaux prenant surtout en compte les espoirs des Maliens. Selon le, président de « ERE », l’année 2013 sera une année capitale pour le Mali. « En effet, nous avons un rendez-vous décisif avec notre destin face à la récupération des villes du Nord et à travers les élections générales. Notre armée a commencé sa marche vers la victoire sur les agresseurs. Nous demandons à l’ensemble des forces vives de la Nation de tous bords politiques de former une union sacrée autour de notre vaillante armée pour l’aider à poursuivre le travail déjà commencé sur le terrain depuis quelques jours face aux djihadistes. L’heure n’est ni à la division, ni à la manifestation des clivages politiques.
Pour relever les défis de la crise et sauvegarder l’unité nationale, les responsables de la plate-forme « ERE » pensent que cela renvoie à une obligation morale et un devoir patriotique en élaborant des stratégies commune basées sur des objectifs réellement nationaux »,a souligné Daouda Aly Gatta. Selon lui, « ERE » est une force politique qui cherche la complémentarité et l’unité en s’ouvrant à tous les Maliens soucieux de servir leur pays. Elle se veut une fusion qui dépasse les clivages stériles afin d’accéder à une nouvelle mission et se mettre ensemble pour inventer un nouvel ordre. Parlant des concertations nationales, les responsables de « ERE » suggèrent qu’elle sera faite au moment opportun, mais pas avant de gagner la guerre contre les djihadistes.
M. Bellem