Face à la crise au nord du Mali qui a jeté beaucoup de nos frères sur la route de l’exil, Vers des pays voisins le Burkina Faso, l’Algérie, le Niger, la Mauritanie, le PARENA vient de reporter son conseil national et se pencher sur la question. Le samedi 11 février dernier, ses fédérations étaient réunies à huit clos au CICB. Au tour du thème : « paix, sécurité, cohésion sociale et intégrité territoriale du Mali ».

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Le  célèbre prêcheur  a rencontré la presse, pour, non seulement faire le bilan du Maouloud 2012. Mais et surtout pour  donner son point de vue sur les questions brulantes de l’heure   . C’était hier,  à sa résidence située au quartier Banconi .

Apres, quelques heures d’attente, agenda chargé oblige, Cheikh Cherif Madani Haïdara, s’est prêté, sans tabou, aux questions des journalistes. Prenant la parole, il  a d’abord rendu hommage aux autorités qui n’ont ménagé aucun effort pour que  ce grand rendez vous de l’islam soit une réussite « je suis très satisfait de nos pouvoirs publics, le président de la république  en tête. Ils ont pris toutes les dispositions, pour que le Maouloud 2012 soit une réussite »      

Pour  lui   cette année, le choix s’est porté  sur le stade du 26 Mars pour éviter la tragédie de l’année dernière, qui  avait  plusieurs  victimes. A ses dires chaque année le nombre de fideles pour célébrer le Maouloud  augmente. Et qu’il faut à l’avenir songer à bâtir un lieu pour cet événement béni de Dieu. Haïdara s’est aussi plaint du comportement de l’ORTM, qui selon lui ne couvre pas ses événements. Et cela s’explique souligne, t- il, «   nos autorités sont à la merci de l’occident. A ce titre ils sont obligés de combattre  tout ce qui peut favoriser l’ascension de l’islam ». Selon Haïdara, un jour viendra ou  le pays aura  des dirigeants qui vont s‘intéresser  à l’islam. A la question   de savoir,  s’il était sollicité par le peuple pour présider aux destinés du Mali Haïdara répond « je désisterai car aujourd’hui, je suis mieux qu’un président. Beaucoup sont devenus président et sont partis. Mais moi je suis toujours là ». Et le Cheikou de souligner qu’un musulman peut bien faire la politique mais dans la droiture, sinon le pays risque de tomber entre les mains de « gens sans foi, ni loi ». Abordant la question du nord le Guide des Ançar souligne qu’il y a eu une rencontre entre les dignitaires religieux, les élus de la nation et le président de la république. Et d’ajouter que le dialogue reste la seule issue possible. Pour lui, pas question de répondre à ses détracteurs. Car même le prophète n’a pas fait l’unanimité. Avant la fin de la conférence il a rendu hommage à Adama Diawara le représentant des Ançar  qui lui a offert deux véhicules Prado.

Badou S. Koba

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