Extrait des 100 noms qui ont marqué le millénaire à Ségou : Bamadou Simaga à la force du poignet !

1

1er mai 2019-1er mai 2022. Cela fait exactement trois ans que le Baobab Bamadou Simaga nous a quittés. Cet anniversaire de son décès a coïncidé avec la célébration de la fête de l’Aïd al-Fitr, le dimanche 1er mai 2022. Ce qui est très symbolique pour la famille Simaga. A cette occasion, nous vous publions un extrait des 100 noms qui ont marqué le Millénaire à Ségou du journal “Le Ségovien” sur le parcours de l’enfant de Ségou.

Comme d’affaire coriace, doté d’une solide expérience, Amadou Ousmane Simaga s’est hissé au sommet du microcosme entrepreneurial du Mali jadis embryonnaire, en constituant un patrimoine impressionnant de plusieurs entreprises pourvoyeuses d’emploi pour des milliers de personnes.

Né en 1935 à Ségou, Bamadou Simaga comme on l’appelle familièrement, a entamé une scolarité normale qui s’est interrompue au niveau du secondaire en 1952 afin d’épauler les siens dans la gestion de l’entreprise familiale. C’est ainsi que débuta une carrière qui fera long feu durant les premières années du Mali indépendant, d’abord chauffeur et responsable du parc auto des “Transport Simaga” jusqu’en 1968.

Une tâche qui s’avérera déterminante dans le caractère taciturne de l’homme, à cause des conditions de travail de cette époque ou pas un seul kilomètre de route nationale n’était bitumé. Bamadou en a gardé les stigmates mais qu’il n’évoquait que très rarement.

A partir de 1969, il devient responsable commercial de l’entreprise familiale avec le titre de directeur adjoint. A la mort de son grand-frère, Karamoko Simaga, Bamadou prendra plus d’étoffe car étant seul capitaine à bord du navire. Il fonda en 1971 les “Etablissements Amadou Simaga”, spécialisés dans l’importation des machines de marques Massey Fergusson, Perkins, SDMO (groupes électrogènes), Renault (automobiles). Mais c’est en 1977, avec l’acquisition de l’emblématique Société malienne des transports (Somatra) que Bamadou fera une entrée remarquée dans le domaine du transport des biens et des personnes, une référence inédite en la matière au Mali.

L’accumulation des responsabilités suggère forcément une formation adéquate pour répondre aux attentes d’une bonne gestion. Conscient de la chose, Bamadou Simaga s’est offert des cours par correspondance en gestion d’entreprise, banque, assurance et marketing.

A cela s’ajouteront divers stages et séminaires de formation destinés aux chefs d’entreprises, responsables dans leur pays des marques Perkin et Massey Fergusson. Cela s’est passé à Hong-Kong en 1984 ainsi qu’au Maroc en 1986.

Une décennie plus tard, en 1993, après la réussite du processus démocratique du Mali, les entreprises Simaga ont toujours pignon sur rue et elles portent la marque de Bamadou, devenu un gestionnaire hors pair, dont l’exemple fut montré du doigt par les différents responsables qui se sont succédé à la tête de ce pays.

Bamadou Simaga fut toujours au premier rang des hommes d’affaires que nos autorités mettaient en avant à chaque fois qu’il y a une rencontre importante avec des investisseurs venus d’autres horizons.

En 1993, le paysage malien des transports s’enrichit avec la création de la compagnie “Balanzan Transport” étoffant du coup un parc automobile déjà conséquent, pour le plus grand bonheur d’une clientèle en perpétuelle hausse.

En 1994, Bamadou Simaga rachète la Bétram (Base pour l’équipement et le transport au Mali), une société d’Etat alors en déliquescence et parvint, grâce à cette acquisition, à réussir un sauvetage financier en y ajoutant à la fois une nouvelle dimension à sa vocation : celui d’importateur de véhicules neufs en provenance de la Corée du Sud de marque Daewoo.

En 1995, avec la création de la société “Ségou Lait”, la famille Simaga foule un nouveau domaine qui, jusque-là, leur était inconnu (l’agroalimentaire), se spécialisant dans la production et la distribution des produits laitiers. Une expérience jugée un peu mitigée. C’est donc une multitude de sociétés que Bamadou a laissées à la gestion de ses enfants avant de prendre sa retraite méritée, se consacrant à son statut de Consul général honoraire de la République de Corée du Sud au Mali, acquis depuis le 9 avril 1996.

Auparavant, Bamadou Simaga avait reçu de nombreuses distinctions à travers le monde, notamment le Trophée du “8th International Africa Awards”, le 27 avril 1987 à Paris (France). L’année suivante, c’est à Londres en Angleterre qu’il recevait pour la deuxième fois consécutive ce prestigieux prix remis aux managers de qualité. Le 15 mai 1991, les autorités françaises lui ont décerné le titre de chevalier de la Légion d’honneur française, reconnaissant par-là, le mérite d’un acteur de l’amitié franco-malienne. Le 30 septembre 1995, il a reçu à Montréal au Canada le Trophée “Réseau International” de Martin International. Le 22 septembre 1996, il est décoré par le chef de l’Etat d’alors, Alpha Oumar Konaré au titre de chevalier de l’Ordre national du Mali. Suivra en 1998 en récompense le Trophée “Euro Marketing Awards” de MRC à Bruxelles en Belgique. Le 25 septembre 1998, c’était autour du “Réseau international des affaires” de lui remettre à Washington (USA) son Trophée d’excellence. Et le 20 décembre 2006, il a été décoré officier de l’Ordre national du Mali.

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Bonjour

    €$𝔹ℜO𝕌ℱℱ€𝕌ℜ𝔄ℳ€ℜIℂ𝔄IN€

    €$𝔹ℜO𝕌ℱℱOℂℂI𝓓€NT𝔄ℒ€

    €$𝔹ℜO𝕌ℱℱ€𝕌ℜO𝒫€€NN€

    €$𝔹ℜ0𝕌ℱℱℜ𝔄ℕNℂ𝔄I$€

    €Xℂ€$$Iℱℱℱℜ𝔄Nℂ𝔄I$€

    𝔹ℒ𝕌ℱℱℜ𝔄NÇ𝔄I$
    𝔹ℒ𝕌ℱℱℜ𝔄Nℂ€-INℱ0
    𝔹ℒ𝕌ℱℱ𝔄ℜℂ€-INℱ0

    𝔹ℜ𝕌T0ℂℂI𝓓€NT𝔄𝕌X
    𝔹ℜ𝕌T0ℂℂI𝓓€NT𝔄ℒ€

    €ℳ𝔹O𝔹INN€𝕌ℜ0𝒫É€N

    𝔹𝔄$T𝔄ℜ𝓓𝔄ℳ€ℜIℂ𝔄IN€

    𝔹𝔄$T𝔄ℜ𝓓€𝕌ℜ0𝒫É€NN€

    𝔹𝔄$Ŧ𝔄ℜ𝔄Tℂ𝔄Oℒℒ€~0¢¢I𝓓
    €ℕŦ𝔄ℒ€

    𝓓€$0ℜ𝓓ℜ𝔄ℳ€ℜIℂ𝔄IN
    𝓓€$0ℜ𝓓ℜ€𝕌ℜ0𝒫É€N

    ℂ𝔄ℜ𝔹ON𝔄ℜ𝔄Tℂ𝔄Iℒℒ€_OℂℂI𝓓€NT𝔄ℒ€

Comments are closed.