Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, un cultivateur du village de Fanafié-Coura dans la commue urbaine de Kambila dans le cercle de Kati, Adama Coulibaly interpelle le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Kéïta, afin qu’il puisse mettre fin aux agissements du maire de la dite commune, Issa Diarra qui se vante de son statut d’élu du parti présidentiel pour exproprier les paysans de leur champ.
Dans cette lettre dont nous avons pu nous procurer une copie, le cultivateur Adama Coulibaly raconte, que depuis plus de 200 ans, leur famille a cultivé ce champ de 6 hectares sans anicroche.
” Mais quelle ne fut notre surprise, l’année dernière, le père du maire de Kambila Amadou Balla Diarra, un septuagénaire a construit un logement dans notre champ. Lorsque nous l’avons approché, pour en savoir davantage, il s’est montré indifférent “ a-t-il expliqué.
Avant de poursuivre que lorsque “ le maire Issa Diarra qui se sert de son père comme cheval de Troie pour mener ses sales besognes a été dépassé par l’ampleur de la mobilisation du village pour notre cause, il a aussitôt dépêché le conseiller chargé des affaires domaniales de la mairie de Kati, un certain Makan Kéïta et un imam pour trouver un compromis avec nous.
L’imam a refusé d’accorder une oreille attentive à leur requête tout en leur signifiant que nous sommes les seuls propriétaires de ce champ “. M Coulibaly d’ajouter qu’après ce revers, «le maire et son père se sont rabattus sur le préfet de Kati et le sous préfet de Kambila, qui ont envoyé des gendarmes afin de nous empêcher de cultiver notre champ et pire de s’y rendre. Ce n’est pas tout, ils ont engagé une procédure judiciaire contre nous” a soutenu l’auteur de la lettre.
“Mr le président, depuis plusieurs siècles notre famille ne vit que de l’agriculture et de ce champ. Nous interdire de le cultiver en cette période hivernale ou nous avons déjà fait la semence, c’est comme si les autorités veulent nous couper le souffle et nous forcer à l’exil. Car ce sont environ une centaine de personnes tous des chefs de familles qui vivent des récoltes ” a précisé Adama Coulibaly avant de poursuivre qu’ils ont eu des échos au niveau du village, selon lesquels leur champ aurait été ” morcelé par le maire à leur insu et vendu pour financer la campagne de certains candidats du RPM aux dernières législatives”.
” Mr le président, sachez que ceux qui sont à la base de cette affaire se vantent qu’ils sont des cadres RPM et que rien ne peut contre leur volonté dans ce pays. Mr le président saviez-vous que je ne suis pas la seule victime du maire de Kambila et la plupart des paysans de cette commune sont en conflit ouvert avec lui et ne savent pas à qui s’adresser ? C’est pourquoi nous vous interpellons, Mr le président, à mettre fin aux agissements de cet élu RPM qui salit non seulement le nom du parti présidentiel mais aussi votre nom ” peut-on lire dans ladite lettre dans laquelle, il interpelle également le président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, le Médiateur de la République, le ministre de la Justice et son homologue de la sécurité intérieure.
K.THERA
Il est temps,grand temps que l’état s’occupe un peu plus attentitivement de la gestion de nos mairies,aux comportements de nos maires. Les pauvres population,noyamment paysannes sont dépouillées de leurs terres,leurs seules richesses.Les Maires s’enrichissent de la spéculation foncière de façon éhontée,comme s’ils sont munis d’un pouvoir illimité.
Voyez la Mairies de Kati…..des élus retraités qui étallent leur ressouces plus que des gagnants au loto.
l’équipe en place a tout vendu: desterrains réservés aux marchés,aux centre culturel de la ville,à la maison des artisants de la ville,des rues,des places publiques,des jardins, des flans des collines etc…..Les cimetières et les champs des villages voisins n’ont pas échapés à ces prédateurs.
Plus d’espace dans cette ville.L’avenir de la jeunesse est sous les terres vendues.
Ces maires,souvent élus depuis 30,voir 40 ans dans la même mairie,ne peuvent présenter comme bilan que leur réalisations parsonnelles sur le dos de la mairie.
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