Expropriation illégale des espaces verts: L’Association pour le développement de Banankabougou veut y remédier

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L’Association pour le Développement de Banankabougou, dans sa lutte contre l’expropriation illégale des espaces verts, a initié un cadre de réflexion et de pression dénommé ‘’Yéréko’’. La 3ème édition de cette tribune d’échanges sur la question a regroupé plusieurs jeunes et femmes du quartier, ainsi que des autorités locales. 

Si aucun quartier de Bamako n’a été épargné par l’expropriation illégale des espaces verts au profit d’intérêts personnelles, les habitants de Banankabougou ont décidé de prendre leur destinée en main et mettre fin à cette pratique qui a fini par les déposséder de tous leurs espaces publics. C’est autour d’une association dénommée ‘’Yéréko’’ et des cadres permanents d’échanges appelés ‘’Baro’’, que la jeunesse  de ladite localité s’est mobilisée. Présidée par Ibrahim. A Cissé, cette association entend œuvrer pour la préservation du patrimoine collectif du quartier et un meilleur accès et équitable des populations aux ressources publiques. L’association, dans son combat, est accompagnée par des responsables communales et coutumières.

M. Traoré, le représentant du maire, profita de la dernière rencontre tenu le Dimanche passé pour réitérer l’engagement des autorités communales locales pour la préservation des droits des populations. « Je me suis déplacé personnellement chez le maire du district de Bamako, Adama Sangaré, pour ce problème c’est-à-dire l’annulation de la vente de certains espaces verts de notre quartier. Je crois qu’on a fait d’énormes démarches qui sont restées vaines », déclara Monsieur Traoré avant de demander à ce que les droits des populations ne soient bafoués au profit d’une personne physique.

Plusieurs habitants du quartier ont profité de cette occasion pour étaler leurs préoccupations et solliciter l’appui de la collectivité pour le recouvrement de leurs droits. Le président provisoire de l’association a promis aux habitants que la lutte ne se limitera à un seul endroit et qu’une mobilisation sera faite partout où il y’aura des problèmes dans le quartier. Des rencontres périodiques se tiendront et permettront aux populations de se faire entendre et dégager des pistes communes pour l’intérêt de toute la collectivité et dans le strict respect des valeurs individuelles de chaque citoyen. Il a invité tous les jeunes du quartier à se mobiliser autour de l’association, afin que dans une synergie d’action ils puissent défendre leurs intérêts communs, ceux de la localité.

SEYDOU KARAMOKO KONÉ 

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