Exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales au Mali : Les acteurs à pied d’œuvre pour lutter contre le phénomène

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Exploitation sexuelle des enfants

La Cité des enfants de Bamako a abrité, le lundi 4 mars 2019, l’atelier de renforcement de capacité des journalistes sur la problématique de l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales (ESEC) au Mali. Ledit atelier est organisé par l’Association pour la promotion des jeunes et enfants communicateurs (APJEC) et l’Association contre l’exploitation sexuelle des enfants au Mali (ACESEM) avec l’appui technique du bureau de la coordination d’Ecpat Luxembourg. L’objectif général de cet atelier est de redynamiser le réseau des journalistes engagés dans la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants au Mali pour l’organisation d’une campagne médiatique autour de l’ESE (Exploitation sexuelle des enfants).

L’atelier a enregistré la présence de la coordinatrice de Ecpat Luxembourg, Mme Fabienne Diakité, de la présidente du Réseau des journalistes engagés dans la lutte contre l’Exploitation sexuelle des enfants au Mali, Ramata Diaouré, de Siaka Coulibaly de l’APJEC, de Mme Halimatou Maïga de l’ACESEM des autres acteurs impliqués dans la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants. Selon la coordinatrice de Ecpat Luxembourg, Fabienne Diakité, l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales comprend l’abus sexuel de toute personne de moins de 18 ans, moyennant une rétribution en nature ou en espèces versée à l’enfant ou à une ou plusieurs tierces personnes.

« L’enfant y est traité comme un objet sexuel et comme un objet commercial. L’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales constitue une forme de coercition et de violence exercée contre les enfants et équivaut à un travail forcé et à une forme contemporaine de l’esclavage. Ce phénomène inclut la prostitution des enfants, l’exploitation sexuelle des enfants dans les voyages et le tourisme, la pornographie mettant en scène des enfants, la vente ou la traite (ou trafic) d’enfants, Mariages précoces des enfants à des fins d’intérêts en nature ou en espèce », a-t-elle dit.

A l’en croire, les victimes de l’exploitation sexuelle sont généralement les enfants issus de familles disloquées, recomposées ou en rupture totale avec la famille; des enfants de familles vivant dans des situations économiques de précarité. A ses dires, les conséquences de l’exploitation sexuelle sont énormes : elles sont d’ordre physique, psychologique, morale, des grossesses non désirés. Pour Fabienne Diakité, le Mali est l’un des pays malheureusement visé par l’exploitation sexuelle des enfants.

Cet atelier, dit-elle, permettra aux journalistes de bien cerner leur rôle en vue d’endiguer ce phénomène. Pour sa part, la présidente du Réseau des journalistes engagés dans la lutte contre l’Exploitation sexuelle des enfants au Mali, Ramata Diaouré a fait savoir, dans sa présentation, que les professionnels des médias peuvent apporter une grande contribution pour lutter contre l’exploitation sexuelle des enfants en suscitant la prise de conscience au respect des droits de l’enfant, dont le 1er étant le droit d’être protéger. « En relatant des faits et reportage d’enfants victimes d’exploitation sexuelle tout en évitant du sensationnalisme. A tout moment, les journalistes doivent être conscients des impacts de tels articles, sur l’enfant lui-même ainsi que les perceptions de la société vis à vis de ces problèmes », a-t-elle dit.

A ses dires, l’un des devoirs des journalistes est de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils améliorent les systèmes de protection et respectent leurs engagements internationaux. Au cours des débats, les autres acteurs impliqués, dans la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants comme le Recotrad (Réseau des communicateurs traditionnels du Mali) ont mis l’accent sur la prévention, la dénonciation et la sensibilisation pour éradiquer le phénomène. Par ailleurs, les organisateurs de l’atelier ont fait savoir que 84 filles ont été identifiées en situation de l’exploitation sexuelle en 2018. Parmi ces filles, 23 sont retournées dans leurs familles respectives et 12 sont aux centres d’apprentissage et de rééducation.

Aguibou Sogodogo

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2 COMMENTAIRES

  1. comrades communique from Julu Mandingo to Julu Ubuntu, Muslim Ubuntu plus Christian Ubuntu. In civilized communities one of primary duties of head of religion is to without abuse or exploitation care for children that are deserted. A legitimate religion give life of deserted children guidance plus meaning by taking them in plus instilling discipline plus education in them that will lead them to obtain plus maintain disposition that will make them self-sufficient plus useful members of community. Where a religious head or/plus religion fail to carry out such action in Ubuntu community neither that religious head or religion is worthy of being in Ubuntu community.
    We Ubuntu as Julu, Muslim plus Christian must again duly recapture this quality that once made our community one of most productive communities in this world.
    I believe Ubuntu women as heads of Ubuntu Beliefs Religion (UBR) Julu will again make Julu supreme human force of Ubuntu community by duly fulfilling this role among many. Julu women advantage is their religion is one designed by Ubuntu for Ubuntu. It is not product of enslavement or/plus being conquered by foreigners.

    Very much sincere,
    Henry Author(people of books) Price aka Obediah Ubuntu IL-Khan aka Kankan aka Gue.
    translationbuddy.com

    • L’Arche de Zoé est une association française loi de 1901 qui déclarait avoir pour objectif l’aide aux enfants orphelins et l’aide humanitaire.

      Elle fait la une de l’actualité en octobre 2007 lorsque les forces de police du Tchad arrêtent tous les participants d’une opération alors qu’ils s’apprêtent à embarquer 103 enfants dans un avion affrété pour les emmener en Europe. La justice tchadienne condamne alors les principaux membres aux travaux forcés pour « tentative d’enlèvement de mineurs tendant à compromettre leur état civil, faux et usage de faux en écriture publique et grivèlerie ». Le processus judiciaire voit également l’intervention du président de la république du Tchad, Idriss Déby Itno et du président de la République française, Nicolas Sarkozy. Des voix dénoncent une opération portée par une philosophie néocolonialiste, notamment celle de l’homme politique français Noël Mamère qui décrit un « néocolonialisme compassionnel ».

      Rapatriés en France le 28 décembre 2007, les six membres de l’Arche de Zoé voient leur peine de travaux forcés commuée en 8 ans de prison ferme le 28 janvier 2008. L’affaire trouve en partie son épilogue le 31 mars 2008 par la grâce présidentielle tchadienne qui leur est accordée, puis leur libération immédiate.

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