On se rappelle que le gouvernement du Mali, à travers le Ministère des Mines, avait pris la décision de suspendre toutes les activités d’exploitation minière pendant la période hivernale. Cette mesure de souveraineté, n’a pas été du goût de certains qui se sont obstinés à poursuivre leurs activités, défiant, ainsi, l’autorité publique. Ceux-ci ont eu, ainsi, maille à partir avec les forces de l’ordre, notamment, des gendarmes qui avaient pour mission de faire des patrouilles en vue de sensibiliser, dissuader les exploitants de cesser toute activité pendant cette période hivernale à grand risque. Mais hélas ! Des affrontements ont eu lieu et à l’issue desquels un gendarme et un habitant, ont trouvé la mort ; de nombreux dégâts ont été, également, constatés sur les installations de la société d’exploitation minière AGG.
En prenant cette décision, les autorités maliennes, entendaient sensibiliser les exploitants, notamment, les bras valides des zones de culture, en cette période d’hivernage. En plus, l’exploitation minière pendant l’hivernage, présente des dangers certains. En ce sens que des galeries, à tout moment, peuvent s’écrouler et faire des victimes parmi ceux qui sont dans les différents trous creusés aux fins de rechercher le métal précieux.
Pendant que les enquêtes sont ouvertes pour situer les responsabilités dans l’affrontement meurtrier survenu la semaine dernière, certains exploitants se sont entêtés à poursuivre leur activité d’exploitation faisant fi de toutes les consignes données. Et, malheureusement, ce qui devait arriver, arriva. Le mercredi dernier, pendant que certains exploitants étaient en pleine activité sous le sol, une galerie s’effondre. Le bilan est lourd : deux morts. L’un d’eux a pu être identifié. Le second n’avait pas de pièce d’identité sur lui. Cet évènement douloureux survenu mercredi dernier, donne raison au gouvernement qui avait pris les dispositions pour prévenir, voire empêcher un évènement aussi dramatique.
Il est nécessaire que la sensibilisation et la surveillance sur les zones d’exploitation minière, puissent continuer afin de mettre fin à cette forme d’impunité qui est à l’origine de situations dramatiques. En effet, il n’est un secret pour personne que la personne humaine est sacrée et inviolable. L’Etat doit donner les moyens nécessaires à la préservation des vies humaines dans ces zones d’exploitation minière. Quant aux exploitants, ils doivent comprendre que les efforts du gouvernement, tendent à préserver leur propre vie. S’ils ne prennent pas conscience du danger qui les guette, l’Etat a le droit de le leur rappeler. Au besoin, par la force. Car, cette pratique ne doit pas continuer dans ces conditions. Nous sommes dans un Etat de droit et, à ce titre, force doit rester à la loi comme le veut tout Malien soucieux d’un avenir radieux pour ce pays.
Sinaly
Monsieur le journaliste, dans un pays comme le Mali ou on à l’impression que l’etat travaille contre le peuple, les gens cherchent a survivre comme ils peuvent.
Les gens qui exploitent de l’or dans ces zones au risque de leur vie n’ont pas le choix, le manque de boulot criarde dans ce pays, la corruption jusqu’àux os des dirigeants ne donnent aucun espoir
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