« Ne disons pas enfant prostituée, mais plutôt enfant victime de prostitution ». La suggestion émane de la Coordinatrice du projet ECPAT-Luxembourg Mme Fabienne Diakité. C’était à la « Maison du partenariat » lors des travaux de l’atelier de sensibilisation sur l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales.
Ladite rencontre de deux jours a vu la participation des représentants de nombreuses structures de notre pays. Dans ses propos, la Coordinatrice Fabienne Diakité a rappelé que la mission fondamentale de son projet est de lutter par tous les moyens légaux contre l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales.
Ce phénomène, toujours selon Mme Fabienne Diakité, interpelle tous les acteurs de la société, raison pour laquelle l’oratrice, par la suite, a exhorté les uns et les autres à protéger l’enfant contre toute prédation sexuelle.
Aux yeux de la coordinatrice du projet ECPAT, l’enfant ne choisit pas de se prostituer, mais, à l’en croire, elle est malheureusement victime de cet environnement, de son vécu, de sa fragilité et sa vulnérabilité. Donc, de l’avis de notre interlocutrice, il y a urgence à agir.
C’est justement dans ce cadre qu’elle a laissé entendre ceci: « ne disons pas enfant prostituée, mais disons plutôt enfant victime de prostitution.» D’où le thème retenu pour cette rencontre : « Rompre le silence autour des enfants vulnérables victimes d’exploitation sexuelle. »
Djibi