De nos jours des individus peu scrupuleux ne manquent de stratégies, pour parvenir à leur fin. De plus en plus, l’on assiste à un nouveau phénomène de mendicité des ju à travers la ville de Bamako.
Les enfants de 4 à 8 ans passent toute la journée entre les véhicules aux feux de signalisation, sans se soucier de ce qui peut leur arriver.
D’où viennent ces enfants jumeaux ? Est-ce des vrais ? Si oui, cela relève de l’extraordinaire et notre pays détiendrait le record en matière de naissance d’enfants jumeaux. Mais, il s’est avéré que la plupart d’entre eux sont des faux. Des adultes fainéants, paresseux ont jeté leur dévolu sur ces petites créatures humaines, pour les utiliser à des fins mercantiles. Pour se rendre à l’évidence, lorsque les jumeaux vous abordent, regarder à une dizaine mètres, une dame généralement pas âgée suit de très près leurs va et –vient. Le subside est immédiatement récupéré par celle-ci. Ainsi, les enfants sont amenés à porter des vêtements identiques pour tromper la vigilance des généreux donateurs. Il s’agit d’une pure forme d’exploitation des enfants. La lutte enclenchée contre ce fléau depuis des années à coût des milliards soutirée aux toubabs, est –elle une réalité ? Au lieu d’aller chercher à des centaines de kilomètres les auteurs de traite, et d’exploitation des enfants, ils sont à côté.
La prolifération des jumeaux mendiants aux feux tricolores demeure dangereuse. Car, ils sont exposés à des accidents de circulation. Les mères ne se soucient guère de la sécurité des progénitures déambulant entre les chauffards, et des motocyclistes turbulents de Djakarta.
rnLes autorités et les ONG nationales et internationales qui luttent contre ce mauvais comportement assistent de façon désintéressée au phénomène dans la cité des trois caïmans.
A travers la dénonciation de cet état de fait, c’est l’ensemble du phénomène de mendicité qui est décrié. Les mendiants ne sollicitent près que plus la bonne volonté des donateurs, mais ont tendance à exiger l’aumône. Car, il arrive qu’un mauvais regard heurte le vôtre, en cas de refus de donation.
rnSoumana TOURE
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