Pour une résolution rapide de la crise malienne, deux experts des Nations Unies demandent l’ouverture d’une enquête rapide afin de situer les responsabilités concernant les tueries les 10, 11 et 12 juillet à Bamako lors de la manifestation de l’opposition.
Les efforts des dirigeants ouest-africains dans le rétablissement de la paix et de la stabilité au Mali ont été salués par deux experts des Nations unies. « La visite jeudi au Mali des présidents du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Nigeria et du Sénégal apporte un nouvel espoir d’un retour à une véritable démocratie », ont laissé entendre Clément Nyaletsossi Voulé, rapporteur spécial sur les droits à la liberté de réunion pacifique, et Alioune Tine, expert indépendant sur la situation des droits de l’homme au Mali.
Les deux experts ont réitéré leur appel au respect des droits de l’homme. À leurs dires, « le respect et la protection des droits de l’homme au Mali » sont importants non seulement pour la gestion pacifique de la crise que traverse le pays, mais aussi pour la sécurité dans toute la sous-région.
Voulé et Tine ont condamné l’usage de la force contre des « manifestants pacifiques qui a fait au moins 14 morts et 150 blessés les 10 et 11 juillet 2020 ». À en croire les experts, le recours à la force ne fera qu’aggraver la situation en entravant les voies de sortie de crise. C’est pourquoi les deux experts demandent « qu’une enquête rapide, transparente, impartiale et approfondie soit menée sur les allégations d’usage excessif de la force par les forces de sécurité maliennes sur les manifestants, lors des manifestations organisées par le mouvement du 5 juin » soit menée. Cette enquête doit permettre de déterminer avec exactitude, le nombre de personnes arrêtées, blessées et tuées lors de ces manifestations, indiquent-ils avant d’inviter les autorités maliennes à « veiller à ce que les responsables de ces abus soient traduits en justice ».
Selon les deux experts de l’ONU, ces dernières manifestations au Mali sont la preuve que les Maliens attachent une importance capitale au respect des droits à la liberté de réunion pacifique et d’association. « Ils ont exhorté les autorités maliennes à respecter et à garantir pleinement ces droits ainsi qu’à garantir la vie et l’intégrité physique des manifestants », lit-on dans un communiqué de presse publié le 24 juillet 2020 par le Haut-commissaire des Nations unies pour les droits de l’homme. Dans la même logique, M. Voulé et M. Tine ont lancé un appel vibrant aux manifestants aussi bien qu’aux décideurs politiques à éviter l’usage de la violence. Outre cela, ils « ont déclaré que les forces de sécurité devraient suivre les normes internationales sur le recours à la force ».
Néanmoins, les deux experts ont salué la libération de près de 200 personnes qui avaient été arrêtées lors de ces dernières manifestations. Ils rappellent à ce titre que nul ne mérite d’être condamné « pour avoir exercé son droit fondamental à la liberté de réunion et d’association pacifiques ».
Fousseni Togola
Ah!Curieusement l’ONU vient de retrouver sa langue.Le silentce coupable de la France face aux derives d’IBK n’est plus a demontre.En reconnaissant la victoire volee de Boua en 2018 avant meme la proclamation officielle des resultats prove qu’elle a participe au hold up.La com inter vient de realiser en deux mois qu’elle a misee sur le grand tocard de la politique malienne.
L ONU n’a jamais ressources un conflit au monde, diviser pour régner avec armes, on connaît vos méthodes, Congo RDC, la Syrie, la Libye, Afghanistan, Somalie, Darfour, front Polisario, ex Yougoslavie etc,,,. Alors vaut mieux vous taire😜😜😜😜
PENDANT CE TEMPS IBK BUVAIT TRANQUILLEMENT SON WHISKY EN FRANCE !!
https://www.youtube.com/watch?v=4krWBEmF_00
CE N’EST PAS UN ARRIVISTE COMME LUI QUI VA TUER NOS ENFANTS ET NOUS GOUVERNER !!!
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La remarque des experts de l’ONU est à saluer car elle est en porte-à-faux à celle des cleptocrates de la CEDEAO qui pensent pouvoir nous intimider avec une soi-disant ligne rouge à ne pas dépasser. Puisqu’ils ne veulent pas comprendre que le MALI n’est pas un pays ethnicisé comme la plupart de leurs pays où on peut marcher sur des cadavres de l’autre ethnie et fixer son trône. Les représentants de l’ONU doivent comprendre aussi que nous Maliens ne voulons pas d’une autre enquête biaisée comme toutes celles concernant les massacres de nos pauvres villageois. Depuis que ce régime est place, nous avons perdu plus de 5000 soldats et 6 fois plus de civils innocents sans que aucune enquête n’aboutisse. Sous d’autres cieux les services qui œuvrent pour protéger les personnes et leurs biens contre les criminels, sont au MALI ces services qui sont préoccupées à chercher à savoir quelle femme couche avec RAS BATH ou qui sort avec CLÉMENT ou qui parle avec ceux qui disent que ça ne va au MALI.
LA SEULE SOLUTION POUR RÉSOUDRE LA CRISE EST LE DÉPART DE CE RÉGIME FAINÉANT, VOLEUR ET ASSASSIN.
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