Evasion inédite d’un djihadiste et des bandits de grand chemin : Comment le prisonnier Mohamed Ag Alhousseyni a pu se procurer une arme automatique dans sa cellule ?

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Le djihadiste prisonnier Mohamed Ag AlHousseiny tue un garde et s’évade
Mohamed Ag AlHousseiny

Incroyable ! Avant-hier lundi 16 juin 2014, la maison centrale d’arrêt de Bamako a été le théâtre d’une évasion inédite dans l’histoire du Mali. Le cerveau de l’opération s’appelle Mohamed Ag Alhousseyni, un présumé djihadiste qui s’est retrouvé, incroyablement, dans sa cellule avec un pistolet automatique et un gaz lacrymogène. Il a donc tiré à bout portant sur un surveillant de prison favorisant l’évasion d’une trentaine de prisonniers. Parmi eux, huit (8) ont pu être capturés et un tué. Mais de quelle manière le prisonnier a-t-il pu se procurer des armes à feu au sein d’un établissement pénitentiaire ? Négligence ou complicité ? Des responsabilités doivent être situées et suivies par des sanctions sévères.

 

La grande maison d’arrêt a été le théâtre d’une mutinerie en toile de fond une évasion inédite et massive dans l’histoire du Mali. C’est aux environs de 15 heures du lundi 16 juin 2014 que tout a commencé. Pour une réparation de robinet des plombiers arrivent à la maison d’arrêt de Bamako. Le surveillant de prison l’adjudant Kola Sofara ouvre une cellule, tout de suite, de l’intérieure de cette cellule un prisonnier présumé djihadiste, Mohamed Ag Alhousseyni, l’asperge de gaz lacrymogène et sort un pistolet automatique avant de tirer sur lui à bout portant. Gravement blessé le surveillant de prison va rendre l’âme, peu après à l’hôpital. Le détenu se retrouve alors rapidement dans la cour, un nouveau coup de feu, les autres prisonniers ont compris, une trentaine parmi eux ont pris la poudre d’escampette. Au moins huit (8) seront rattrapés, un tué. Le ministère de l’Intérieur est toujours sans nouvelle des prisonniers qui se sont fait la belle. Le principal auteur de l’évasion, Mohamed Ag Alhousseyni est resté introuvable.

 

Faut-il le rappeler que ce jeune touareg est l’un des auteurs présumés du rapt de deux (2) ressortissants français pour le compte d’Aqmi en 2011 à Hombori. Il était en prison en attendant son jugement.

 

On dénombre des blessés graves parmi les capturés. Les autres, parmi lesquels le dangereux présumé djihadiste, se sont volatilisés dans la nature. A l’heure actuelle nul ne sait vers quelle destination ils se sont dirigés, tant les choses sont allées vite.

 

La question qui taraude l’esprit des Maliens est Comment le prisonnier Mohamed Ag Alhousseyni a-t-il pu se procurer une arme automatique et un gaz lacrymogène dans sa cellule ?

 

Cette interrogation donne du tournis à certains surveillants de prison en poste au moment des faits.

 

Ce qui est sûr, une complicité ou une négligence coupable des gardiens de prison n’est pas à exclure. Des enquêtes sont ouvertes pour situer les responsabilités. Et tous ceux qui seront mêlés de près ou de loin dans cette affaire d’évasion grave et impardonnable doivent être sévèrement sanctionnés pour que de tels actes ne se reproduisent plus.

 

Aliou Touré

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1 commentaire

  1. les police maliens svp arrêté de prendre l’argent des voyages qui passer par vos fortiére chaque fois vous prenait de l’argent honte

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