Les détenus de la maison d’arrêt de Ouéléssebougou ont forcé la porte hier tôt le matin. 25 d’entre eux ont disparu dans la nature. Dans leur fuite, ils ont tué une personne et blessé deux autres.
Aux environs de 7 heures ce lundi 23 avril, des prisonniers se sont évadés de la maison d’arrêt de Ouéléssebougou à 80 km de Bamako. « Ils ont agressé et blessé un surveillant de prison avant de prendre la fuite. C’est une cellule de 43 prisonniers », a indiqué Yaya Samaké, maire de la ville.
Les évadés auraient saisi l’arme du geôlier. « Dans leur fuite, ils ont tiré sur deux motocyclistes et se sont emparés de leurs engins. L’un des motocyclistes a été mortellement touché par balle. Nous l’avons inhumé vers 15h », a informé l’édile de Ouéléssebougou, dans l’après-midi.
« Les enquêtes sont en cours pour déterminer les conditions d’évasion des prisonniers et les fugitifs », a déclaré le lieutenant Mamadou Tanagra, régisseur de la prison de Ouéléssebougou. Le Premier responsable de la structure, le lieutenant Tangara ignore le nombre des surveillants en service au moment de l’opération d’évasion.
« Je viens d’arriver tout de suite (9h 53). Je sors comme ça avec le commandant de brigade pour les enquêtes. D’un moment à l’autre j’aurai toutes les informations », a-t-il ajouté. Selon des informations, le surveillant blessé était seul en service au moment des faits.
Quelques heures après l’évasion, une unité de la Forsat a été dépêchée à Ouélébougou. Les recherches menées avec la brigade territoriale de la gendarmerie locale ont permis l’arrestation de deux évadés, a précisé le maire de Ouéléssébougou, confirmé par une source sécuritaire.
Le commandant de la brigade de la gendarmerie de Ouéléssebougou a assuré que le pronostic vital du surveillant blessé n’est plus engagé.
Maliki Diallo
Que ces bobo$ Quasimodoccidentaux ne confondent pas leur Esmeralda avec Mafalda…
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