La société civile malienne à travers l’ONG Œuvre malienne d’aide à l’enfance du sahel (OMAES) a élaboré un rapport d’évaluation des apprentissages scolaires, intitulé “Bèkungo”. Le lancement officiel dudit rapport a eu lieu le lundi 25 mars 2013 à l’hôtel Mandé.
La cérémonie était présidée par la représentante du ministre de l’Education de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Mme Diallo Fatoumata Bintou Touré, avec à ses côtés Bréhima Allaye Touré, secrétaire général de OMAES.
Le secrétaire général de l’OMAES dans son allocution a indiqué que l’initiative est venue de l’Inde et est présente au Pakistan, Kenya, Mali etc. Il ajoutera que le travail a été fait en rapport avec le département de l’éducation. C’est un processus, dira-t-il, d’évaluation des apprentissages scolaires parce qu’il une éducation de qualité pour des ressources de qualité. “Les organisations de la société civile, à travers l’OMAES, conscientes de la réalité des difficultés qu’éprouvent nos élèves en lecture-écriture et en mathématiques et de la nécessité pour elles de s’impliquer d’avantage en faveur de l’amélioration de la qualité des apprentissages scolaires, ont décidé de s’engager dans un processus de communication et de plaidoyer autour des résultats des évaluations des acquis scolaires avec l’implication des acteurs clés que sont : le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, la société civile, les collectivités territoriales et les communautés à la base”, a expliqué le président Touré avant d’ajouter qu’une large diffusion des résultats de la présente évaluation allant jusqu’au niveau des communautés à la base (dans les villages, les familles et les ménages) pour permettre l’information de tous les acteurs de l’éducation du niveau réel des apprentissages scolaires afin de les amener à s’impliquer d’avantage en faveur d’une amélioration des apprentissages scolaires pour une éducation de qualité au Mali.
La représentante du ministre Mme Diallo Fatoumata Bintou Touré, s’est dite convaincue qu’ensemble, le département et l’OMAES peuvent être à mesure de mener de fructueux échanges d’information et d’expériences pour mettre en place un dispositif efficace de l’évaluation des apprentissages scolaires du premier cycle de l’enseignement fondamental.
Y. C.
Je continu pour dire que nos responsables s’occupent plutôt des prediem qu’ils gagnent que de la qualité des enseignements. Les soient disants innovations sont trop chères pour notre pays. Ells demandent d’énormes moyens et des enseignants bien motivés. Nous ne mettons rien dans la santé d’un enseignant qui tombe malade, il est mal payé, mange mal, comment peut-il se débattre dans ces conditions alors que certains s’enrichissent avec peu d’effort dans l’illégalité et l’impunité? Solution incontournable: La Méthode Syllabique: facilement utilisable chez nous sans déboires pour l’enseignant.
Merci Kosmis, vous avez bien vu. Il faut tout simplement revenir à la méthode syllabique parce que le français restera pour longtemps le ciment de notre unité nationale. Que l’on ne se leurre pas. La langue nationale d’un peuple qui produit, d’un peuple bien travailleur va toujours s’imposer sans outre mesure. Pour exemple lorsque j’étais jeune lycéen, nous nous moquions des camarades qui avaient le chinois comme langue vivante 2. Mais grâce au courage du peuple Chinois, la seule connaissance de la langue chinoise vous donne du job aujourd’hui. Je suis pour le principe que la langue nationale fasse l’objet d’étude au niveau du secondaire et du supérieur. Notre représentant au Nations Unies ne s’adressera pas à lauditoire en L.N. Je suis désolé; quoi choisir? Senara? Bambara?…Qui acceptera quoi?
L’éducation est le levier de tout développement.Elle forme les citoyens de demain .Cers citoyens sont au début au milieu et à la fin de tout processus de développement. Les produits de notre système scolaire ne sont pas compétitifs dans le marché de l’emploi.. Ils sont disqualifiés depuis la formation au niveau du premier cycle (formation de base).Notre école est devenue un champ d’expérimentations où des innovations se bousculent à un rythme effréné sans évaluations. C’est une école prise en otage par des intellectuels véreux qui se soucient plus des profits qu’ils en font que de l’avenir de nos enfants.
Le fils du pauvre n’a plus droit à une formation digne de ce nom car nous sommes dans un système scolaire à deux vitesses: les écoles publiques pour les pauvres et celles privées de grande renommée pour riches. Tous connaissent les maux de l’école malienne mais tous jouent à l’aveugle.
Il est grand temps de se dire la vérité.
Pour corriger la problème de lecture chez nos elèves il faut obligatoirement retourner à la méthode syllabique.
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