Etats généraux de la santé : Le Premier ministre lance les activités

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Le Premier ministre SEM Moussa MARA

Le Premier ministre Moussa Mara a lancé le mardi 15 juillet 2014 les Etats généraux de la santé. C’était en présence du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné, et du Comité national d’organisation des Etats généraux avec à sa tête, Zakaria Maïga.

 

Les activités des Etats généraux de la santé, 1er du genre, ont été lancées le mardi dernier par le Premier ministre, Moussa Mara, à la Primature.

Ces Etats généraux se tiennent après 20 ans de mise en œuvre de politiques de santé, de solidarité et de protection sociale qui ont noté une amélioration modérée et progressive des indicateurs de santé ; un progrès important dans l’extension géographique du réseau des centres de santé communautaire (Cscom) et un renforcement de la responsabilité des actrices et acteurs comprenant une plus grande maîtrise du développement du secteur.

Autres acquis, un renforcement de la solidarité avec l’institutionnalisation de l’Assurance maladie obligatoire (Amo), du Régime d’assistance médicale (Ramed) et des appuis consentis au développement des mutuelles. Cependant, notre système de santé reste marqué par sa faible performance, le bas niveau de qualité des services offerts et le besoin d’efforts importants à faire pour assurer l’accès universel aux soins de santé de qualité.

Les présents Etats généraux de la santé dont le thèmeest intitulé : “Démocratie sanitaire”, seront tournés vers l’identification et la mise en œuvre de leviers novateurs qui contribueront à donner une nouvelle impulsion à nos politiques et programmes de santé dont l’objectif premier, au cours des cinq prochaines années, est de favoriser l’accès d’un plus grand nombre de nos concitoyens à des services de santé efficients et de qualité.

Ils visent cinq actions prioritaires pour le secteur de la santé ; à savoir : moderniser le système de santé, renforcer le système de soins et les grands programmes de santé publique, mettre en  place de nouveaux mécanismes de financement des actions de santé et améliorer l’hygiène publique à tous les niveaux.

Aussi, les EGS, selon sont président, Zakaria Maïga, seront l’occasion de rassembler professionnels de santé, acteurs politiques, entrepreneurs de la santé, représentants d’agences sanitaires, d’associations de patients ou encore de syndicats afin de confronter leurs analyses, points de vue et propositions et cela malgré l’existence de la Loi d’orientation sur la santé et de la Loi hospitalière, la question des droits des patients, en particulier celle de l’accès à l’information et de l’accueil, reste entière dans notre système de soins.

M. Maïga a expliqué que l’objectif de ces activités vise à associer les usagers au débat sur la santé en vue de connaître leurs principales préoccupations en la matière, leurs attentes vis-à-vis du système et de ses acteurs, leur capacité d’investissement sur ses sujets afin de préserver au mieux leur droit.

Les organes de pilotage des EGS sont le Comité national d’orientation (CNO), placé auprès  du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique et les comités régionaux de pilotage (CRP), placés auprès des gouverneurs des régions d’accueil.

Les EGS seront organisés sous forme de forums citoyens en 3 pool, le premier à Kayes qui va regrouper la région de Koulikoro, Bamako et Kayes, le second serait basé à Ségou, il va réunir les régions de Sikasso, Mopti et le chef lieu Ségou. Le troisième sera à Gao et réunira Tombouctou, Kidal et Gao.

Les fora qui débute en août durera trois (3) jours et regroupera une centaine de participants et sera d’un Colloque national en septembre prochain à Bamako qui durera 3 jours où il est attendu entre 200 et 300 personnes. Et le rapport final sera remis au Premier ministre fin septembre.

Le Premier ministre Moussa Mara a salué l’initiative et encouragé l’engagement patriotique des membres du CNO des Etats généraux avant de réitérer tout l’accompagnement du gouvernement à faire aboutir cet exercice important pour notre système sanitaire.

Ousmane Daou

 

 

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1 commentaire

  1. Encore du bla-bla avec ses états généraux sur la santé à ne pas en finir et qui se terminent toujours en queue de poisson. Nous avions besoin des états généraux sur l'homme malien car c'est le problème

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