Tenus les 29 et 30 juillet 2021 au Centre de formation professionnelle de Sénou, les états généraux de la formation professionnelle et de l’insertion ont formulé vingt recommandations visant à améliorer l’employabilité et l’insertion des jeunes. Le premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises avait à ses côtés Bakary Doumbia, ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, François Tirot, directeur de l’Agence française de Développement AFD, non moins chef de file du sous-groupe d’intérêt « Emploi et Formation professionnelle » et un parterre d’invités.
Ces assises de deux jours ont regroupé les acteurs du secteur de la formation professionnelle, les représentants de l’État et des collectivités territoriales. Ils ont mené des réflexions sur des diagnostics qui jettent la lumière sur ce secteur-clé du développement : « Diagnostic organisationnel du sous-secteur de la Formation professionnelle et de l’Emploi ainsi que le Plan de Renforcement de Capacités », « les textes législatifs et règlementaires de la formation professionnelle au Mali », etc.Au nom du groupe de dialogue éducation et formation professionnelle etparticulièrement les partenaires techniques et financiers du secteur de l’emploi et de la formation professionnelle, François Tirot a partagé avec l’assistance sa vision du secteur avant de leur faire part de sa volonté d’accompagnement. Pour lui, les états généraux de la formation professionnelle et de l’insertion marquent un moment important pour le secteur. Ils constituent, a-t-il souligné, un cadre unique d’échange et d’analyse des progrès et des échecs/difficultés afin de mettre en place, sur une base consensuelle, les actions nécessaires au changement. « Les partenaires techniques et financiers voudraient, à cette occasion, réitérer leur engagement à appuyer le secteur de l’emploi et de la formation professionnelle et surtout à voir se concrétiser sur le terrain les actions engagés au profit notamment des jeunes maliennes et maliens », a martelé François Tirot.
S’exprimant sur la symbolique de cette cérémonie, le ministre Bakary Doumbia a indiqué que leur état d’esprit est celui de hisser le message de la formation professionnelle et de l’emploi au cœur de leurs actions de développement.
A ses dires, les états généraux de la formation professionnelle et de l’insertion lui offrent une occasion particulière de partager avec l’assistance, la vision claire de son département sur la formation professionnelle, en l’occurrence la qualification aux métiers de nos ressources humaines en vue de promouvoir leur insertion.
Soufflant dans la même trompette que le ministre Bakary Doumbia, le Premier ministre a précisé : « la formation professionnelle constitue un levier important pour le développement socioéconomique du pays, la doit d’outils de gestion efficients et efficaces permettra de favoriser son développement, de valoriser les sortants des différents dispositifs de formation et garantir leur insertion sur le marché de l’emploi. »A l’issue d’intenses travaux, les participants ont formulé vingt recommandations visant à améliorer le système de formation professionnelle pour l’employabilité et l’insertion des jeunes du Mali.
Dans son discours de clôture, Bakary Doumbia, ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a déclaré que « ces deux jours ont servi à faire un débat sincère, sans complaisance pour améliorer ce qui a marché et ce qui est à améliorer. Les conclusions ici présentées confirment cela. » Il a rassuré sur l’engagement de son département à mettre en œuvre les recommandations formulées.
Bourama Camara