Hier lundi 17 septembre 2018, la circulation était bloquée à Kati. Les jeunes de cette localité sont en colère contre les autorités et ont entamé un mouvement de protestation pour réclamer la construction de la route nationale N°3 (la route Kati-Kolokani-Diema-Kayes) qui est aujourd’hui, comme la plupart des routes au Mali, dans un piteux état. Pour se faire entendre, ils ont dressé des barricades et empêché toute forme d’activité et la circulation des véhicules dans la ville presque pendant toute la journée d’hier.
Hier, les jeunes de Kati ont vigoureusement protesté contre le mauvais état de la route nationale N°3 (la route Kati-Kolokani-Diema-Kayes) qui traverse leur ville. Ils ont ainsi interpelé les autorités et pris l’opinion publique à témoin sur la dégradation avancée du réseau routier dans cette partie du pays qu’ils estiment abandonnée.
Mobilisés dès 8heures, les jeunes de Kati ont barricadé toutes les voies d’accès qui mènent à leur ville. « Trop c’est trop, il y a eu trop de victimes sur cette route. Nous souffrons quotidiennement le martyr pour nous rendre dans la capitale Bamako. Il est temps que cela cesse », explique, un jeune de Kati qui se plaint de ce qu’il qualifie de « je-m’en-foutisme des autorités maliennes ».
Les jeunes de Kati ont interpelé les autorités sur l’état défectueux de la route nationale N°3 (RN3). Selon eux, « les autorités maliennes manquent de volonté » pour l’entretien de ce réseau routier sous régional. C’est pourquoi ils ont lancé un appel au gouvernement malien afin qu’il se penche sérieusement et très rapidement sur le bitumage de cette route qui joue aussi un rôle prépondérant dans l’économie malienne.
Face à la détermination des jeunes, le gouverneur de la région de Koulikoro les a reçus. Par la suite, du matériel et du gravier ont été remis à la mairie afin qu’elle commence les travaux. « Nous saluons tous les jeunes et habitants de Kati ou qui ont quitté d’autres localités pour se joindre à nous à Kati. À l’issue des pourparlers avec les responsables de l’Etat précisément le gouverneur de Koulikoro il a été convenu: l’entretien intégral de la RN3 débute dès aujourd’hui 17 septembre 2018, il ne s’agit pas de déverser les graviers mais de refaire tous les points saillants, voire la route jusqu’à Didieni, les travaux sont confiés pour l’instant à Ageroute…D’ailleurs les travaux viennent de commencer à Kati », s’est réjoui, le porte parole du mouvement des jeunes, Issa Diawara. Mais, ajoute-il, si les travaux ne commencent pas à hauteur de souhait dans un délai de trois jours, nous allons cette fois-ci nous manifester et tout bloquer de Kati à Didieni, voire au delà dès ce jeudi 20 septembre 2018. Issa Diawara a lancé un appel aux autres populations de l’axe routier afin de mener une lutte commune. « Nous restons unis, mobilisés et déterminés jusqu’à la réparation intégrale de cette route. Nous invitons Kayes et les autres localités à se joindre au Mouvement», a-t-il laissé entendre.
M.K.D
Tent que nous ne prenons pas le chemin droit. Dieu ne nous aidera pas.
Étant a l’avance, je prédisais ce probleme depuis des années. Voila l’un des mes posts par rapport a cette situation:
Pkagame 7 Août 2017 at 13:16
“Les maliens sont exposés au quotidien a tous les dangers de la circulation routière. Honte a la soi-disant “AUTORITÉ ROUTIÈRE” et AGEROUTE, deux structures mafieuses d’état qui ne fou.tent absolument RIEN pour construire nos routes…. Or chaque an que le bon DIEU fait la soi-disant “Autorité Routière” collecte rien qu’ au niveau du BNP une bagatelle de près de 50 milliards au nom des ROUTES…sans compter les quelques milliards qu’elle collecte aussi de pesage/péage! Je ne cesse de le dire depuis des ans, cette route de Kati-sanafara-SAME-BAMAKO aller-retour est extrêmement dangereuse de par son étroitesse, état délabré, entassement par de gros porteurs/ camions poids lourds, manque d’infrastructures nécessaires (ponts, élargissement des voies, tunnels, changeurs, feu tricolore, plaques de signalisations etc..). J’ l’ai toujours dit que pour des autorités qui se soucient du bien-être de ses populations, la construction de cette route en une route moderne est la priorité des priorités en terme d’investissement dans l’infrastructure routière au Mali. Ce sont littéralement de milliers des camions gros porteurs (venant du Sénégal, de mines, de la Mauritanie) qui passent par cette route cote a cote chaque jour avec les véhicules légers! Mais hélas! Apparemment nos autorités ne voient rien ici! Il y a même des moments où des camion chutent sur les habitations sous les collines a SAME-KATI!!! C’est une honte pour les autorités de ce pays qui ne se soucient pas du sort de leur population! On doit investir dans l’infrastructure de cette route vitale pour l’économie malienne…. des ponts, tunnels, échangeurs, éclairages publics, passerelles piétons, pour complétement séparer les gros porteur du reste des véhicules…. de badialan-same-kati jusqu’au peage de kati!”
Dire que dans tout ça la soi-disant AUTORITÉ ROUTIÈRE, sous prétexte d’entretenir nos routes, prélève près 60 milliards annuels au niveau du seul Bureau national du pétrole…en plus des quelques 6 milliards qu’elle collecte aussi sur les pesages et péages! Ces structures bidon a savoir l’ AUTORITÉ ROUTIÈRE, AGEROUTE et ANASER doivent être démantelées pour faire place a une nouvelle structure nationale intégrée pour une gestion efficace des routes…, s’il y a encore un minimum du serieux dans ce pays. Il est temps que cesse ce vol organisé d’etat de 60 + milliards annuels sur le dos des opérateurs économiques…au nom des routes alors qu’il n’en est rien! Le VEGAL doit vérifier et auditer ces structures budgétivores bidon afin que ces 60 + milliards puissent être récupérés de leur brigandage et réinvestis correctement dans la construction de vraies routes comme prévu….
Rien que 50% de cette argent soit 30 milliards pouvait reconstruire 60 km des routes a Bamako et aux environs chaque année…mais hélas où part l’argent collecté par “L’AUTORITÉ ROUTIÈRE’?
Dommage que la ville de Bamako soit aussi délabrée et ses routes dégradées a ce niveau alors que ces fonds des routes existent. Les pluies des semaines passéess ont exposé davantage l’état honteux de dégradation des routes de Bamako…c’était littéralement des déluges de boue rouge partout sur tous les grandes artères de la ville. Les routes déjà mal construites et surfacturées par des entreprises incompétentes, en plus de leur dégradation rapide, sont aussi étroites et donc toujours très entassées et dangereuses avec la mixture Bennes- voitures-motos-katakatanis- charrette d’ânes- piétons!
Et le plus gros DANGERS sur ces routes a nid de poules (bombes a retardement): LES CAMIONS TRACTEUR -PLATEAU PORTEURS DES CONTENEURS qui sortent par dizaines a partir de 22 h (l’heure autorisée) !!!!!!!!!! Ces camion si l’on les remarque ne respectent jamais les mesures de sécurité requises pour le placement des conteneurs sur les plateaux-tracteurs … souvent il n y a absolument pas des crochets/piquets de sécurité pour fixer ces conteneurs de façon sécurisée sur les plateaux ouverts….. et la POLICE ne fait rien pour les contrôler….
Or des camions entiers chutent tout le temps sur nos routes a cause des gros nids de poules…. imagine un scenario (que Allah nous en garde amen !) où ces conteneurs non fixés balancent facilement du plateau ouvert quand le camion saute dans un NID de POULE alors que de petites voitures ou de motoristes sont immobilisés en embouteillage aux flanques…..
Pour dire que tous les ingrédients sont réunis pour la catastrophe sur les routes infernales de Bamako (qu’Allah nous en garde)…. et surtout avec une autorité hautement irresponsable et insouciante du bien-être des citoyens!
Les usagers, les pétons (particulièrement les femmes et les enfants) c’est tout le monde qui est sous la TERREUR de la circulation infernale de BAMAKO. Chaque jour que le bon Dieu fait ce sont des scènes macabres d’accident que l’on voit sur nos routes…. et a chaque 2 km c’est un camion ou une voiture pourrie qui est en panne au beau milieu de la route perturbant ainsi l’entière circulation sous le nez de la POLICE qui n y regarde même pas… au lieu d’une grue-remorque de police pour venir enlever avec pénalité le véhicule en panne, ce sont plutôt des mécaniciens que les propriétaires en violation appellent pour venir dépanner le véhicule SUR LA ROUTE …souvent pour plusieurs jours! Le “Maliba” est unique au monde! Quel pays de jungle!
-LES MOTOS DJAKARTAS roulent entre 100 et 140 km/h sous le nez de la police préoccupée sur les collecte d’argent d’”infraction”, d’où 75% des accidents des routes est causé par ces motos qui n’ont ni assurance ni permis de conduire ni casques…
-Les femmes et leurs maris portent 3 a 4 enfant sur une moto comme des sauvages qui pensent qu’ils sont sur le dos d’âne au village alors qu’ils sont sur un missile roulant au milieu des milliers d’autres missiles roulants sur des routes pourries … et tout ça sous le nez de la POLICE dont le dernier souci est le bien-être et la sécurité de ces enfants ….
-Il est a remarquer aussi que la POLICE n’arrête jamais pour l’excès de vitesse a Bamako …ça en dit long sur son état de soucis sur le bien-être des usagers … c’est toujours pour manque des papiers ceci des papiers cela que la Police arrête les usagers ..afin de racketter! Elle ne contrôle jamais non plus le taux de l’alcool des conducteurs, même après un accident….
-Le pays est aujourd’hui inondé de millions de vieux véhicules ramassés des poubelles de l’Europe et des junkyards des USA…pour venir polluer nos airs avec le CO2…et nos autorités médiocres n’ y ont aucune idée … pas de restriction d’age (comme au Sénégal 5/10 ans ) etc… sauf que de se focaliser sur l’argent des dédouanements et laisser entrer des véhicules de 40 et 50 ans etc..
ATTENTION DANGER!
CONSEILS A MES FRÈRES ET SŒURS…méfiez -vous de la circulation de BAMAKO!:
– Si vous avez de maladies cardiovasculaires (tension etc..) évitez/diminuez de conduire a Bamako…. il y a trop de STRESS, DE TENSION ET DES FRUSTRATIONS… trouvez un chauffeur qualifié
– Si vous êtes une personne âgée, évitez de marcher au bord des routes de BAMAKO ou de les traverser sans être accompagnée …, des motoristes et certains conducteurs de véhicule sont comme des sauvages sur des missiles roulants… et il y en a qui sont toujours saouls au volant
– Évitez de mettre vos enfants au dos de motos
-Si vous êtes étranger évitez de conduire si vite …. trouvez un chauffeur qualifié
– Ne sortez jamais tous les jours avec votre voiture de luxe car elle n’y sera pas longtemps
Bravo à la jeunesse de Kati. Dans ce pays il faut lever le ton pour être entendu. Cette route est dans un état piteux depuis des années. Personne ne s’en souci. Et pourtant il y a des élus qui ne pensent qu’à sauver leurs fauteuils. Les législatives s’approchent. Je suggère à la jeunesse de ne pas voter pour des fainéants qui ne voient que l’argent, mais pour des gens qui songent au bonheur de la cité. Il est vraiment temps que les populations ouvrent grandement les yeux. Ces politiciens ne pensent qu’à leurs intérêts et non aux intérêts du peuple. Ils ne font que contester, marcher, critiquer, mais ne posent jamais d’actes concrets. Comment peut-on être responsables de Kati, de Diéma ou de Kayes sans chercher une solution durable à la nationale 3? Mais ils ne cherchent que des places, de l’argent sur le dos du contribuable. Allez-y jusqu’à ce que la route soit réparée durablement.
Mounac, tu verras qu’ils vont aller vite mettre un gros bol de poudre aux yeux des katois en faisant appel d’urgence a leurs entreprises de bricolage pour venir déverser quelque tonnes de pierre
concassée et coller les trous …. c’est ce qu’ils sont habitués a faire toujours sur les routes de Bamako quand çà devient littéralement impraticable ou les présidents étrangers viennent au Mali…et le hic est que ces bricolages que même les maçons du quartier pourraient imiter sont toujours surfacturés par l’aval de l’Autorité ROUTIÈRE en complicité avec l’AGEROUTE! Le premier ennemis des maliens sont leurs propres autorités en charge de leur bien-être environnemental, sécuritaire, sanitaire et social etc..
Chez les Tri¢h€urAméricains les routes sont aussi en pit€ux état(s désunis…)
Bravo les jeunes de Kati. Grand Courage et détermination. Vous vous êtes toujours exprimes vigoureusement au bon moment quand il s’agit de la Cité. Le mouvement citoyen est louable et mérite d’être encouragé. Après la ROUTE RN3. La lutte va continuer pour la réparation de la principale ROUTE QUI TRAVERSE LA VILLE jusqu’a la sortie. Ensuite l’épineux PROBLÈME D’EAU au quartier Sananfara et zone garage. Sur ce point, malgré les efforts du Gouvernement pour l’installation des ROBINETS à travers l’installation Promotionnelle des robinets, on constate des magouilles, des corruptions et du favoritisme à cette Opération par les responsables de la SOMAGEP de Kati. COURAGE LA JEUNESSE DE LA VILLE GARNISON DE KATI. VOUS AVEZ ÉTÉ TOUJOURS BRAVE.
StBko, tu as mis le doigt sur la plaie. C’est réellement ça le problème des routes maliennes. Entre temps le reste de l’argent est détourné au vu et au su de tout le monde. Que Dieu aide ce pays.
Pour ceux qui ont été en Europe et en particulier en Allemagne, l’épaisseur d’une route est au moins 1 mètre de profondeur et on roule dessus sur des dizaines d’année.
Au Mali c’est 3 cm ! et chaque année ont répare et on répare ! Si on ajoute le coût sur 10 ans on peux construire des routes correct qui durent des années !
Construire une route sans fosse de découlement d’eau, c’est comme construire une Maison sans “sous bassement”, une seule pluie diluvienne la maison est détruite !
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