C’est dans le cadre de la mise application de l’état d’urgence décrété par le Gouvernement, et face aux derniers développements de la crise dans le septentrion de notre pays que la Mairie de la Commune IV du District de Bamako a décidé d’apporter un soutien de taille, en réunissant le 17 janvier 2013 toutes les autorités qui gèrent une responsabilité en C.IV. Ce, en vue de prendre des mesures d’accompagnement pour la gestion de la crise.
Les autorités communales ont en effet décidé entre autres: la montée du drapeau national dans tous les services, et l’interdiction des manifestations sur la voie publique.
En vue de soutenir les autorités de la transition dans ce passage obligé de la vie de notre nation, les autorités de la commune IV du District de Bamako ont manifesté leur engagement sans faille à accompagner les Organes de transition dans l’accomplissement de ses objectifs. Voilà pourquoi la C.IV veut vibrer pendant cette période, au rythme de la fibre patriotique en instaurant la montée des couleurs nationales dans tous les services Publics basés dans la commune y compris la Mairie. Pour la bonne application de ces mesures, les adjoints aux maires sont chargés de veiller aux respects stricts de ces injonctions. En ce qui concerne des mesures d’interdictions de toutes les manifestations publiques , de tous les cortèges et autres occupations festives sur la voie publique, les autorités de la Commune IV en ont fait aussi leur cheval de batail en les interdisant formellement dans son Arrêté N°0004 : «En vue de rendre opérationnel l’état d’urgence décrété par le Gouvernement sur toute l’étendue du territoire communal, il est interdit toutes manifestations publiques, tous cortèges et autres occupations festives sur la voie publique jusqu’à nouvel ordre ». Pour l’application correcte de ces mesures, les adjoints au maire, les Commissariats de Police de la commune, les officiers des centres d’état civil, les chefs de quartier et le Secrétaire General de la mairie ont été habilités à faire respecter ces mesures d’ordre. Elles sont entrées en vigueur depuis le 17 janvier 2013.
Il est par ailleurs utile de préciser que tout manquement aux règles édictées peut entrainer des sanctions prévues par le Code Pénal en vigueur. Le respect de ces mesures incombe à tous citoyens épris de paix et de justice en vue d’une sortie de crise rapide sans incident majeure.
Le Comité de Crise mis en place est plus que jamais décidé à informé chaque citoyen de la Commune à travers des campagnes de sensibilisation.
Boubacar SIDIBE
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