Depuis un certain temps, notre société s’effondre. Les valeurs fondamentales de la nation tombent de plus en plus dans l’oubliette. Le récent constat amer est la méconnaissance de l’hymne national du Mali par des Maliens. De surcroît des intellectuels.
Si dans le passé, être Malien était une fierté, aujourd’hui la donne a changé. Pour cause, la déperdition scolaire, l’incivisme et le manque de patriotisme. Auparavant l’hymne national du Mali qui était tant bien que mal chanté par les citoyens qui n’ont pas fréquenté l’école, est difficilement chantée en chœur dans nos universités.
L’école qui était un lieu d’apprentissage est effritée par la mauvaise politique éducative. L’apprentissage des armoiries du pays occupait une place de choix dans l’enseignement fondamental. Mais, avec les changements incessants du système, l’on semble ignorer les principes fondamentaux de l’éducation, notamment l’hymne national du Mali. Certains élèvent l’apprennent à l’éducation préscolaire et d’autres à l’éducation scolaire. Même là, il n’y a pas un problème sérieux. Le hic, c’est l’inapplication de l’hymne. Il suffit de faire un tour dans les établissements les matins pour se rendre à l’évidence. A l’intérieur du pays, certaines écoles s’efforcent à monter les couleurs. Mais à Bamako, la capitale du Mali, rares sont les établissements qui procèdent à la montée des couleurs. Ce qui favorise l’oubli de l’hymne national et le désintérêt des citoyens à la chose publique.
Le constat est amer. Très amer. Un des exemples parmi tant d’autres s’est produit le vendredi 14 décembre 2012 sur la colline de Badalabougou communément appelée Colline du savoir. Lors de la conférence inaugurale de la rentrée académique 2012-2013 de l’Université des Sciences sociales et de gestion de Bamako (Ussgb), nous avons été choqués par cette méconnaissance de l’hymne national par une frange de l’assistance, notamment des étudiants et certains enseignants. Quand il a été demandé de chanter l’hymne national pour ouvrir la cérémonie, il y avait une confusion totale. Certains étaient au premier refrain de l’hymne, d’autres au deuxième. Pareilles situations agacent tout bon citoyen.
La question que l’on se pose maintenant est de savoir s’il faut continuer dans cette bassesse où rehausser à nouveau l’image de notre pays. En tout cas, il n’est pas trop tard pour bien faire. La balle est donc dans le camp des autorités.
Oumar KONATE
C EST PAS AUJOUDHUI QUIL FAUT POSER CES QUESTIONS. CE JOURNALISTE OUBLIE QUE LE MALI EST EN GUERRE QUIL Y A DES PRIORITES.
L’hymne, faudrait peut-être faire une pause, le temps de monter sur les remparts de Gao,Tombouctou, Kidal. On chanterait moins faux!
sui dakor;à travers le sous titrage de lortmmbokou on appri à chanter l’himme du pays;une poignée ne rpresente rien;il lappredront tres biento
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