Elles consistent pour le Médiateur de la République de mener des activités d’information du public, par des moyens de communication appropriés sur les objectifs de l’EID et les modalités de participation aux travaux de l’Espace
En vertu de l’article 16 de son Règlement intérieur, le lancement officiel a lieu 6 mois avant la date du 10 décembre. Ce lancement marque le démarrage officiel des sessions préparatoires qui consistent pour le Médiateur de la République de mener des activités d’information du public, par des moyens de communication appropriés, sur les objectifs de l’EID et les modalités de participation aux travaux de l’EID.
C’est dans ce cadre que le secrétaire permanent de l’EID, Mahamadou Sissoko a animé le vendredi 30 juin au siège de l’institution, la conférence de presse marquant le lancement des activités de la 22ème session de l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID) qui se sont ouvertes le 1er juillet sur toute l’étendue du territoire. L’occasion pour le secrétaire permanent de passer en revue le bilan de la dernière édition et parler des dispositions envisagées cette année. Selon les responsables du Secrétariat permanent les conférences simultanées seront organisées au niveau de toutes les antennes locales du Médiateur de la République. A en croire M. Mahamadou Sissoko, pour la 22ème édition, le secrétariat permanent entend renforcer la communication. L’accent sera mis également sur les langues parlées dans chaque localité, ainsi que la prise en charge dans le programme des nouvelles circonscriptions administratives (Ménaka et Taoudéni). Aussi, les délégués doivent assister les interpellateurs pour éviter les nombreux cas de rejets.
Le secrétaire permanent a, ensuite, tiré un bilan plutôt « positif » de la dernière session de 2016. Sur les 143 dossiers retenus, 15 ont reçu une réponse satisfaisante à la date du 22 juin, ce qui constitue « une satisfaction » selon M. Sissoko. S’il ne peut s’appuyer sur un sondage pour mesurer la confiance de la population pour cet exercice démocratique, il estime que cette confiance se manifeste « par l’augmentation du nombre d’interpellations. Mais aussi en raison de la satisfaction reçue à la suite des dossiers traités ».
Il a ensuite souligné les défis de l’EID. Le premier défi, selon lui, c’est le renforcement des capacités pédagogiques de l’EID pour pallier notamment le nombre élevé du rejet des interpellations et des réclamations. Les chiffres révèlent que sur les 234 dossiers reçus en 2016, 91 ont été rejetés. C’est pourquoi le secrétariat exécutif insiste sur les critères de réception des dossiers « pour que les citoyens sachent comment saisir le médiateur.
DK