Esclavage au Sahel : L’Association TEMEDT and Co exigent plus de justice

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Une conférence sou- régionale sur « la problématique de la persistance de l’esclavage au Sahel : Quel impact sur la construction de l’Etat de droit et de la Démocratie ? » s’est tenue du 8 au10  juin 2013 à l’Hôtel Les Colibris de Bamako. Elle était organisée par l’Association TEMEDT au Mali en collaboration avec SOS Esclaves de la Mauritanie et TIMIDRIA du Niger, membres du réseau ouest- africain de lutte contre l’esclavage par descendance  en partenariat avec la Fondation Rosa Luxembourg, GARI et Anti-Slavery.
TemedtCette rencontre a gagné en messages forts : « Esclavage et pratiques assimilées : Stop » ; « La criminalisation de l’esclavage, un impératif pour l’ancrage de la démocratie » ; « L’éradication de l’esclavage dans la sous-région passe  par une harmonisation des stratégies de lutte en Mauritanie, au Niger et au Mali ainsi qu’à l’élargissement de la base de nos alliés ».

 
Pour la circonstance, Mohamed Ag Akeratane, Président d’honneur de l’Association  de défense des droits humains pour la consolidation de la paix et pour la promotion du développement TEMEDT,  s’est adressé au ministre de la Justice, représenté par le Conseiller technique Alassane Kouyaté. Il s’est exprimé en ces termes : « Monsieur le Ministre, nous savons que vous savez ce que nous voulons, mais c’est un rappel. Ce que nous voulons, c’est l’adoption d’une loi interdisant la pratique de l’esclavage au Mali, poursuivre les auteurs et mettre en place un mécanisme de réparation des vies brisées ». C’est, a-t-il dit, un progrès pour la dignité humaine au Mali afin que la démocratie profite à toutes et à tous.
Cette conférence a permis aux participants de faire l’état des lieux de l’esclavage dans les pays du réseau ouest-africain de lutte contre l’esclavage par descendance, créé en 2007 à Bamako ; de valoriser les expériences des organisations de la société civile en matière de lutte contre l’esclavage. En plus, on a noté une série de recommandations pertinentes et réalistes; notamment  la nécessité de relancer les activités du réseau en vue de lutter contre l’esclavage par descendance en Afrique.
Mahamane Maïga

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4 COMMENTAIRES

  1. Ces gens la, les animateurs de TEMET, tous originaires de Menaka et de Kidal, confondent, peut-etre, le racisme, que nourrissent les touaregs et les arabes a l’egard de tous les noirs, avec l’esclavage qui lui n exsite que selon sa forme moderne( exploitation du faible par le plus fort) mais pas comme ils le consoivent. Je suis d’accord avec Bellah Izo que c’est suspect et curieux de voir quelqu’un qui s est defini comme esclave d un autre, encore au 21 siecle. Pour avoir longtemps sejourne au nord du Mali, j ai pu vous assurer que les bellah, en tout cas la majorite d entre eux, sont loin d etre les esclaves de quelqu un.

  2. j’ai honte d’être bellah car d’autres reclament justice en notre nom pendant que nous ne sommes victimes d’aucune injustice.
    Ceux qui crient “esclavage” sont certainement des complexés ou des chercheurs de place ou des chercheurs d’argent auprès des parténaires.
    Alors, j’en appelle à la conscience de ceux – ci pour qu’ils arrêtent de rançonner les parténaires pour une cause créee de toute pièce.
    En tout cas au Mali, on ne connait pas d’esclaves et d’esclavagistes mais on connait des gens qui sont naturellement des complexés.

  3. Pourquoi YOUNOUSS HAMEYE DICKO <> n’est pas plus actif dans TEMEDT.
    Il s’intéresse plus à la COPAM qui ne va rien lui apporté. Alors que TEMEDT peut lui affranchir un jour.

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