Épouses et maîtresses : Le combat du désamour

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Les relations entre les femmes mariées et les amantes de leurs maris sont électriques. Le moindre contact produit des étincelles.
rnL”homme et la femme sont comme une poignée de main, jamais l”un sans l”autre. Le mariage est prononcé pour le pire et le meilleur. Par conséquent il est sacré. Il est basé sur l”entraide et la solidarité. Si les époux vivent des moments de bonheur, il leur arrive aussi d”endurer des épreuves. Dure est la situation des épouses dont les maris sont infidèles.
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rnHumiliées, battues, insultées par les maris infidèles, elles font l”objet de moqueries et de quolibets de la part des maîtresses de leurs conjoints. Sans compter que la plupart du temps, l”homme se fait invisible dans le foyer.
rnLes souffrances qu”endurent ses dames sont insupportables. C”est ce qui amène certaines épouses à demander le divorce. D”autres préfèrent l”abandon du foyer. Il y en a qui se lancent dans la recherche de solutions à leur problème. Cela les conduit des consultations chez les marabouts. Pour résoudre le problème de façon mystique.
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rnQue pense ces épouses bafouillées du code de mariage de notre pays qui assigne au mari protection et fidélité à sa femme ? La dramatique histoire de H.D suffit comme réponse. Elle vivait avec son mari paisiblement, sans se douter de quelque chose. Car son mari bien vrai qu”il sort régulièrement les nuits est un homme attentionné, toujours aux petits soins pour sa conjointe. Malheureusement pour H.D, son mari qui est un haut cadre a fait un accident. Il était hospitalisé dans une clinique bien renommée de la capitale. Dieu merci il y a eu plus de peur que de mal. Mais le choc était tel qu”il ne reconnaissait personne même pas sa femme qui était à son chevet. Cependant, A.K n”avait que le nom d”une jeune fille dans sa bouche. Il réclamait sans cesse cette fille jusqu”à ce que son médecin demande à ce qu”on fasse appel à celle-ci. Cette dernière était connue de tous sauf de l”épouse du blessé.
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rnPendant ce temps, la personne réclamée par le blessé ne savait pas que son ami avait fait un accident. Elle l”appelait sur son portable sans arriver à le joindre. Car l”épouse voyant sur l”écran du téléphone de son "mon amour", refusait de décrocher les appels de la jeune fille. Mais celle-ci finit par appendre que son ami a fait un accident et que celui-ci la réclamait sans cesse.
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rnLa jeune fille fut introduite auprès de son amant par l”intermédiaire d”un ami de ce dernier. Dès qu”il aperçut sa bien-aimée, A.K qui était couché se redressa et la serra contre lui devant toute l”assistance y compris sa femme. A.K. n”avait reconnu personne jusque là. "Je ne sentais plus mes jambes, et mon coeur battait très fort", témoigne H.D encore sous le choc de cette scène cocasse dont il fut l”acteur principale.
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rnDésemparée. La jeune fille décida de rester au chevet de son amant avec lequel elle causait et riait en présence de l”épouse légitime. Furieuse, H.D voulut mettre fin à son calvaire en interdisant à l”amante de son mari de ne plus mettre les pieds dans la clinique. Mais peine perdue car au lieu de l”amante, c”est H.D qui s”est vue congédiée par le médecin avec l”accord du blessé. Le médecin lui signifia qu”il devait arrêter de rendre visite à son mari pour le bien de celui-ci. H.D n”arrive toujours pas à pardonner cet affront de son mari. Car à son grand malheur, son mari a été assisté par sa maîtresse qui a l”âge de ses enfants jusqu”à son départ pour la France. "C”était humiliant et dégoûtant. Je n”en croyais pas tant le coup était dur et inattendu", explique notre interlocutrice qui ajoute que son mari ne lui adressait plus la parole à son retour de Paris. "Il rentre et sort quand il veut. Quand je lui demande où il va, il me répond que c”est inutile de lui demander car je sais très bien où il va", soupire-t-elle.
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rnNotre interlocutrice souffre beaucoup. Elle est convaincue que ses relations ne seront plus comme avant avec son mari. Son conjoint ne cesse de lui répéter qu”il tient à prendre une seconde épouse. "Il ajoute qu”il se mariera avec ou sans mon consentement. Il me dit : ”J”aime cette fille et je n”ai besoin de ni l”aide ni du soutien encore moins de la bénédiction de personne", souligne H. D, désemparée. "Que faire ? J”accepte cette fille ou je divorce. Je n”ai pas d”autre choix. Je sais que je ne vais pas abandonner mon foyer à cause d”une opportuniste", martèle-t-elle.
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rnB.T vit un calvaire dans son foyer. Son mari courtise une fille de leur quartier. Cette histoire empoisonne sa vie. B.T ne peut plus sortir car cette dernière et ses copines ne lui font subir des moqueries et des injures. "Il suffit que je sorte pour qu”elles commencent à ricaner. Le pire est que mon mari est au courant de tout", se plaint celle qui est actuellement au bord du divorce. Elle avoue qu”elle n”en peut plus. "J”ai cru qu”avec le temps, mon époux prendra conscience et se ressaisira. Mais malheureusement tel n”est pas le cas", se lamente-t-elle. En attendant une solution son mari et sa maîtresse s”affichent au grand jour sans aucune considération pour son épouse.
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rnÉpouses possessives ? Les hommes n”ont pas le même jugement sur la question. Amidou Keïta pense que c”est juste une question d”éducation et de responsabilité. Pour lui, tout le monde a sa part de responsabilité. Il pense que les femmes sont possessives. "Elles veulent coûte que coûte savoir les raisons des sorties nocturnes de leurs maris. Il y en a qui ne se contentent pas de fouiller les affaires de leurs maris ou de consulter son portable dès qu”il tourne le dos. Elle va jusqu”à suivre leurs époux sans se rendre compte qu”elles se font du mal. Ainsi elles mettent en danger leur couple car elles ne peuvent que s”en prendre à elles-mêmes si jamais elles découvrent quelque chose", argumente-t-il.
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rnQuant à Boubacar Coulibaly, vendeur de chaussures au Grand marché, il pense que c”est un faut débat. "Le monde a été toujours ainsi il suffit de s”assumer et d”être responsable", soutient-il, ajoutant que l”homme peut bien faire ses combines dehors tout en respectant sa femme.
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rnCes hommes doivent savoir qu”a travers cette attitude, ils mettent en péril à la fois leur crédibilité dans la société mais aussi l”éducation de leurs enfants. Car les enfants sont les principales victimes des mauvais comportements des parents.
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rnMariam A. TRAORÉ
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