Trois points étaient à l’ordre du jour de cette rencontre des acteurs de l’environnement. Il s’agit : d’échanger des informations sur le processus d’alignement des PAN au Mali ; des informations sur la feuille de route des programmes d’actions nationaux, au plan cadre stratégique décennale 2008-2014 ainsi que la présentation de la synthèse de la revue des PAN du Mali CSI-GDT Mali.
Ainsi, le but de cet atelier consiste à répondre aux orientations de la stratégie décennale et de transformer le PAN/LCD en un document de stratégie intégré dans les cadres nationaux d’investissement du Mali. Adoptée le 17 juin à Paris, signée par le Mali le 15 octobre 1994 et ratifiée une année plus tard, cette convention se base sur les programmes mise en place à l’échelle nationale dans la lutte contre la désertification.
Par ailleurs, pour mieux renforcer la mise en œuvre de cette convention, les parties signataires ont décidé d’adopter un plan-cadre stratégique décennale 2008-2018, qui est de mettre en place un partenariat mondial afin d’enrayer et de prévenir la désertification et la dégradation des terres et d’amoindrir les effets de la sécheresse dans les zones touchées dans l’optique de concourir à la réduction de la pauvreté et au respect durable de l’environnement.
Lors de son allocution le Directeur Général de l’Agence de l’environnement et du Développement Durable (AEDD), Mamadou Gakou a déclaré que la convention est le premier instrument international juridiquement contraignant qui met en évidence l’engagement des parties à élaborer des programmes d’actions de lutte tant sur le plan national, sous régional et régional, tout en soulignant que le Mali a élaboré et validé son programme à l’instar des autres pays depuis 1998.
Selon lui, l’alignement des PAN à la PCSD contribue activement à l’identification des insuffisances régionales clés dans les programmes de protection de l’environnement et propose des initiatives de haute priorité pour inclusion dans le plan d’action de lutte contre la désertification. De même, il a expliqué qu’il est indispensable que les acteurs partagent une même vision globale du processus, des objectifs communs, des enjeux collectifs, ainsi que des moyens à mettre en place pour l’arrimage du CSI-GDT au PCSD (2008-2018).
Ousmane Baba Dramé