Entretien avec Zalyatou Maïga, reine de la beauté malienne : « Il est hors de question qu’il y ait une partition du pays »

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 Vous avez été élue Miss ORTM 2012. Quelles sont les activités que vous menez pendant votre mandat dans le cadre de la paix vu la situation actuelle du pays ?

Pour l’instant il y a eu une conférence de presse et une marche était prévue pour sensibiliser l’opinion sur le problème, faire passer le message par rapport à cette tragédie qui nous affecte tous. Il est hors de question qu’il y ait une partition du pays, il faut l’unité. Des tueries ont touché des populations innocentes qui ne demandent qu’à vivre en paix dans les localités cibles de la rébellion. Nous avons des connaissances qui ont été victimes des agresseurs, d’autres non. Pour moi les armes ne résoudront rien. Comme je l’ai dit, il ne faut pas tuer les gens sinon ce sera coup pour coup.

Quels sont les changements qui se sont opérés dans votre vie après votre sacre?

Le titre de Miss change tout financièrement. Je présente actuellement une émission sur la nouvelle chaîne malienne. J’aurais voulu qu’il ait plus de changement, c’est petit à petit.

La couronne ne joue-t-elle pas sur vos études ?

Non, j’ai un emploi du temps fixe. Cela ne joue pas là-dessus, mais tout le monde te regarde autrement.

Que pensez vous du 8 mars ?

Le 8 mars c’est notre fête. Bonne fête à toutes les femmes, celles du Mali et du monde entier. C’est une preuve de plus de montrer la valeur de la femme au monde entier.

Votre mot de la fin?

Je demande à toutes les femmes de se rendre belles, de se faire valoir, de ne pas préparer, de ne pas faire de travaux ménagers, même si être une femme demande cela. Etre femme ce n’est pas le physique seulement mais aussi l’intellect.

Réalisé par Alima Touré  

 

FATOUMATA DOUMBIA, ETUDIANTE A LA FLASH LETTRES MODERNES

 «La lutte des femmes n’est pas  un combat pour un égalitarisme ou un antagonisme aveugle avec les hommes, avec lesquels nous constitutions un tandem inséparable »

 Lauréate de la première édition du concours «Plume au Féminin», Fatoumata Doumbia nous a reçu chez elle à Sébénikoro pour parler de la journée internationale de la femme.

Pour elle, la célébration du 8 mars, journée internationale de la femme,  va en droite ligne de la promotion de la femme, du rôle de la femme comme actrice au développement. L’étudiante à la Flash s’érige contre ceux qui pensent que la lutte des femmes est un combat pour un égalitarisme ou un antagonisme aveugle avec les hommes. Elle indique que les hommes et les femmes constituent un tandem inséparable.

« En fêtant le 8 mars, nous magnifions les femmes en les exhortant au travail », a-t-elle poursuivi. Elle invite ses mamans, tantes et sœurs à s’impliquer davantage au processus développement du pays, afin que le moteur du Mali prenne un certain dynamisme.

La jeune étudiante salue la représentation de plus en plus considérable de femmes dans l’appareil d’Etat et encourage ses mamans et tantes qui ont eu le courage de briguer la magistrature suprême. Elle a cité surtout ses deux « esclaves », Mme Sidibé Aminata Diallo et Aminata Niamato Sidibé. L’histoire retient que Mme Sidibé Aminata Diallo a été la première femme candidate à une élection présidentielle au Mali. Quant à Aminata Niamato Sidibé, elle est en lice pour la présidentielle de 2012.

Avant de terminer, Fatoumata Doumbia a adressé des prières à ses sœurs du Nord de notre pays, qui souffrent dans leur chair et leur âme, des feux de ce conflit ignoble, à elles infligés par des bandits sans foi ni loi. Elle  invite les autorités à prendre toutes les mesures adéquates pour que les femmes déplacées soient traitées avec le plus grand respect.

A.M

 

AWA TRAORE : REALISATRICE DE FILM

« Le cinéma est une passion pour moi »

Réalisatrice de film, Awa est chargée aussi de la distribution et de la promotion du 7ème art.  Elle a commencé par la réalisation. Elle a fait un premier film  documentaire intitulé Waliden qui est sorti en 2009. Depuis elle est dans l’écriture et dans beaucoup d’actions culturelles. Elle pense que dans tous les domaines il y  a des contraintes. Pour le film, elles sont liées surtout à la visibilité, à l’argent, à la promotion du film. Elle arrive à s’accrocher et à se dépasser pour faire ce qu’elle veut réaliser. Si Dieu lui accorde longue vie, elle souhaite faire beaucoup de films. Ce ne sont pas les sujets qui lui manquent en terme de documentaires, pour les montrer aux gens. Son métier, est pour elle plus qu’une vocation : « Quant je suis dans la salle pour montrer un film aux gens, c’est n’est pas le film que je regarde, c’est le regard de ces gens qui regardent le film qui m’impressionne et qui me donne plaisir. Le cinéma est une passion pour moi ».

Tourné en 2009, Waliden est un film documentaire de 52 minutes  sur l’adoption traditionnelle des enfants. Elle vient de finir un court métrage qui fait le portrait d’une petite fille bozo et raconte sa journée. Elle est en train d’écrire d’autres films qui vont bientôt voir le jour.

Femme et cinéma, ce n’est pas un tandem donné, ni gagné d’avance. Comme elle, les femmes doivent savoir chercher ce qu’elles veulent, et ensuite se battre.

« Chacun à sa façon de fêter le 8 mars, je suis heureuse de célébrer le 8 mars cinématographique, avec un film à l’appui. C’est ma petite pierre que je pose pour la célébration du 8 mars dans mon pays.

J’appelle tous les bamakois à venir voir ce film, la correspondance, qui montre un état de fait », nous a-t-elle confié pour mot de la fin.

AM

 

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Dans notre societe, une famme qui ne fait pas de travaux menagers ne merite pas un foyer conjugal. La miss doit revoir cette idée.
    … et waritiki, il faut tjr mettre du l’eau dans ton vin pour ne pas dire de n’importe quoi. avoir 18ans ne veut pas dire qu’on ne connait rien mais penser qu’on ne connait rien à 18ans c’est ça la sottise.

  2. mr les journalistes il y a eu des morts dans cetteguerre et vous permettez de demander l avis de miss ortm un fille de 18ans qui connais rien dans la vie quelle honte il des gens plus conserné qui parle pas votre devoir ses d aller voir ses personnes là comme le premier ministre on ne ses même pas si il y a un premier ministre au mali

  3. “Je demande à toutes les femmes de se rendre belles, de se faire valoir, de ne pas préparer, de ne pas faire de travaux ménagers, même si être une femme demande cela. Etre femme ce n’est pas le physique seulement mais aussi l’intellect.” je ne comprend pas la reflexion. Est ce à dire que quant on est intellectuel on ne doit pas faire les travaux menangés. Si c’est le cas, pourtant nos maman on bien jonglé les deux. Merci Maman.

    • mr les journalistes il y a eu des morts dans cette et vous permettez de demander l avis de miss ortm un fille de 18ans qui connais rien dans la vie quelle honte il des gens plus conserné qui parle pas votre devoir ses d aller voir ses personnes là comme le premier ministre

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