Le mariage n’a presque plus de sens de nos jours. Selon certains juristes les divorces se sont multipliés dans ces derniers temps. Constat : ce sont les femmes qui les demandent de plus.
Autrefois en Afrique et plus précisément au Mali, c’est les parents qui s’occupaient des mariages. Il s’agissait pour eux de prendre en compte quelques critères allant à la classe sociale des futurs mariés. Les parents proposaient directement la femme au petit garçon au mariage. Sans contestation aucune, le jeune garçon se contente du choix des parents. Mais avant de proposer la femme, les parents se renseignent sur sa situation sociale, c’est-à-dire son ethnie et son éducation.
Le non de bi denw !
De nos jours, la situation a changé dans la quasi-totalité de nos pays. Les jeunes ont dit’’ NON’’ aux mariages arrangés et disent ne vouloir se marier que selon leurs propres goûts, leurs propres critères. Or, lorsque c’était les parents qui choisissaient le partenaire ou la partenaire de leurs enfants, il n’y avait presque pas de problème. Il y avait l’entente et la cohésion et le nombre de divorce se comptait au bout des doigts. En ce temps, les femmes étaient victimes de tout genre de sévisse, et malgré tout elles demeuraient soumises et obéissantes parce que, en ce moment là, on croyait au faite qu’une femme obéissante aura des enfants bénis. Tout cela hélas, les jeunes disent vouloir faire comme bon leur semble, il y a plus de problèmes qu’auparavant. L’infidélité et les trahisons sont devenues le passe temps favori de nos jeunes couples. Ils se marient soit disant qu’ils s’aiment et finissent par se tirailler, se martyriser pour finir devant le juge. En vérité les jeunes couples se sentent si libres, qu’ils en oublient nos valeurs et principes. Ils sont devenus si modernes qu’ils bafouillent leurs propres identités. Comme le dit un adage de chez nous « à force de vouloir ressembler à l’autre, on perd son identité». Nous n’avons ni les mêmes coutumes, ni les mêmes principes et ni les mêmes visions que ces gens-là. Autrefois les jeunes filles se trouvaient dans les maisons chez leurs parents, aujourd’hui c’est dans les bars et night clubs et sur les places publiques qu’elles font la queue. C’est dans les boites de nuit, dans les rues ou sur le net que se font les rencontres. Et les mariages sont devenus ceux des intérêts.
Nos parents quant à eux pensaient que le mariage était une chose très importante et qui ne devait pas être prise à la légère.
Quand l’internet sert de Maire
Les rencontres sur le net sont devenues monnaies courantes dans nos sociétés. Les jeunes se connaissent là et se laissent là. Les réseaux sociaux continuent à dégrader nos mœurs. N’est-ce pas là la plus grande des légèretés que de construire son avenir sur des mirages. Nombreuse sont les jeunes filles qui ont été déçues après avoir rencontré des personnes sur le net. Elles se marient et partent en occident à la rencontre d’une personne qu’elles ne connaissent ni d’Ève ni d’Adam. Ça tourne au vinaigre et le divorce s’en suit. Cette situation amène parfois d’autres à se verser dans la prostitution.
En tout cas, il est vraiment temps pour la jeunesse d’aujourd’hui de ne surtout pas mettre dans les tiroirs nos us et coutumes.
Fatoumata Labassou Touré