Elles ne font pas de bons chefs. Elles donnent une mauvaise image d’elles-mêmes. Elles passent cinq heures par jour à échanger des ragots. Elles répètent un secret après seulement 32 minutes. Elles harcèlent de plus en plus les hommes… Rassurez-vous : ce n’est pas Maliba-info qui le dit ! Mais des scientifiques et chercheurs avec chiffres à l’appui.
Le désormais nouveau code des personnes et de la famille du Mali est diversement interprété par les associations de défenses des droits de l’Homme et de la femme en particulier. Elle consacrerait un véritable recul des droits de la femme. Mais pour le législateur, il s’agit plutôt d’un « juste milieu » au regard des spécificités de notre société et de la prépondérance de la religion dans les mœurs. Les conservateurs Maliens, estiment en effet que la femme jouant quand bien même un rôle déterminant dans la stabilité société et dans le foyer en particulier, ne saurait cependant être l’égale de l’homme, lequel, à leurs yeux, demeurent le chef auquel elle doit soumission et obéissance conformément aux préceptes religieuses et aux valeurs sociétales. En clair, et en croire ces gardiens du temple, la femme n’est pas prédisposée à exercer certaines activités et jouer des rôles initialement dévolus à l’autre sexe. Et vice-versa. En somme, chacun doit rester dans ses marges, celles à la fois prescrites par le Divin et par les ancêtres.
Il s’agit donc de l’éternel conflit entre tradition-religion et modernité. Un antagonisme qui ne date évidemment, pas d’aujourd’hui. Mais qu’en pense la science moderne ou, du moins que pense-t-elle des «préjugés» et «stéréotypes» des conservateurs maliens à l’endroit de la femme en général et celle moderne en particulier ?
Nous avions sélectionné, à travers les revues spécialisées, les résultats de recherches et enquêtes menées par des experts et autres sommités dans le monde. Accrochez-vous, ca va secouer et faire mal, très mal !