Dans son discours de prestation de serment, le 4 septembre dernier au centre International de Bamako, le nouvel homme fort du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, n’a pas manqué de faire cas des inondations mortelles qui ont mis tout le Mali en deuil. Dans un langage très ferme, Il a promis de mener des enquêtes quant aux raisons d’une telle catastrophe. Cela aurait atténué la colère de bon nombre de citoyens qui pointait du doigt les autorités de transition.
Aucune considération de celles-ci à leur endroit, aucune présence d’un membre du gouvernement cette nuit aux chevets des sinistrés ni par compassion, ni pour évaluer les dégâts.
Cette promesse de la part de IBK, est bien et très bien d’ailleurs vu le désordre qui règne dans la capitale malienne surtout en matière d’urbanisme.
Mais ce qui taraude toujours les esprits et sur laquelle les maliens attendaient la position de IBK, c’est l’agression du président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, jusque dans ses bureaux de Koulouba par des hommes se réclamants du camp des putschistes. La honteuse image et la plus sombre sur le Mali a fait le tour du monde suivi des déclarations internationales qui prouvent le peu de sérieux des maliens.
Dioncounda, à son retour de la France où il était allé se soigner, dit avoir pardonné ses agresseurs. Mais cela suffit-il ? Car l’acte est inadmissible. En plus de l’agression du président, Koulouba a été vidé de ses biens. Il faut forcement des enquêtes pour non seulement identifier les ténors de l’agression mais aussi ceux qui ont volé les biens publics.
B.Y
c’est Blaise qui vous a volé, c’est à Ouagadougou, venez chercher, puisque vous nous détester tant, on va vous aider à avoir plus de haine pour nous
on deteste blaise et vous autres a peur de lui depuis plus de 23 ANS 😀
L’enquête sur cet acte horrible est incontournable. Il n’y a pas de prescription possible malgré le “pardon” personnel de Dioncounda. C’est l’Etat malien qui doit demander des comptes aux agresseurs mais surtout à leurs commanditaires avant de les punir avec toute la severité des lois républicaines en vigueur.
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