L’Institut national de la statistique (INSTAT) a présenté hier lundi 30 décembre 2013 le rapport de la 2e édition de l’enquête modulaire et permanente auprès des ménages (EMOP). C’était à la Maison de la presse en présence du directeur national de l’INSTAT, Seydou Moussa Traoré.
Les résultats de la 2e édition de l’enquête modulaire et permanente des ménages ont été présentés hier par l’INSTAT. C’était lors d’une conférence de presse animée par le directeur national de l’institut, Seydou Moussa Traoré. Les informations fournies par cette enquête sont relatives aux thématiques de la démographie, du logement, de l’éducation, de la santé, de l’emploi, de la sécurité alimentaire, les dépenses de a consommation, etc.
Pour le conférencier, les résultats obtenus de l’EMOP sont significatifs au niveau des huit régions et du District de Bamako. A l’en croire, l’EMOP est l’un des outils principaux pour l’amélioration des conditions de vie de la population car, elle permet de fournir des informations en temps réel pour mieux orienter les politiques de développement du pays. D’où l’objectif de EMOP qui est de recueillir un large éventail d’indicateurs socio-économiques nécessaire pour suivre et évaluer les progrès réalisés dans l’amélioration des conditions de vie des ménage.
Le rapport de l’EMOP de cette année montre que le taux de la pauvreté est estimé à 45 % de la population. C’est le milieu rural qui est le plus touché par le phénomène avec 51 % de pauvres. Pour éradiquer cette tendance, il faut un effort d’investissement de plus de 192 milliards de F CFA.
Il ressort de cette enquête que 81 % des ménages ont accès à l’eau potable en 2011 contre 69 % en 2001. En termes de l’hygiène, la chute est remarquable, elle passe de 29 % à 13 % entre 2001-2011. Quant au taux d’électrification, il a passé de 8 % en 2001 à 21 % en 2011. L’alphabétisation a fait un progrès considérable, elle a passé de 21 % en 2001 à 33 % en 2011.
Selon le rapport de l’EMOP, 74,6 % des personnes âgées de 15 à 64 occupent un emploi ou en recherchent sur activement sur le marché de travail. Les femmes sont moins actives que les hommes dans ce domaine.
Le conférencier a fait savoir que ce rapport est le bilan de quatre passages des enquêteurs dans l’année soit un passage à chaque trois mois. Et que la réussite de ces enquêtes est due à l’appui financier de la Suède.
Youssouf Coulibaly