Même s’ils estiment que la sécurité s’est améliorée depuis le début de la transition, des Maliens, majoritairement, veulent un gouvernement de consensus pour la levée de l’embargo.
Voilà les conclusions des rapports de l’Observatoire citoyen contre l’impunité et pour la redevabilité (Occipre) d’Amnesty International, rendu public, vendredi dernier, à la faveur d’une conférence de presse sur le thème : « La lutte contre l’insécurité et le respect des droits humains, l’état de la question au Mali ».
Cette rencontre avec les hommes de médias a permis aux responsables d’Amnesty international de mettre en exergue la problématique de la réponse judiciaire aux violations des droits humains commises dans le contexte de conflit armé au Mali.
II agit notamment du sondage d’opinions Xensa sur la perception des citoyens maliens eu égard à l’évolution de la transition.
Dans ses rapports d’enquête d’opinion, Amnesty International indique que plus de 1500 personnes ont répondu au sondage dont 39% des répondants étaient des femmes et 61% des hommes. Ils étaient de toutes catégories d’âges confondues et toutes les localités du Mali ont été touchées par l’étude, y compris les zones à risque d’insécurité.
« L’étude a été conduite au moment où le délai de la transition a été prolonge pour une durée de 24 mois à compter du 26 mars 2022, par un décret présidentiel en date du 06 juin 2022 au lendemain d’un sommet de la Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui devrait statuer sur le sort des sanctions qui pèsent sur le Mali », précise Youssouf Poudiougou, assistant du projet à Amnesty International.
Selon lui, 74% de la population malienne estiment que la sécurité s’est améliorée depuis le début de la transition sur une grande partie du territoire du Mali et 80,10% des personnes interrogées estiment que le gouvernement doit tout faire pour trouver un compromis avec la Cedeao afin d’obtenir la levée des sanctions pour sortir le Mali de la crise économique et financière.
« 31,17% des enquêtées estiment que le délai restant pour la transition doit être compris entre 18 et 24 mois et 30, 48 % pour plus de 24 mois et 65,62% des personnes interrogées estiment qu’il faut gouvernement de consensus pour la réussite de la transition », explique-t-il.
De la violation des droits humains
Le rapport Sira, un projet du consortium d’Amnesty international, sur les violations des droits humains au Mali, présenté à la presse, dit que les observateurs ont documenté 1529 incidents d’atteintes aux droits humains. Les différents incidents ont touché plus de 1496 victimes dans 550 localités sur toute l’étendue du territoire national.
« Les régions les plus affectées sont Monti (5883), Gao (318), Ségou (216), Bamako (116), Tombouctou (97) Sikasso (66), Kayes (48) Koulikoro (33) et Kidal (29) », souligne Youssouf Poudiougou.
Il ressort de l’analyse de ces données que la majorité des droits humains atteintes enregistrées dans ces régions concernent les droits civils et politiques (773 cas) et les atteintes aux autres catégories de droits sont au nombre de 697 cas.
« Le rapport Sira révèle une augmentation de violations liées à liberté d’expression et un
rétrécissement progressif de l’espace civique courant le premier semestre 2022 », dira M Poudiougou.
A noter qu’Occipre a se bat pour la diminution de l’impunité des violations des droits de l’homme, des crimes économiques et des cas de corruption au Mali. L’emploi de la technologie
digitale et mobile, facilite le monitoring collectif, la veille citoyenne et le plaidoyer commun pour la
redevabilité et un accès à la justice.
Il dispose trois plateformes technologiques à ce jour. Sira (Système intégré d’alerte, de rapportage et d’analyse), Xensa, pour le monitorage de la transition et la réalisation des études d’opinion sur la gouvernance et les sujets connexes.
« En plus des organisations membres du consortium, le projet est mené en partenariat avec plus d’une dizaine d’organisations maliennes. Ce qui montre le caractère inclusif du projet et le besoin présumé du respect des droits humains au Mali », précise Yousouf Poudiougou.
Adama DAO
Les pays de la sous-région souffrent. Toute la dynamique économique inter-états est grippée et même les citoyens du fait de l’Aid el Kebir sont en difficulté d’approvisionnement en mouton indispensable pour le sacrifice d’Abraham , un precept incontournable. Moralement, en Maliens, cet état de fait nous fait mal. Faisons fi de tout ça, de ce bras de fer, s’expriment en Ping-pong diplomatique, pour soulager les innocentes populations de la communauté Ouest Africaine, une communauté de destin….que rien ne saurait dissocier. Nous avons été agréablement surpris d’apprendre que les autorités maliennes, de façon unilatérale aient autorisé l‘’exportation du bétail, decision qui aurait agréablement surpris les citoyens de la sous région qui ne tarissent pas de gratitude et de bénédiction, pour encore dire sinon rappeler que le Mali est une partie de tous ces pays.Une chose est sûre, nous assistons à l’éveil des consciences, à son émancipation par ces négations de fait. Negations, qui en les fédérant avec sagesse, porterons très loin le continent dans sa destinée…
Je ne savais pas que le bétail aussi était touché par l’embargo. On nous avait dit que le bétail, l’alimentation, les médicaments et les biens de première nécessité ne seront pas touchés par les sanctions. 💡💡💡
Les vendeurs d’illusions menteurs choguellistes ne veulent pas la levee des sanctions. Ils n’ont aucun programme de developement. Leur mentor chogeul qui est l’eleve de poutine a eu une note de 3% en deca de la moyenne de redoublement.
La fin de l’embargo est egale la fin des menteurs choguellistes.
En effet Adama Dao est une honte, un apatride et un vaurien!
ce sondage est basé sur quels critères .
dire que plus de 30% des Maliens souhaitent que leur pays soit sous embargo?
c’est très grossier.
cela équivaut à s’auto-flageller, se punir, se priver , se faire souffrir…
c’est contre nature.
C’est pas la nature du Malien.
Tous les Maliens sont favorables à la levée de l’embargo.
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