L’Union malienne des aveugles (UMAV), en collaboration avec l’UNICEF, a organisé lundi dans ses locaux une session de formation et d’information à l’intention des enseignants des écoles d’accueil des Centres d’animation pédagogique (CAP) de Faladié, Banankabougou, Djelibougou, Banconi et Lafiabougou.
Le président de l’UMAV, Moumouni Diarra, en a présidé la cérémonie d’ouverture en présence de la coordinatrice du Programme national de réadaptation à base communautaire pour les personnes handicapées, Mme Coulibaly Fatoumata Dicko, et du coordinateur du projet d’éducation et culture des enfants malvoyants de l’UMAV, Yéhia Touré. La session a entrepris d’inculquer aux participants les techniques d’enseignement des enfants malvoyants et les conventions des Nations Unies relatives au droit des personnes handicapées. Les participants ont, par conséquent, durant les trois jours de la session appris la meilleure façon d’enseigner aux enfants malvoyants. La session a ainsi permis de consolider et de diversifier la formation des enseignants et professeurs intervenant dans l’enseignement des enfants malvoyants. Selon Moumouni Diarra, cette formation procède aussi de la volonté de l’UMAV d’étendre son champ d’action dans le District de Bamako.
La coordinatrice du programme national de réadaptation à base communautaire pour les personnes handicapées, Mme Coulibaly Fatoumata Dicko, a insisté sur l’importance de l’éducation dans la réinsertion sociale des personnes handicapées qui commence d’abord par la scolarisation des enfants sans exclusive. Pour le coordinateur du projet d’éducation et culture des enfants malvoyants de l’UMAV, Yéhia Touré, les enseignants constituent les premiers acteurs du droit à l’éducation des handicapés visuels. À la fin de la formation, les participants doivent être en mesure de détecter les enfants malvoyants et de les référer au centre d’accueil approprié. En partenariat avec l’Union africaine des aveugles, l’UMAV a mis en chantier un projet d’éducation à Ségou et Gao lequel prendra fin en 2014. Elle prévoit, après la phase pilote, d’étendre ce projet soutenu par l’ONG Sight Savers international à l’ensemble du pays.