Du 27 au 28 avril 2013, s’est déroulé dans la salle Awa Kamissoko du Centre international de conférence de Bamako (Cicb) un atelier national d’élaboration de la contribution de la société civile au plan de relance durable du Mali.
Cette rencontre rentre dans le cadre de la contribution des acteurs de la société civile avant la grande rencontre de Bruxelles prévue le 15 mai 2013 pour apporter une rescousse au Mali. On notait à cette cérémonie, la présence du ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, Me Demba Traoré et de son homologue de l’Environnement et de l’assainissement, Ousmane Ag Rhissa. Ils étaient entourés de l’ambassadeur de France accrédité au Mali, Gilles Huberson et du représentant de l’Union Européenne, Bertrand Soret et du président du Forum des organisations de la société civile, Mamoutou Diabaté.
«Il y a plus d’un an, la République du Mali a été bouleversée par une crise politique, institutionnelle et sécuritaire qui a remis en cause sa capacité interne à faire face à ses obligations, à ses responsabilités, notamment auprès de la population. L’année 2012 et la période de transition qui s’en est suivie a été difficile. Mais vous conviendrez avec moi qu’il faut maintenant aller de l’avant et unir nos forces pour réfléchir aux leçons à tirer de cette crise particulière avec la situation sécurité nouvelle grâce à la France, à nos amis africains et maintenant avec la nouvelle résolution de l’ONU. Toute chose qui permettra de réinventer de vivre ensemble et de construire un Etat malien uni, réconcilié et ancré dans un système de gouvernance démocratique qui lui correspond», a déclaré Bertrand Soret.
Selon lui, le Mali fait aujourd’hui face à de nombreux défis tels que : garantir l’intégrité et rétablir l’autorité de l’Etat sur tout le territoire national, rapprocher l’Etat et ses structures des préoccupations des citoyens en s’assurant de l’effectivité de ses programmes et en mettant en place des mécanismes effectifs pour que l’administration soit comptable devant les citoyens, a-t-il souligné
A l’en croire, la conférence du 15 mai à Bruxelles, permettra de faire part, «à l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux engagés au Mali, de votre vision par rapport à une sortie de crise définitive et à l’amorce d’un développement socio-économique inclusif pour le Mali».
L’ambassadeur de France au Mali a salué cette initiative des organisations de la société civile pour enclencher un autre développement pour le Mali.
Le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, Me Demba Traoré, a salué l’accompagnement de la France et de l’Union Européenne.
Pour le président du Forum, Mamoutou Diabaté, «la société civile retient que c’est la faiblesse de la gouvernance démocratique et de l’Etat de droit qui a entraîné le Mali dans une situation de crise de confiance entre le citoyen et l’Etat»,
Destin GNIMADI