En marge de la célébration de la Journée internationale de la femme : L’APEDIF organise un débat sur l’implication de la femme dans le processus de paix

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La Journée internationale de la femme est célébrée à travers le monde tous les 8 mars. C’est un jour où les femmes sont reconnues pour leurs réalisations, sans égard pour les divisions, qu’elles soient nationales, ethniques, linguistiques, culturelles, économiques ou politiques.

 

 

C’est aussi l’occasion de faire le point sur les luttes et les réalisations passées, et, surtout, de préparer l’avenir et de s’apprêter à saisir les opportunités qui attendent les futures générations de femmes. En marge de cette célébration, l’Association pour la protection de l’environnement et de la défense des intérêts de la femme (APEDIF) a organisé le samedi 15 mars au Badialan 2 une conférence sur le thème «Paix et réconciliation: quel rôle pour la femme?».

 

 

Elle a été animée par Mme Aïssata Bambera, membre de la CAFO. Face à ces sœurs, la conférencière leur a montré l’importance de l’implication de la femme dans le processus de la paix et de la réconciliation. Selon elle, dans les situations post conflit, il n’existe aucun élément «apolitique», tout a un caractère politique, surtout lorsqu’il est question de la problématique homme – femme.

 

 

Le fait que les femmes tentent de s’organiser et d’améliorer leurs compétences organisationnelles peut créer des tensions, avec des contrecoups, mais les femmes constituent une force potentielle qu’il faut mobiliser pour la construction de la paix.

Au terme des échanges, la Présidente de l’APEDIF, Mme Diarra Coumba Coulibaly, a rappelé les raisons de la création de l’association. Elle dira qu’en tant que pays sahélien à vocation agro-sylvo-pastorale, le Mali est un pays à faible couvert végétal, qui reste confronté à la sécheresse et à la désertification. Ces conditions climatiques défavorables, aggravées par une faible pluviométrie et des actions anthropiques négatives, sont alarmantes pour les ressources naturelles.

 

 

Face à cette situation, qui entrave le développement durable, certaines femmes, de différents profils, se sont regroupées pour former l’association. Son but est de lutter pour la protection de l’environnement, d’offrir un cadre assaini et de promouvoir le développement économique, culturel et social des femmes. Elle a indiqué que, pour l’atteinte de ses objectifs, l’association collabore avec toute autre organisation et association, sans distinction de race, de sexe, de religion et de nationalité.

 

 

Avant d’ajouter que les activités de l’APEDIF portent sur les domaines de la santé de la reproduction, de la culture,  de la transformation de céréales, de l’assainissement, de l’agriculture et des droits de la femme et de l’enfant.

Bandiougou Diabaté

 

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