Bien qu’ayant lancé un appel aux autorités, l’Association malienne de lutte contre les déficiences mentales chez l’enfant (Amaldeme) ira à la rencontre des commerçants, des opérateurs économiques, à la quête de soutiens.
L’Association malienne de lutte contre les déficiences mentales chez l’enfant (Amaldeme), a vu le jour en 1980. Elle s’est donnée comme mission : la promotion des personnes en situation de handicap mental, à travers l’autonomisation, la scolarisation, l’apprentissage professionnel et la réinsertion sociale par le travail. Elle est la seule association malienne à avoir développé une prise en charge spécifique des enfants porteurs de ce type de handicap.
L’initiative de la promotrice de l’association, Mme Bagayogo Kadiatou Sanogo a été salvatrice. Sa notoriété avait même dépassé les frontières. C’est pourquoi, dans le temps, des enfants handicapés de certains pays voisins étaient conduis par leurs parents pour y être formés.
La création de l’Amaldeme avait vraiment enchanté les autorités d’alors, qui n’hésitaient pas à mettre les moyens à disposition pour relever les défis. La prise de conscience des autorités de l’époque pour venir en aide aux personnes handicapées, avait fait de l’Amaldeme une référence sous régionale.
Au fil des ans et à la succession des régimes, la structure a connue ses premiers moments de difficultés. Elle s’est retrouvée dans un gouffre sans précédent. Les enfants handicapés de la Mauritanie, Burkina, Sénégal qui venaient, ont préféré restés chez eux. La descente aux enfers a commencé.
Les SOS à l’endroit de l’Etat, des partenaires nationaux et internationaux peinent à avoir un écho favorable. La subvention annuelle accordée par l’Etat ne parvient plus à supporter les charges des 300 enfants.
Face à une situation jugée intenable, les responsables de l’association, reviennent à la charge. Ils ont décidés d’aller à la rencontre d’operateurs économiques, d’industriels, des commerçants, bref de tout ceux qui peuvent leur donner même un franc. C’est pourquoi, dès cette semaine, ils ont prévu une descente au Grand marché de Bamako pour faire des quêtes. « Nous voulons juste que la structure continue à faire face aux dépenses », affirme un des responsables de l’association. Qu’à cela ne tienne, l’Amaldeme dit attendre beaucoup de l’Etat quant à l’augmentation de sa subvention surtout qu’elle est depuis 1996 reconnue d’utilité publique.
Oumou Diarra
La solidarité au Mali n’est plus qu’un vain mot.
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Pensées rebelles.
au lieu d’investir dans ces choses nobles pour exprimer la solidarité si legendaire du Mali, on préfère donner à des associations religieuses qui en réalité font de la politique.
Hé le Mali, au lieu de bouffer des milliards, pitié injecter un peu à ses enfants qui nont pas cherché à etre des deficients mentaux. Cest ici, quon doit faire preuve de solidarité. Je ne sais pas ce que fait le ministre de la solidarité. Je profite pour lui demander pourquoi il n’y a pas eu de mois de solidarité cette année?
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