En dépit de l’incarcération de son président : : «Yerewolo Debout sur les Remparts» reste fidèle à la Transition

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Thuriféraire de la Transition devant l’éternel, l’ami inconditionnel des Colonels et non moins leader emblématique du mouvement «Yerewolo Debout sur les Remparts» a été fixé sur son sort, jeudi dernier. Et comme précédemment annoncé dans ces mêmes colonnes, son châtiment a été proportionnel à la faute qui lui est reprochée. Accusé de porter atteinte au crédit de l’Etat, suite à une de ses sorties sulfureuses sur les ondes d’une radio de la place, le bourreau de la France et de la Minusma – qu’il réussit à expulser du sol malien au profit de la Russie et de Wagner – a finalement écopé d’une condamnation à deux ans de prison (Un an ferme et un autre avec sursis). Un sort incompatible avec le statut de membre du CNT qui lui a été aussitôt retiré avec l’abrogation de son décret de nomination à l’organe législatif de la transition. Adama Ben Diarra, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est en train de purger sa peine à Kenieroba, en attendant la suite d’un éventuel pourvoi que pourrait engager son mouvement, qui n’a d’ores et déjà manifesté aucune hostilité à la Transition.

Au contraire, malgré ses démêlées judiciaires suivies de ce limogeage en règle, «Yerewolo Debout sur les Remparts» reste fidèle aux idéaux des autorités de transition, à en juger par le contenu d’un communiqué consécutif au verdict infligé à son commandant en chef.

Le mouvement panafricaniste, dans ledit communiqué, rassure les plus hautes autorités de «tout son soutien et son accompagnement pour une transition réussie». Et d’appeler le peuple Malien à l’union sacrée en rappelant des passages de l’hymne national. Et comme pour rassurer davantage de son attachement inconditionnel aux autorités, Yerewolo, sur sa page Facebook, a exprimé son indéfectible soutien aux FAMAs suite aux derrières attaques djihadistes.

 

Amidou Keita

 

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5 COMMENTAIRES

  1. “[L]e bourreau de la France et de la Minusma – qu’il réussit à expulser du sol malien au profit de la Russie et de Wagner”…

    Double erreur et d’Adama Diarra din Ben Le Cerveau et du journaliste dans son analyse.

    D’abord, la France et la MINUSMA ont été “expulsés” au profit principalement de la montée en puissance de l’armée nationale du Mali qui avait été mise sous tutelle dans son propre par ces forces étrangères, et résiduellement au profit de partenaires beaucoup plus fiables comme la Russie et non Wagner dont ni les autorités publiques ni le peuple du Mali ne reconnaissent l’existence chez eux.

    Ensuite, la France et la MINUSMA n’ont été “expulsés” ni par Adama Diarra dit Ben Le Cerveau et le mouvement Yerewolo, ni par le MAE Abdoulaye Diop, ni par le PM Choguel Maïga, ni par le PT Assimi Goïta.
    Les forces étrangères d’occupation de France et la MINUSMA ont été “expulsées” par le peuple du Mali, comme le peuple du Burkina-Faso a expulsé les forces étrangères françaises et comme le peuple du Niger est en train d’expulser de la terre de ses ancêtres les forces étrangères d’occupation.

    L’erreur qui a été fatale à Adama Diarra et à certains membres du mouvement Yerewolo a été de se croire les “expulseurs” du Mali des forces étrangères françaises et de la MINUSMA, et de commencer à formuler des prétention politico-économiques par rapport à ça.

    Même Asimi Goïta ne pourra pas avoir la prétention d’être l’expulseur de ces forces étrangères, du moins tant qu’il n’aura mené au bout la lutte. C’est un combat collectif de libération nationale qui est mené en ce moment par le peuple du Mali et son armée nationale.

    C’est inconscient et criminel de baisser les bras en se revendiquant maintenant “l’expulseur” de ces deux forces étrangères, alors que c’est très facile de mettre à la porte la France et la MINUSMA, mais très difficile et coûteux en vies humaines de Maliens et en ressources économiques de conquérir l’ensemble du territoire national et de pacifier le pays.

    Cela dit, j’espère que le président Assimi Goïta exercera très rapidement les prérogatives qu’il tient de la Constitution pour libérer Adama Diarra. A mon avis, il n’a pas commis une faute pénale, mais une faute politique pour laquelle il ne mérite pas la prison.

  2. Ben ,le cerveau : LE DINDON DE LA FARCE! Nul n’est au dessus de la loi! Qu’on ache tous que ce pays ,notre cher Mali ne sera plus à la merci des apatrides. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent mais leurs intentions machiavéliques ne vont jamais aboutir.

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