Employées de maisons : Le calvaire des jeunes filles

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De nos jours, il y a un nouvel emploi : celui des aides ménagères. Les mères de familles ont d’autres obligations qui ne les permettent pas d’être assidues dans leurs foyers. Ce qui les   amènent à recourir aux  services des jeunes filles qui allègent leurs activités familiales en leur absence ou même quand elles se sentent dans le besoins d’avoir un coup de mains.

Les servantes de maison sont pour la plupart très actives dans le ménage, elles sont au four et au moulin. Préparer, laver les enfants, nettoyer la maison et faire la lessive, etc…  Ce service a créé un exode massif des jeunes filles des campagnes vers les villes. Surtout pendant les saisons sèches, les jeunes des communautés rurales font le déplacement en ville pour travailler, gagner un salaire mensuel afin de contribuer aux dépenses de leurs familles respectives et aussi de s’acheter des habits et ustensiles de cuisine dans la perspective de leur mariage.

Ces filles de maisons sont généralement issues de familles démunies. Ainsi, quand l’hivernage arrive, elles retournent en campagne pour aider leurs parents restés au village dans les travaux champêtres. Les bonnes (filles de maisons) sont très souvent des mineurs et éprouvent des difficultés face aux travaux pénibles. Mais, cela ne les empêchent pas de travailler, soucieuses de leur avenir. N’empêche que parfois elles font face à des patronnes qui trouvent toujours leurs efforts insuffisants et se mettent à les injurier. Et cela d’’ailleurs avec une paie mensuelle misérable. Il urge donc d’organiser ce secteur en le réglementant pour alléger la tâche à ces filles de maison.

Alima TOURE

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4 COMMENTAIRES

  1. je félicite sincèrement la redactrice de l’article car c’est un problème qui nous interpelle tous.Chacun de nous à un parent au village alors les filles, qualifiée de bonne, ne sont d’autre que nos soeurs du village.
    La plupart des députés viennent de la campagne ou du moins, ont un bonne chez eux à la maison alors pourquoi ne font-ils pas une proposition de loi pour reglementer le secteur? ou même valoriser le secteur, j’interpelle alors les responsable de l’ANPE et l’APEJ.

  2. tout ça c est la pauvreté
    quand j ai ete en vacance on a changer 3 fois de servantes
    y avais une qui sorte avec de garçons même dans la journée
    moi sa mais faisais mal de les laisser mais c etait pour notre bien
    puisque si elles tombaient enceint chez nous les gens pourraient accuser moi ou mes freres
    ce pour ça

  3. il y’a des patronnes ki abusent et ne payent meme pas leurs servantes mais ALLAH les voit. il faut aider ses pauvres filles

  4. ………et quand elles ne sont pas obligées de passer dans le lit du maitre de maison ,ce qui est fréquent !

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