Émission «Zone de vérité» sur la Radio Kledu : Le Mouvement «Appel pour rebâtir la maison Mali» invite les Maliens au changement

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Le président du Mouvement «Appel pour rebâtir la maison Mali», Alou DIARRA, était, le dimanche dernier dans l’après-midi, l’invité de l’émission «Zone de vérité» de la radio Kledu du célèbre animateur, Djély Mady KONATE, alias Yely Fuzo pour les intimes.

 

 

Natif de Ségou, l’invité du jour, à savoir Alou DIARRA, est professeur d’histoire et de géographie de l’enseignement secondaire, actuellement à la retraite. Alou DIARRA a étudié au Lycée Askia Mohamed et à l’ENSUP (École normale supérieure). Il a aussi enseigné au Lycée de Sévaré, au Lycée Askia Mohamed, M.DIARRA a été Proviseur du Lycée de Dioila, du Lycée Askia Mohamed, du Lycée Monseigneur de Monclos de Sikasso, du Lycée Mamadou SAAR, et directeur de CAP, où il a pris sa retraite.

 

 

Le président du Mouvement «Appel pour rebâtir la maison Mali» a eu à exercer des activités politiques, pour avoir été secrétaire général des professeurs d’enseignement secondaire, général, supérieur et de la recherche scientifique.

 

 

Au cours de cette émission, plusieurs thèmes étaient au menu des débats, notamment le problème d’éducation, de gouvernance politique et surtout les enjeux de l’élection présidentielle au Mali. En outre, Alou DIARRA a profité de l’occasion pour expliquer les tenants et aboutissants de son Mouvement.

 

 

Selon M.DIARRA, loin d’eux la prétention de participer au «festin», leur combat n’est guidé que par l’action patriotique, c’est-à-dire l’amour qu’ils ont pour le Mali. En effet, les responsables du mouvement sont partis du constat selon lequel le pays vit la pire crise de son histoire contemporaine, qui n’est que la conséquence de l’exacerbation de la mal gouvernance avec son lot de corruption, de clientélisme, de népotisme, de mensonge et d’impunité.

 

 

Les évènements du 22 mars 2012 ont laissé entrevoir une possibilité de changement et un nouveau départ pour le Mali. Pour tous ceux qui ont un souci réel pour le Mali et son avenir. Mais, c’est sans compter avec les forces politiques rétrogrades œuvrant au maintien de l’ordre établi qui avait conduit le Mali à la perte et à l’occupation des deux tiers de son territoire national. Avec leurs soutiens extérieurs, elles ont miné et compromis la transition, installant ainsi le pays dans une situation plus catastrophique qu’avant le 22 mars 2012.

 

 

Avec l’élection présidentielle du 28 juillet 2013, ces restaurateurs de l’ordre ancien qui cherchent à renouveler leur bail à la tête du pays distillent dans l’opinion publique que le prochain président de la République ne sera pas élu par le peuple souverain, mais plutôt désigné et imposé par l’extérieur. Ce qui semble une injure pour les Maliens dont la plupart ne sont pas de cet avis. Certains l’ont dit lors de l’émission «Zone de vérité» de la radio Kledu, le dimanche dernier.

 

 

A part le premier intervenant, pour qui, l’animateur caresserait ses invités dans le sens des poils, les autres ont appelés les Maliens à un vrai changement. Lequel passerait, à leurs avis, par un sursaut national et le réveil des consciences des Maliens.

 

 

Pour tous les intervenants, aujourd’hui, le Mali a besoin d’une nouvelle gouvernance politique, économique et morale. Aussi, disent-ils, le Mali a besoin d’une alternance vraie avec une autre race de dirigeants compétents ayant à cœur le souci de dissiper le climat d’incertitude et de méfiance qui enveloppe les acteurs de la vie politique et de la société civile. A défaut, ont-ils déclaré, il faudrait alors craindre que la situation du Mali après les élections ne soit plus agitée que celle que le pays vit présentement.

 

 

«Prenez leurs argents, leurs pagnes, leurs thés, leurs tee-shirts, mais votez pour celui qui semble capable de bien gérer le pays», disait un auditeur, pour qui c’est de l’argent volé au peuple malien.

 

 

Le maître de la bonne heure qu’a duré l’émission a été le changement. C’est ce combat que mène le Mouvement «Appel pour rebâtir la maison Mali» qui a profité de ladite émission pour lancer un vibrant appel à tous les patriotes maliens debout pour un «autre Mali» à ceux qui sont indignés par la crise actuelle, à ceux qui sont révoltés contre la misère morale de notre société, à ceux qui souhaitent pour ce peuple un avenir radieux. A tous, le mouvement demande de fédérer leurs efforts, de mettre en commun leurs énergies et leurs intelligences pour se lever et constituer un grand mouvement, le mouvement pour rebâtir la maison Mali.

 

 

«Quand la patrie est dans la tourmente, opter pour l’indifférence est condamnable. La place des patriotes n’est pas en dehors mais au centre de l’action. Chaque citoyen peut exprimer ses nuances et ses spécificités, tous doivent former un véritable bloc autour de l’essentiel: la volonté partagée de changement», a conseillé M.DIARRA.

 

 

Aussi, exhorte-t-il les Maliens à éviter le piège de la course solitaire. Et pour cause, il est persuadé que c’est «en formant une équipe soudée que nous libérerons notre pays des griffes des prédateurs et que nous gagnerons la bataille de la paix, de la stabilité, de la dignité et de la cohésion nationale».

 

 

C’est à ce seul prix, a déclaré Alou DIARRA, le président du Mouvement, pour que «Le Mali sera un pays véritablement démocratique qui met un accent particulier sur la sauvegarde de l’intérêt général, comme garant des intérêts particuliers. Un pays qui opte pour la préservation du capital humain, la sécurité alimentaire et la santé, un pays qui offre une égalité de chance à tous ses enfants, qui assure le plein exercice des libertés individuelles et collectives, un pays qui s’engage résolument dans la voie d’un développement harmonieux et équilibré».

 

 

Par ailleurs, notons que la vision du mouvement «rebâtir la maison Mali», est de faire du Mali un  véritable pays démocratique qui met un accent particulier sur la sauvegarde de l’intérêt général, comme garant des intérêts particuliers. En clair, les leaders du Mouvement estime que, le Mali demeure, un pays qui opte pour la préservation du capital humain, la sécurité alimentaire et la santé, un pays qui offre une égalité de chance à tous ses enfants, qui assure le plein exercice des libertés individuelles et collectives, un pays qui s’engage résolument dans la voie d’un développement harmonieux et équilibré.

 

 

Amadou BAH

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