‘‘Contribuer à une meilleure émergence politique des femmes et des jeunes’’, c’est l’intitulé de ce projet lancé hier mardi par la fondation CMID (Centre malien pour le Dialogue interpartis et la Démocratie). Le projet est en partie financé par la fondation OSIWA et sera exécuté dans les régions de Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti. Le district de Bamako, les cercles de San, Niono, Bougouni et Koutiala, sont aussi concernés par ce projet dont la durée est de 15 mois avec un coût financier de plus de 44 millions de FCFA.
Ce projet, a-t-on expliqué lors de la cérémonie de lancement, sera mis en œuvre en collaboration avec l’appui des commissions de veilles genre mises en place depuis par la fondation CMDID depuis quelques années. Dans le cadre de l’exécution de ce projet, ces commissions de veille genre, au nombre de neuf, vont encourager une forte implication des femmes et jeunes dans la politique à travers des causeries débat. Elles ( les commissions) vont aussi expliquer aux femmes et aux jeunes comment faire faire de la politique.
Ces commissions de veille implantées dans les zones d’interventions, vont surtout éplucher à la couche jeune et femme le contenu de la loi O52 sur le genre. Cette loi adopté en décembre 2015 institue de mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives.
Ce projet consiste aussi à élaborer des stratégies de plaidoyer pour la jeunesse et les femmes dans la politique. La création d’une base de données sur le niveau de représentativité des jeunes et des femmes dans la politique est aussi envisagée par ce projet.
La cérémonie de lancement de ce projet a été présidée par M. Moussa Gundo, conseiller technique au Pour la représentante du ministre de la promotion de la femme, de la famille et de l’enfant. Pour lui, l’initiative est en parfaite harmonie avec les orientations stratégiques définies dans la politique nationale genre du Mali : ‘‘Ce projet représente une opportunité qui peut permettre aux différents acteurs politiques de se rencontrer et d’échanger sur la problématique de l’émergence des femmes et des jeunes’’, a-t-il dit.
Djibril Samaké