À préciser tout d’abord qu’avec la joviale permission du chef de village et des chefs secteurs, le maire de la Commune rurale de Djalakorodji Oumar Guindo, a procédé à l’ouverture de la séance. Convient-il de rappeler que deux points essentiels étaient inscrits à l’ordre du jour de cette assemblée générale : l’évaluation des déguerpis (ceux qui seront affectés par l’élargissement de la route reliant Banconi Kénébani à Djalakorodji) et la mise en place de nouveaux conseillers du chef de village de Djalakorodji.
À l’entame du premier point relatif à la situation des déguerpis, la salle de réunion de la mairie fut envahie par des brouhahas. Cet acte de sabotage était planifié et exécuté, selon des témoignages concordants, par des personnes malintentionnées. Celles qui s’opposeraient, depuis belle lurette, à toute activité entreprise par le maire Guindo au nom du développement de cette commune très peuplée de Kati mais qui reste encore à la traîne à cause des futilités.
Ces gens qui seraient des opposants au maire Guindo veulent transformer leur vision politique en guerre sociale. La rivalité politique bien qu’elle soit rude, eu égard à l’état embryonnaire de notre démocratie, admet-elle cet extrémisme? La réponse à cette question par simple bon sens est : «non !» On a quoi à gagner en voulant embraser une communauté à des fins politiques? Rien!
Ces gens qui se constituent en avocat du diable prétendent défendre les intérêts des déguerpis de l’axe Banconi Kenebani-Djalakorodji. Est-ce vrai? Car selon une source digne de foi, ces politiciens d’époque révolue se sont formés en groupe pour aller se plaindre à la sous-préfecture de Koulikoro, le 15 juillet 2014, puis au Camp I de Bamako contre le maire Oumar Guindo.
Il s’agirait principalement de Lassine Traoré, d’Alou Coulibaly, de Salah Sidi Koné, d’Abdoul Konaté, de Seriba Diarra et de Mme Coulibaly Awa Keita qui accuseraient Guindo d’avoir mis le dossier des déguerpis dans le tiroir. En réalité, les choses ne se seraient pas passées comme ils les racontent. Ce sont les affectés qui, manipulés par des gens malintentionnés, auraient refusé d’aller s’inscrire sur la liste des déguerpis non recensés, et ce, malgré les multiples communiqués diffusés sur plusieurs radios de Bamako par les soins du maire Guindo.
Suite aux remous suscités par Lassine Traoré et ses acolytes qui ont envahi la salle et la marche proposée par certains jeunes en vue d’allumer le feu à Djalakorodji, cette assemblée générale a pris fin en queue de poisson. Le vœu de ceux qui ne veulent pas voir la stabilité régner à Djalakorodji a été ainsi exaucé. À rappeler que malgré le désordre provoqué par celles et ceux qui refusent le dialogue, la concession et surtout le climat social apaisé, le maire a pu informer la population du programme des opérations de bornage et de l’élargissement des voies publiques.
Celui-ci a été rendu possible grâce aux grands projets de développement qui vont offrir de multiples opportunités à cette commune. Il s’agit à titre indicatif de la route intercommunale devant relier les localités de Safo et de Djalakorodji à la Commune I du District de Bamako. Le maire a, par ailleurs, fait savoir que ces deux collectivités ont déjà fini de faire l’évaluation de ceux qui seront affectés par les opérations de déguerpissement et de l’élargissement du principal axe routier. Ce dernier va, à coup sûr, sortir de l’ornière sa localité. Guindo a aussi précisé avoir entrepris tous ces travaux à Djalakorodji suivant décision n°131/MDEAFH/SC du 04 Février 2003 émanant du ministre des domaines de l’Etat, des affaires foncières et de l’habitat.
S’ajoute à cet accord de principe du ministre, la délibération du conseil communal en ses sessions ordinaires du 11 décembre 2006 et du 27 mars 2007. En conclusion, le maire Oumar Guindo a dit qu’une autre assemblée se tiendra à une date ultérieure puisque celle du vendredi 29 novembre 2014 n’a pas atteint ses objectifs.
Dognoumé Diarra