Consommation de carburant, hausse du taux d’accident avec perte des phares, arrivée tardive au service, perte de temps, sont les conséquences des embouteillages graves dont nous avons essayé de trouver les causes en nous entretenant avec les usagers de la capitale. Même plupart d’entre eux ont pointé du doigt l’état des routes, d’autres ont mis l’accent sur l’indiscipline des conducteurs.
Les usagers de l’avenue Travelé, des ronds points de Daoudabougou et de Kalaban, de la cité Unicef, de l’éléphant à Hamdallaye, le pont des martyres, le pont Fadh et l’avenue de l’OUA jusqu’au stade du 26 mars, notamment se plaignent de l’augmentation du flux de la circulation ces deniers temps. A partir de huit heures du matin, les véhicules font la queue et roulent à un rythme plus ou moins normal. C’est le même scénario que l’on observe dans l’après midi.
De longues files de voiture sont visibles dans les endroits à forte fréquentation dont le centre des affaires le Dabanani, la route qui passe devant l’ORTM entre autres. Pour les différents usagers que nous avons rencontrés, ces embouteillages s’expliquent par l’état des routes. « Les embouteillages que nous connaissons de nos jours sont dus à la dégradation des routes causée par les fortes pluies enregistrées ces derniers temps. Ce qui cause beaucoup du tort avec des pannes et la consommation du carburant », lance un automobiliste sur l’avenue de l’OUA.
Mamadou Traoré conducteur de taxi accuse directement les éléments de la police de la circulation routière d’être à la base de ces embouteillages sur les grandes avenues de la capitale. « Ce sont les policiers qui sont à la base de cette situation. Ils arrêtent les automobilistes surtout les gros porteurs à n’importe quel endroit », rapporte-t-il. Même son de cloche chez Mme Keita, une habitante de Kalaban Coura. « Souvent les policiers annulent les feux et viennent pour régler la circulation. Ce qui provoque des embouteillages ».
Mais pour un agent de la circulation routière qui a accepté de se prêter à nos questions, les embouteillages sont dus à plusieurs facteurs. « Les routes sont mauvaises et les gens sont pressés. Souvent pour faciliter la circulation à certaines heures de la journée, nous essayons de réglementer la circulation. Mais certains individus ne nous respectent pas. En essayent de forcer le passage, ils créent des embouteillages ».
Pour Mme Keïta, le non respect des usagers des instructions des policiers est du au comportement de ces derniers. « On ne les respecte pas parce que même si tu commets une infraction, avec un billet de 1000 F ou une pièce de 500 F CFA, tu as la chance d’être laissé par le policier. C’est ce qui explique le comportement des usagers dans la circulation ».
Si c’est le cas, la tâche revient aux policiers de punir les indisciplinés et de faire respecter la loi. Quant aux autorités, elles doivent veiller à l’entretien périodique des routes surtout en cette période de fortes pluies.
Moussa Sidibé
S’i faut réfléchir sérieusement å ce qu’on peut appeler un phénoméne purement malien;j’en dédius que
cet ensemble repose sur deux facteurs.A/Le manque de discipline dans la conduite:Dans quel pays
ose-t’on;au nez et å la barbe des forces de l’ordre; oser ne pas respecter les signaux des feux tricolores en
plein trafic routier,et puis se frotter le cul comme si de rien n’était???B/L’empressement dans la conduite en
tous genres:Véhicules.motos.vélos sans oublier, ce qu’on voit parfois se dandiner au milieu de la chaussée
et qui sont des moyens å traction animale.Trés dangereux et difficilement maîtisables,car étant trés dif-
férents de tout ce qui est motorisé et qui est manipulé å volonté par l’homme.
Au finish,il ne s’agit que du comportement de l’homme.Il faut un véritable changement de mentalité.
La solution est donc entre nos mains…..
Faites un tour sur la route de Koulikoro, vous verrez combien cette voie est dans un état piteux!
Mais aussi, le peu d’infrastructure qui est la n’est pas respecté par les usagers !
🙁
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