Les Maliens sont appelés à voter le 29 avril prochain pour le choix du successeur d’Amadou Toumani Touré. Cependant, avec la rébellion au nord, il y a eu beaucoup de déplacés vers les pays voisins. Comment résoudre l’équation des déplacés ?
L’élection présidentielle du 29 avril prochain pose la problématique de l’équation des déplacés. En effet, la rébellion qui sévit dans notre septentrion rend la tâche beaucoup plus difficile quant au vote des populations du nord, qui sont en déplacement vers d’autres pays. La question taraude les esprits dans les milieux intellectuels.
Pour certains, le vote de ces déplacés parait techniquement impossible car, après l’attaque de Menaka, certains se sont déplacés vers le Niger, le Burkina Faso et d’autres vers la capitale Bamako. Alors comment parvenir à faire voter ces déplacés ? D’autres par contre pensent que les autorités auront la bonne formule pour faire voter ses citoyens. Dans tous les cas de figure, il faut noter que si les élections ont eu lieu en 1992 dans les mêmes conditions, il n’y avait pas autant de déplacés comme c’est le cas cette année. Toutefois, la situation demeure préoccupante car, déjà, le collège électoral a été convoqué. C’est dire qu’il n’ya aucune inquiétude quant à la tenue de l’élection présidentielle mais encore faudrait-il trouver la bonne formule pour le cas des déplacés.
Ben Dao
