En fin connaisseur du coran, El hadj Cheicko Moussa Traoré dit Bagadadji Moussa a respecté la tradition. En effet, chaque année à la veille de Laila Toul Kadiri, des milliers de musulmans convergent vers Bagadadji pour écouter ce grand monsieur de la prêche au Mali. Pour eux, Moussa Traoré est l’homme qui depuis plus de 20 ans les guident sur le bon chemin afin que les maliens se réconcilient. Au moment ou certains prêcheurs se clachent par médias interposés, le sage de Bagadadji a décidé d’axer son discours sur la paix et l’entente entre les prêcheurs du Mali.
Après avoir appris des années durant aux cotés des grands prêcheurs comme Ousmane Madani Haidara et Soumeila Dramé paix a son âme, le Cheicko Moussa Traoré dit a vite gravi les échelons. Toujours jovial et disponible pour tous les fideles musulmans, il fait la fierté aujourd’hui de la jeune génération de prêcheurs. Cette année encore le « rail da » a refusé du monde venu spécialement écouté leur guide. Apres avoir tenu en alène le public sur le bien fondé de cette nuit et le pourquoi de sa célébration chaque année par les musulmans, il les a invité à respecter le moi béni. L’homme de Dieu a profité de l’occasion pour inviter les plus hautes autorités à plus de sacrifices pour que le Mali soit enfin ce pays de paix tant attendu.
En ce qui concerne la jeunesse, il les a invité à serrer la ceinture et à respecter les parents.
Le plus équerrant et inadmissible pour lui aujourd’hui est la nouvelle génération de prêcheurs qui au lieu de prêcher et chercher a guider les fidèles et gagner leur vie, pense qu’il faut d’abord commencer par détruire les ainés. Sur ce point, sans ambages Moussa a été claire : « je suis un prêcheur, mais en plus, Dieu a fait que j’ai acquit des dons dans le domaine de la connaissance divine.
Donc pour moi, en retour je dois aider les maliens et surtout les plus pauvres qui souffrent dans leur chair. Il faut éviter de profiter de la souffrance des gens en les arnaquant ». Sur les différentes Radio de la place, des prêcheurs de la nouvelle génération ne cessent de s’insulter. Pour moi, cela n’a rien à avoir avec le saint coran. En tant que responsable des jeunes prêcheurs de la commune II et président d’honneur du Haut Conseil Islamique, Moussa Traoré et certains responsables religieux cherchent aujourd’hui à leur faire revenir à de meilleurs sentiments. Car on peut guider les fidèles et gagner sa vie sans pour autant se jetés des flèches sur la place publique.
Maiga Alfonse