Egalité des genres au Mali : Le patrimoine des femmes au Mali en danger

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Mme Adame Ba Konaré
Mme Adame Ba Konaré

La vague de revendications féministes qui a secoué le monde à partir des années mille neuf cent soixante dix, s’est attelée à courir derrière l’égalité des sexes, dans une espèce de challenge à relever. Et la femme s’est vue affublée d’attributs du genre « dame de fer » dès l’instant où elle bousculait l’homme sur le terrain de la fermeté, voire de la force musclée ou même de l’apparence physique, jusqu’à le reléguer dans l’arrière cour d’une émasculation pitoyable et de faire de son pouvoir un infra pouvoir.

Tous ces mouvements atteignirent l’Afrique à travers sa frange intellectuelle formée à l’école occidentale. Un coagulant unit désormais toutes les femmes : le combat pour la libération des chaînes de l’oppression du mâle, brutalement apparu sur la scène comme l’ennemi historique à abattre. Les différences sont gommées. La femme cesse d’être plurielle ; elle devient un être collectif planétaire ; elle est une partout dans le monde, parle le même langage de solidarité transfrontalière, transcontinentale, transculturelle. La femme africaine subit, sans s’en rendre compte, déjà les contrecoups de la mondialisation. Vive l’ouverture !

L’allègement des tâches domestiques est devenu un secteur de revendication.

Le développement de la technologie, mettant à la disposition des femmes l’équipement moderne, a assurément été une révolution, contribuant à leur soulagement.

L’effritement et l’atomisation des familles ont accusé cette tendance à l’allègement. Qui plus est, le féminisme a inscrit dans son agenda le partage des responsabilités domestiques avec les hommes qui voient ainsi leur rôle se déplacer.

Dans le domaine de l’éducation des enfants, en plus des crèches, garderies et jardins d’enfants, tout un arsenal para technologique vient aider les mères et créer un facteur de différenciation sociale : laits dits maternisés,  biberon, couches jetables, petits pots, landaus etc. Dans ce domaine-là également, l’éducation et la socialisation des enfants sont revues dans un cadre partenarial voire égalitaire avec l’homme.

De plus, les nounous, ou les « petites bonnes » des bébés, arrivent et élargissent le cercle familial ; elles travaillent elles aussi à plein temps, tandis que Madame vaque à ses préoccupations orientées à remplir sa vie de femme épanouie entre bureaux et autres espaces de travail, salons de coiffure, ateliers de tailleurs, bijouteries, mariages, baptêmes sur les lieux desquels, la rivalité est sans pitié. C’est à qui paraitra le mieux, gratifiera le plus la cohorte des griots et griottes venues chanter les charmes, flatter les égo par le rappel des prestigieux arbres généalogiques. Vive l’allègement, que dis-je ?

Vive la déresponsabilisation et la déresponsabilité !

Mais, si l’intellectuelle africaine s’inscrit dans ce mouvement d’émancipation, la grande majorité de ses sœurs bénéficient peu de ces avancées technologiques.

Par ailleurs, toutes les valeurs dont se parait la femme africaine, se dressent désormais comme autant de facteurs aliénants pour cette nouvelle catégorie de femmes. Plus question de se soumettre au mari. Plus question de s’effacer !

Au contraire, il faut démontrer, publiquement, (si besoin), qu’on le domine. Plus question de se taire, encore moins de souffrir dans le silence. Adieu, bonnes vertus de grand-mère ! Et vive l’Affranchissement !

Cette nouvelle génération de femmes refuse de jouer son rôle de forçat, de pilier et de poubelle. Du coup, elle se trouve dépossédée de son rôle d’épicentre du système social, qui glisse subrepticement vers la petite bonne de la maison.

Les relations belle-mère/belle-fille prennent un autre tournant. Elles deviennent conflictuelles. Ennemie publique numéro un, les démêlés avec la « méchante belle-mère » agrémentent  désormais les causeries de salon de la jeune femme émancipée, à telle enseigne que les relations belle-mère/belle-fille sont en train de devenir un cliché.

Face au bolide fait femme, les hommes résistent peu aux discours officiels, mais se défendent tant qu’ils le peuvent, au sein de leurs foyers.

La lutte des sexes se substitue à la lutte des classes. Beaucoup de couples se déchirent.

Impréparés à un tel chamboulement, privés de vertus pour y faire face, les hommes perdent tout repère et certains croient trouver le correctif dans les remariages et la polygamie, pour corriger, prétendent-ils le plus souvent, leurs « méchantes femmes. » Mais les « méchantes femmes » s’accumulant, ils accumulent femme sur femme, soucis sur soucis, tracasseries sur tracasseries. Le foyer conjugal se transforme en chaudron de soupe pimentée. L’impréparation des jeunes couples, qui ont dans la plupart des cas, décidé de se marier à la faveur d’une rencontre aux résonnances de coups de foudre, sans se connaître plus amplement, sans que leurs familles se connaissent, accuse l’instabilité familiale si tant est vrai que le mariage, furu, c’est d’abord une affaire de responsabilités et de contraintes sociales dont l’amour kanu, si puissant soit-il, ne peut faire bon marché s’il veut rester solide. S’aimer à deux sans aimer la famille du mari et celle de son épouse, est difficilement gérable. Furu s’oppose bien à kanu dans leur essence.

Quid du rituel du mariage traditionnel, la retraite nuptiale de sept jours, avec le rôle important de la conseillère nuptiale, qui mérite  d’être revisité, en tant que vecteur d’éducation et de socialisation du jeune couple et qui a été largué au musée des usages désuets par le féminisme des années 1970 ?

Et pourtant les femmes peuvent ré enchanter le Mali, l’Afrique et le monde.

Les femmes peuvent ré enchanter l’Afrique :

Les discours modernes sur l’émancipation, redevables des systèmes de valeurs importées, ont opacifié le rôle moteur de la femme africaine. Ils ont souvent souffert du délit d’impertinence et de simplicité. Notamment, ils n’ont pas suffisamment pris en compte la réalité de la culture, qui nous le savons, a comme caractéristique majeur l’entêtement et la forte capacité de résistance.

Aujourd’hui, des courants de pensée néo-maternistes, germés aux Etas Unis d’Amérique, propagés ensuite un peu partout en Europe notamment dans les pays scandinaves, prônent le retour à l’image de la femme-mère, femme au foyer, responsable de tout et de tous. Mais, c’est la nature que ces courants (d’essence écolo-morale), replacent au cœur de la responsabilité féminine. La femme du XXIe siècle doit allaiter son bébé pendant de longs mois, travailler à temps partiel, rester à la maison, deux ans s’il le faut, pour couver, chouchouter, pouponner, pomponner, son rejeton. A bas le biberon ! Il existe même des hôpitaux dénommés « Hôpitaux amis du bébé » où l’on impose le « peau à peau ». On n’est pas l’amie de son bébé si on ne l’allaite pas.

Je pense que, face aux séismes qui nous secouent, (au point de nous ébranler dans nos certitudes les plus absolues) les femmes du Mali et d’Afrique peuvent ré enchanter en reconsidérant leur capital de vertus référencées. Je leur propose de le déterrer non pas dans un dessein de retour en arrière, mais de réappropriation.

Ensemble, avec la société entière, elles les reconsidéreront à l’aune des enjeux actuels, car je crois à la fluctuation et à la relativité des valeurs en fonction des défis qui se posent à chaque génération d’hommes. On a beau être fervent défenseur des traditions ancestrales, on ne peut pas clamer dans le contexte d’aujourd’hui que se taire, s’effacer, souffrir dans le silence sont salutaires pour les femmes. Au contraire, je souscris à tout ce qui est défense des droits de la femme, d’abord en en tant qu’Etre humain, ensuite en tant qu’être privé de droits liés à son sexe. Cependant, je dis qu’il y a un esprit en l’air ; on peut le capter, cet esprit, je le sens, dans les vertus du compromis, de la patience, de la tolérance, de la souplesse, de l’humilité.

Il s’agit donc d’un ré appropriation, par les femmes, des valeurs qu’elles ont forgées au bout d’un long processus de socialisation forcé, devenu pli culturel au bout du souffle ; elles en tireront la quintessence, la sève salvatrice aussi bien pour elles-mêmes que pour l’ensemble de la communauté.

L’on ne devra pas perdre non plus de vue que nos sociétés sont traversées par des questions et des questionnements qui se posent ailleurs dans le monde. Connaître au mieux ces questions et les gérer sans mimétisme en tenant compte de nos propres réalités, là réside le défi.

Dores et déjà, nous savons que de nouveaux concepts, élaborés ou en cours d’élaboration, font désormais partie du dictionnaire de la problématique féminine et doivent être assimilés : le concept même de femme qui s’étend désormais à toute personne de sexe féminin, y compris la petite fille. Ce sont aussi, en plus de la promotion de la femme, des concepts d’équité, de parité, d’égalité des genres, d’approche selon le genre, ou encore, d’égalité, de participation, d’implication, de leader et son corollaire leadership, de discrimination positive ou d’autonomisation etc.

En retombant sur nos pieds maliens, le modèle féminin ne devrait-il pas être transfiguré en code de contribution à la renaissance de l’Afrique ? La femme ne devrait-elle pas réhabiliter le sein nourricier auquel tout le monde s’abreuve d’abord, pour apporter plus de bonté, plus de douceur, plus de compassion, plus de sagesse et reprendre en main le pouvoir d’éducatrice, de socialisation de ses enfants qui était le sien et dont sa spoliation a engendré des effets pervers !

Aussi, en jouant avec des artifices qui ont longtemps été les siens, elles revisiteront leur autorité sur leurs enfants et leurs hommes, les propulseront dans un contexte plus pacifié, plus élargi, dépassant le cadre étriqué des familles pour s’ouvrir à la société et au monde. En d’autres termes, le combat des femmes doit être redéfini dans une perspective démocratique qui n’a de but que de tendre vers la dignité et le bien-être de tous, femmes et hommes. Il contribuera, ce combat, à identifier les futurs possibles pour des initiatives citoyennes toujours plus probantes pour le devenir de notre destin collectif.

Pourquoi ne pas également injecter une dose de sacré dans la redéfinition de ce statut de la femme en tant que mère nourricière collective, généreuse ? L’un des effets collatéraux du triomphe de la raison a justement été le gommage du côté sacré qui régulait les relations humaines en Afrique. En effet, c’est parce que les mentalités étaient rituellement ancrées qu’elles ont été môle de résistance. Par exemple, quand une jeune fille se mariait,  – c’est d’ailleurs toujours le cas – la femme de caste qui l’amenait dans son foyer conjugal était toujours chargée du message suivant adressé à la belle-mère et à toute la belle famille par les propres parents de la jeune femme : « nous vous confions cette enfant, nous vous demandons de la mettre entre votre chair et votre peau ; elle appartient désormais à votre famille. Nous ne voulons rien savoir la concernant ; toute sa gestion vous échoit, morte ou vivante.»

N’est-ce pas dans ce ressourcement réajusté que nous devrions éduquer nos filles, en insistant également sur les vertus du travail, valeur libératrice, valeur émancipatrice ?

Quant aux hommes, je voudrais leur faire passer le message comme quoi, une relation de couple doit se jouer comme une symphonie dans laquelle le dialogue, la communication occupe une place de choix.

 

Extrait de l’intervention

De Mme Adame Ba Konaré

Sur la problématique féminine

(Hôtel Radisson le 8 mars 2010)

 

NDLR : le titre est de la Rédaction.

 

Commentaires via Facebook :

42 COMMENTAIRES

  1. 🙄 En réalité, les femmes se plaignent de qui ? des hommes ? et qui sont ces hommes ? sont – ils tombés du ciel ?

    on chante partout que la femme est la cause de toute choses…en passant aux bonnes choses biensur…et les mauvaise ?

    on chante également partout que “éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation” pourquoi ? parce que l’homme n’a pas le temps et est le plus souvent absent de la maison ? Et une femme dite instruite, qui travaille au dehors tout comme l’homme, a t-elle le temps d’éduquer son propre enfant, encore moins “toute une nation” ?

    Alors quelle différence il y a t-il entre une femme “active” et un homme ? aucun d’eux n’a le temps de faire autre chose…

    Et on se plains après de l’éducation familiale et scolaires des enfants, qui ne sont que le fils ou la fille de leur papa et de leur maman, pour être ce qu’ils sont : des paresseux, des impolis, des cupides, des vaniteux, des irresponsables, des délinquants financiers, des médiocres, des rustres, violents et irrespectueux envers les femmes, des vagabonds, des prostituées, des voleurs, des brigands, des violeurs, des terroristes … alors que tous on été enfant d’une femme…

    Alors, finalement, les femmes se plaignent de qui ? de leurs enfants ? 🙄 …qui ne sont que ce qu’elles ont voulu qu’ils soient….non… ?

  2. Le « mariage gay » est une ruse kabbaliste

    Utiliser le langage pour mieux tromper.
    Ce qui n’est pas la même chose ne peut pas être considéré comme similaire, y compris en utilisant le même terme.
    Le « mariage » de même sexe est de la magie noire kabbaliste.
    L’utilisation du terme « mariage » pour décrire les unions homosexuelles est une tentative éhontée de redéfinir la réalité en abusant du langage.
    Le mensonge fondamental de la Kabbale est que la réalité est une fonction de la pensée. Au contraire, alors que leur « magie noire » permet de manipuler notre perception de la réalité, elle ne peut pas modifier la réalité elle-même.
    Néanmoins, en inversant ce qui est bon, naturel, et vrai et afin de rendre hommage à leur dieu Lucifer, ils vont très loin dans leur désir de nous voir succomber à leur possession satanique.
    par Tom Bothwell pour henrymakow.com
    La légalisation du « mariage » de même sexe implique nécessairement (si les mots conserve le moindre sens) que le « mariage » de même sexe est fondamentalement égal, à savoir, est essentiellement la même chose que ce que nous avons jusqu’ici considéré comme le mariage. Mais est-ce réellement le cas? S’agit-il vraiment de la même chose?
    L’union hétérosexuelle et l’union homosexuelle ne sont pas les mêmes, ni même ne peuvent être considérée comme équivalente. Lorsque vous mettez un homme et une femme ensemble, de nouvelles choses se produisent. En premier lieu, un homme et une femme peuvent se livrer à une union génitale basée sur leur complémentarité biologique. Ils peuvent également profiter d’une union personnelle plus profonde sur la base de cette complémentarité spéciale psychologique, affective, spirituelle rendue possible par la polarité masculine/féminine.
    Enfin, l’union hétérosexuelle est marquée par un potentiel procréateur, à savoir, la possibilité que leur union physique entraîne l’apparition d’une nouvelle vie.
    En revanche, chacune de ces caractéristiques, qui sont à juste titre considérées comme bénéfiques pour le bien-être des conjoints, la stabilité de la société, et l’avenir de la civilisation, sont totalement absente de la relation homosexuelle. L’union hétérosexuelle est unique et exclusive.
    Si je peux faire une analogie brutale, quand vous mettez une clé et la serrure correspondante ensemble, quelque chose de nouveau vient à l’existence: le pouvoir de verrouiller et de déverrouiller les portes. Deux clés ou deux verrous restent tout à fait inutiles dans un tel but. De toute évidence, la relation entre la serrure et la clef est qualitativement différente de la relation entre deux clés ou deux serrures. En aucune façon ne peuvent-elles être considérées comme des égales.
    Utilisant le même mot et concept pour décrire à la fois l’« union » hétérosexuelle et homosexuelle est une tentative de redéfinir la réalité en changeant notre langage et notre loi.

    Ce serait comme déclarer par force de loi que la forme jusque-là connue comme un triangle doit être appelée un carré et doit être traitée comme si elle était un carré. La modification de la définition d’un triangle ou le fait d’appeler carrés des triangles ne peut pas fonctionner.
    Tandis que les angles intérieurs d’un carré doivent faire une somme de 360, les angles intérieurs d’un triangle doivent être de 180 degrés. Ces états de choses sont indépendants de la perception ou des préférences de quiconque et ils peuvent être connus avec une certitude apodictique.
    Cependant, le fait que la légalisation du « mariage » de même sexe soit maintenant soutenue au nom de « l’égalité » se prête également à un type de reductio ad absurdum d’une telle position. Les bisexuels n’ont-ils pas également le droit à « l’égalité ? »
    Selon la même logique, les bisexuels devraient être autorisés à former un mariage légal de trois personnes avec un conjoint de même sexe et un conjoint de sexe opposé. Vous ne pouvez pas « discriminer » les bisexuels maintenant, n’est-ce pas ?… et si un de ces conjoints est aussi bisexuel… et ainsi de suite? Eh bien, alors nous pourrions avoir une longue chaîne de couples mariés, qui, si elle était étendue assez longtemps, pourrait éventuellement englober un très grand groupe de personnes en effet … « Amour quand tu nous tiens… »
    Tout cela est ridicule, mais c’est ce que vous obtenez lorsque vous insistez sur la redéfinition du mariage pour servir un agenda occulte (juif satanique), au lieu d’insister sur le fait que nos mots et concepts correspondent à l’ordre naturel.
    En effet, je crains que le but occulte derrière la légalisation du mariage de « même sexe » est de diluer la signification du mariage afin d’amener à la destruction de cette institution (et avec elle la destruction de la famille naturelle)
    Avez-vous lu récemment Le Meilleur des mondes ? Nos dirigeants (les banquiers centraux internationaux) veulent faire en sorte que l’individu atomisé soit impuissant face à l’État. Malheureusement, ces banquiers ont une vision globale pernicieuse pour toute l’humanité. Selon les mots du fondateur du Crédit Social C.H. Douglas (1879-1952) : « La plupart d’entre nous … ont une réticence naturelle à accepter le fait que l’occultisme joue un rôle considérable dans les affaires mondiales Il s’agit d’une grossière erreur -. Il est l’adversaire principal de la civilisation chrétienne Les forces dont il dispose sont probablement amorales ; mais l’intention des personnes qui en font usage est satanique La cabale juive est l’une de ses principales racines ». Le développement de la domination mondiale (Sydney: marée Publications, 1969)

  3. Un plan occulte de 1852 pour la vénération des femmes et l’affaiblissement des hommes ?

    M. Comte vise à établir… un despotisme de la société sur l’individu, surpassant tout ce qui fut jamais conçu en termes de discipline politique la plus rigide par les anciens philosophes. – John Stuart Mill
    Dans son Meilleur des Monde (1931), Aldous Huxley prévoit que les bébés seront un jour conçus dans des éprouvettes. Mais dès 1852, le philosophe Illuministe (Illuminati) Auguste Comte, formulait déjà dans ses écrits une vision similaire d’une refonte totale de la société. Selon lui, le progrès social nécessitait que la reproduction humaine « dépende uniquement de la femme ». Les hommes devaient ainsi être écartés de la famille.
    « Si dans la reproduction humaine, la contribution de l’homme s’apparente à un simple stimulus, un accompagnement accidentel de la véritable utilité de son système reproducteur, alors il est tout à fait envisageable que nous puissions substituer à ce stimulus un ou plusieurs autres devant être mis librement à la disposition des femmes… »
    Le but semble d’éliminer également l’attirance sexuelle.
    « Les femmes, même de par leurs fonctions physiologiques, deviendront indépendantes des hommes… Le processus de reproduction de l’espèce ne sera plus à la merci d’un instinct capricieux et incontrôlable, dont le refrènement a été jusqu’ici le fondement de la discipline humaine. » (Système de Politique Positive, 1851-1854, Vol. IV, p. 60-61)
    Faisant montre d’une prescience à vous donner le frisson, il écrit : « Une femme amie, bien choisie, désirant elle-même devenir un membre de la famille, ferait dans la plupart des cas mieux que le père lui-même. » (Vol. IV, p.195)
    Les Illuminati croient pouvoir contrôler la société en « libérant les femmes » du mariage. Comte anticipe ici l’émergence de la « mère célibataire ».
    « Ce changement parachèvera la juste émancipation des femmes, ainsi rendues complètement indépendantes des hommes, y compris physiquement, il ne sera donc plus possible de contester la pleine ascendance du sexe affectif sur les enfants, qui seront alors exclusivement les siens. » (Vol. IV, p. 244)
    L’humanité ne formera plus qu’une seule famille de « descendants issus de mères sans maris. » (Vol. IV, p. 359)
    LA VÉNÉRATION DE LA FEMME
    Comte explique que la première étape nécessaire à la future « vénération de l’humanité » (l’Humanisme d’aujourd’hui), est de changer les femmes en déesses.
    « En substituant les déesses aux dieux, nous sanctionnons la prééminence légitime des femmes… En un mot, la nouvelle doctrine instaurera la vénération de la Femme, publiquement et en privé, d’une manière bien plus parfaite que cela a jamais été possible. Il s’agit de la première étape permanente vers la vénération de l’humanité. » (Vol. 4, p. 446 ; Vol I, p. 205)
    Tandis que Comte passe pour ne pas avoir été Franc-maçon lui-même, d’après certains, la philosophie du positivisme dont il est à l’origine : « a joué un rôle particulièrement important au sein de la Franc-maçonnerie française du 19ème siècle. Une des raisons de ce partenariat se trouvait dans la résistance politique du positivisme à l’égard des moyens autoritaires de la connaissance, notamment ceux de l’Église.
    CONCLUSION
    Grâce aux « Lumières », les Illuminati ont forgé le projet multi-générationnel d’arracher l’humanité à ses amarres naturelles et spirituelles, afin de la remodeler en une sorte de colonie pénitentiaire au service de leurs propres intérêts.
    À la religion, qui permet de se conformer et d’obéir aux desseins du Créateur, les Illuministes ont substitué la religion de l’homme, c’est-à-dire l’Humanisme.
    L’homme devient « son propre Dieu », tandis qu’il fait du monde un paradis. Cela n’est qu’une ruse pour le reconfigurer d’après les spécifications de l’élite. Auguste Comte est connu pour être le « père de la sociologie » – c’est la preuve que les sciences sociales n’ont pas d’autre but que d’établir une société totalitaire.
    Substituer quoi que ce soit à Dieu, est d’ordre satanique. Auguste Comte est la preuve que les normes sociales modernes – l’idéalisation des femmes, la destruction du mariage et de la famille – ont des origines sataniques aux racines profondes et lointaines.

  4. Adam Ba Konare’ est une femme intelligente!!!
    Tieble’, faites attention car le General est toujours devant la porte d’Alpha avec sa cola!!!!
    Rire!!!!

  5. pour la première fois je vois des réactions très responsables sans insultes et je dis bravo .On peut réagir et dire sa vérité sans grossièreté et je crois que désormais la règle doit être appliquée .
    Bon courage et vive la réflexion

  6. Une femme instruite est une nation instruite. “C’est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle ; c’est le travail qui peut seul lui garantir une liberté concrète.”

  7. Les femmes ont leurs mots à dire dans la construction du Mali. Elles doivent être prises en compte.

  8. La femme a tout à fait le droit de travailler au même titre que l’homme. Il est temps qu’on comprenne que les femmes ont leur part de responsabilité à jouer dans la gestion d’un pays. Il n’est pas dit que les femmes doivent arrêter de cuisiner ou d’arrêter leur rôle à la maison. On peut bien travailler tout en ayant les yeux sur la maison.

  9. Nous ne sommes pas en période d’impérialisme où les femmes n’avaient pas de places dans les institutions. Il est temps qu’elles aient leur mot à dire dans la gestion du pouvoir. Elles sont toutes des citoyennes comme les hommes. 😀 😀 😀 😛 😛 😛

  10. L’émancipation de la femme doit être une lutte pas seulement des femmes mais aussi des hommes. Elles représentent une grande partie dans l’essentielle de la vie du passé, du présent et du futur.

  11. En toute conscience les femmes mêmes savent qu’il ne peut pas y avoir d’égalité de sexes au Mali. Parce que nos traditions vont à l’encontre d’une émancipation des femmes. Nos mères sont des femmes dignes et loyales. Cela parce qu’elles étaient soumises à leurs maris. 😀 😀 😛 😛

  12. La femme doit être respecté, considéré et doit avoir la confiance de tous un chacun. La femme doit être considérer sur les même point d’égalité que les hommes dans plusieurs cadre.

  13. « Derrière un grand homme se cachent une grande dame » 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀
    « Eduquer une femme reviendra à éduquer toute une nation » 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛

  14. Nous ne sommes plus dans les temps anciens. Nous sommes maintenant au 21ème siècle et je crois réellement que les femmes doivent travailler au même titre que les hommes. Dans le monde d’aujourd’hui la misère se fait sentir de telle sorte que les deux genres sont appelés à s’entraider. Si on regarde les statistiques au niveau de l’éducation, les filles prennent au sérieux les études que les garçons.
    Il faut voir, on ne peut pas sacrifier la moitié de sa vie aux études, dans le but d’obtenir un boulot convenable, et qu’à la fin on voit nos rêves s’envoler en fumé. Que cela soit l’homme ou la femme, quand on travaille on se sent indépendant et fier. La femme ne doit pas être perçue comme l’instrument pour décorer la maison. Elle a une grande responsabilité a joué dans la gestion de l’Etat. La femme est le complément de l’homme. D’où cette citation : « Derrière tout grand homme se cache une grande dame. »
    Donnons la chance à nos femmes de travailler afin de ne pas se sentir mises en marge de la société.

  15. De nos jours même l’islam dans sa modernisation accord des faveurs aux femmes dans les règles de la religion. La femme est la souche de la vie, elle a son mot à dire dans l’évolution du monde actuel.

  16. Il ne peut pas y avoir d’égalité entre les genres. Les femmes sont conscientes de cela. seulement certaines d’entre elles qui ont été à l’école sont en lutte pour cette égalité dont elles n’auront jamais. 😛 😛 😀 😀 😀

  17. Les femmes assurent jusqu’à présent leurs rôles aux foyers. Elles se font juste aidées par des petites bonnes, rien de mal.

  18. Les femmes ne sont plus à marginaliser dans les sociétés modernes africaines, particulièrement malienne. Les femmes sont des citoyens comme les hommes. Elles ne sont pas faites seulement pour rester en foyer. 😛 😛 😆 😆

  19. La femme Rassemble, elle réunifie, elle réconcilie, elle organise et elles sont des travailleuses hors pair. Nous devons les valorisées et les soutenir à se battre d’avantage.

  20. Certaines femmes ont pris réellement une certaine liberté mal vu, elles vont jusqu’à ne pas respecter leurs maris. Souvent c’est ce qui pousse les hommes au remariage, car pour eux, c’est en cela qu’ils pourront donner une correction à la femme.

  21. Les femmes ne sont pas des esclaves. Si elles se font aidées à la maison par des petites bonnes, c’est juste pour qu’elles puissent s’épanouir.

  22. Les hommes de Bamako et du MALI devraient avoir honte de traiter la femme comme ils le font actuellement. Au XXI siècle, la femme doit être libre et émancipé. Que les anciens arrêtent d’arranger les mariages. Ils ne rendent pas service à leurs filles. On ne met pas un enfant au monde pour le rendre esclave.

  23. J’appelle les maliens à changer de mentalité, même les pays Islamiques sont en train de faire des efforts pour l’émancipation des femmes, pourquoi le Mali, un pays laïc ne pourrait pas faire pareil ? Les femmes ont des droits et des devoirs. Les femmes ne sont pas des ânes. La femme est un pilier pour la construction d’un pays. Il est temps que les femmes soient plus valorisé.

  24. Monsieur le journaliste, le droit des femmes est là pour garantir le respect des femmes, et permet aux femmes d’être libre.

  25. La vague de revendication féministe qui a secoué le monde à partir des années mille neuf cent soixante dix, s’est attelée à courir derrière l’égalité des sexes, dans une espèce de challenge à relever. Et la femme s’est vue affublée d’attributs du genre « dame de fer » dès l’instant où elle bousculait l’homme sur le terrain de la fermeté, voire de la force musclée ou même de l’apparence physique, jusqu’à le reléguer dans l’arrière cour d’une émasculation pitoyable et de faire de son pouvoir un infra pouvoir.

    Tous ces mouvements atteignirent l’Afrique à travers sa frange intellectuelle formée à l’école occidentale. Un coagulant unit désormais toutes les femmes : le combat pour la libération des chaînes de l’oppression du mâle, brutalement apparu sur la scène comme l’ennemi historique à abattre. Les différences sont gommées. La femme cesse d’être plurielle ; elle devient un être collectif planétaire ; elle est une partout dans le monde, parle le même langage de solidarité transfrontalière, transcontinentale, transculturelle. La femme africaine subit, sans s’en rendre compte, déjà les contrecoups de la mondialisation. Vive l’ouverture !

    L’allègement des tâches domestiques est devenu un secteur de revendication. Le développement de la technologie, mettant à la disposition des femmes l’équipement moderne, a assurément été une révolution, contribuant à leur soulagement. L’effritement et l’atomisation des familles ont accusé cette tendance à l’allègement. Qui plus est, le féminisme a inscrit dans son agenda le partage des responsabilités domestiques avec les hommes qui voient ainsi leur rôle se déplacer.

    Dans le domaine de l’éducation des enfants, en plus des crèches, garderies et jardins d’enfants, tout un arsenal para technologique vient aider les mères et créer un facteur de différenciation sociale : laits dits maternisés, biberon, couches jetables, petits pots, landaus etc. Dans ce domaine-là également, l’éducation et la socialisation des enfants sont revues dans un cadre partenarial voire égalitaire avec l’homme

  26. « Quant aux hommes, je voudrais leur faire passer le message comme quoi, une relation de couple doit se jouer comme une symphonie dans laquelle le dialogue, la communication occupe une place de choix. »

    C’est bien là le problème ici. Les hommes passent plus de temps au grin avec leurs amis qu’avec leurs femmes. Ils sortent le week end pour prendre un pot avec leurs copines. Une fois celle-ci à la maison, ils coupent la communication. Elles deviennent automatiquement des gardiennes des maisons. En 2015, il y a des hommes qui chosifient encore la femme.

  27. Musoya s’oppose à tyèya, l’état et la condition d’homme, reposant essentiellement sur la maîtrise de soi, le courage physique et la témérité, le refoulement de toute émotion. Cette valeur est la seule dispensée par l’homme à son fils. Il s’applique, pour ce faire, à tuer toute féminité destructrice chez lui. Il l’éloignera des valeurs et des comportements de femme, muso dyogow, faits de mollesse et d’émotivité mais également de goût marqué pour les commérages, dans l’imaginaire collectif.

    Sur l’échiquier des responsabilités dégagées, la mère joue un rôle central. Elle sert de repoussoir à la figure des Mamy Wata, des gorobinew ou des bara musow, les épouses préférées, toutes femmes attirantes, séduisantes, bien lookées, relookées. Parlons plutôt de cette figure centrale qu’est la mère.

  28. Les femmes sont responsable de nos foyers et de nos maternités, on leurs aideraient jusqu’au dernier degré.

  29. En lisant CAMARA LAYE de la Guinée, je connais l’importance, la nécessité et indispensabilité d’une femme dans n’importe quelle société. Mais que les femmes oublient l’égalité ou l’équité entre les sexes.

  30. Toutes ces responsabilités dévolues à la femme s’inscrivent dans le registre de l’idéal social féminin, tel que l’a intériorisé la société et qui se résume dans le concept global de musoya, l’état de femme, chez les Bamanans/Malinkés, sublimé dans le danbe de femme, l’honneur ou la dignité de femme, constamment remué par les chants des griots, faiseurs de courage. Danbe, l’honneur ou la dignité de femme, repose sur les qualités de soumission à son mari, d’endurance, de patience, de générosité et de bonté, du sens de l’hospitalité, de la discrétion et de la retenue dans toute chose. La femme investie de danbe n’a pas beaucoup de fréquentations, elle sort très peu ; elle sait tenir sa langue et contenir son estomac

  31. Monsieur le journaliste, vos articles sont inutiles ça n’a pas d’importance.
    Mieux vaut s’occuper a des choses plus important que cela.

  32. LES FEMMES DU MONDE DOIVENT ÊTRE ACCOMPAGNÉES DANS LEUR PROJET POUR QUE LA SOCIÉTÉ MONDIALE PUISSE CONNAITRE SON PLEIN ESSOR.

  33. Ici, au Mali, comme ailleurs dans presque toutes les sociétés du monde, la femme, longtemps, a été préparée pour jouer le rôle de maîtresse de maison avec comme objectif majeur d’assurer le bien-être collectif de la famille : mari, enfants et toute la parentèle. Bien-êtrephysique, matériel, psychologique et moral. Cette tâche, ingrate à cause de son ampleur, exige de sa part une grande dépense d’énergie et une grande ténacité. Jadis et aujourd’hui encore en milieu rural, la femme est la première à se lever et la dernière à se coucher. Sa vie est une véritable corvée : cela va de la recherche du bois en brousse, du puisage de l’eau, souvent à des distances lointaines ; du pilage du mil dans des mortiers, à la cuisine au bois de chauffe ou à la lessive. La charge des enfants, leur éducation, les soins qui doivent leur être prodigués, tout cela reste son apanage 😆 😆 😆 😆 😆

  34. Les femmes réclament une égalité mais il faut déterminer dans quel et quel domaine. Sinon, dans ce monde, une femme ne peut pas égaler un homme de façon complète

  35. Apparemment les critiques adressées aux journalistes merdeux ont servi quelque chose, on fréquemment des articles qui nous parle d’autres choses différentes de IBK ou encore de son gouvernement. Le Mali a d’autres problèmes hors mis la politique

  36. Le mouvement progressif et populaire pour le soutien des pouvoirs du Mali (MPPSPM).
    Que la société civile sache que le pouvoir l’accorde une importance capitale pour le développement politique du pays. Mais, il faut que les choses soient claires ; le Mali est un creuset de confession et de culture qu’il ne faut jamais oublier. Déjà que nous acceptons nous-mêmes que le pays soit ainsi, pourquoi ne pas accepter que les choses soient unanimement en la faveur de tout le monde.
    D’ailleurs nous devons nous enquérir de l’exemple de certains pays du monde arabe qui nous enseigne que la femme n’est plus un objet ornemental de la maison. Mais une personne détentrice de droits et de devoirs au même titre que les hommes. Elles doivent aussi faire partir de la gestion des affaires concernant leur épanouissement dans une société de paix et harmonieuse. Maintenant nombreux sont ces pays dans lesquels les femmes participent activement à la vie politique. Elles peuvent travailler, elles peuvent conduire, elles peuvent faire de la politique.

    • Le mali n’est pas loin de ces pays M. ROUGEO. Les femmes maliennes, et toutes les femmes africaines d’ailleurs, peuvent faire autant.

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