Effort de guerre : Généreux peuple malien !

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A la suite de l’appel lancé par le Pr Dioncounda Traoré,  président de la République par intérim, à l’ensemble du peuple malien en faveur de la mobilisation générale pour aider l’armée malienne et ses alliés à reconquérir le nord, beaucoup de citoyens ont répondu favorablement à ce message

Quelques semaines après le lancement de cet appel  par le Pr Dionconda Traoré, président  de la république  du Mali par intérim, pour l’effort de guerre en guise de soutien à l’armée dans sa mission régalienne, noble,  les contributions continuent de pleuvoir sur le compte du ministre de l’économie et de finances.  Des dons multiformes allant de l’argent en espèces, jusqu’au don du sang en passant par des dons en nature. A la date du 6 février 2013, la somme des contributions s’élevait à 1 200 000 000 F CFA.

Les différents établissements bancaires ont donné 200 millions f cfa. Ils  ont aussi promis un prêt de 7 milliards de francs à l’Etat en cas de besoin, dans la foulée. Le président des Maliens de l’extérieur, Aguibou Sylla  a donné, lui seul,  100 millions. La CODEM  a fait  un don   d’une valeur de  130  millions cfa à Diabali et Konna.  Et le mouvement  Ançar dine du leader religieux Ousmane Madani  Haïdara a donné une centaine de poches de sang.   Ce  message fort reste d’actualité.  C’est  un bon exemple de grande mobilisation du peuple malien, un courage de patriotisme et un élan  de solidarité  tout en démontrant, s’il était nécessaire, combien  les Maliens sont attachés à leur patrie.

Voyant que c’est une cause noble, ils n’ont pas hésité à s’investir. Des différentes associatives, à l’ensemble  des partis politiques, les confessions  religieuses et professionnelles, les entreprises privés et étatiques,  bref tous les Maliens de l’intérieur comme de l’extérieur ont tous manifesté d’une manière ou d’une autre leur engagement pour la bonne cause.   Il s’agit aussi d’aider les différentes familles  déplacées ou réfugiées  à regagner leurs   foyers   très bientôt pour amorcer la reconstruction  sur de nouvelles bases.  C’est-à-dire sur  une base solide, durable et définitive car aucun développement ne n’est possible  sans la stabilité, la quiétude, le respect des droits de l’homme.

B. TRAORE stagiaire

 

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