Effondrement d’un immeuble à l’ACI 2000: L’ordre des architectes dégage toute responsabilité et veut des sanctions

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Immeuble xDans le cas de l’immeuble qui s’est affaissé en zone ACI 2000 le mardi 8 octobre 2013, l’Ordre des architectes du Mali a passé en revu tout le processus et les procédures pour la construction d’un immeuble au Mali. Il a retenu l’irresponsabilité du propriétaire. A cet effet, l’ordre des architectes du Mali a animé le 10 octobre 2013, une conférence de presse à l’hôtel Colombus, pour dégager toute responsabilité des architectes et demander des sanctions exemplaires contre toutes les personnes qui sont impliquées dans cette affaire.

 

 

Issiaka Tembely, président de l’ordre des architectes  et les membres de son bureau,  ont animé une conférence de presse pour dégager toute responsabilité des architectes dans la construction du bâtiment qui s’est effondré le mardi 8 octobre 2013.  Le jeudi 10 octobre 2013 à l’hôtel Colombus, en présence de Abasse Yalcoué, représentant du ministre de l’urbanisme et de la politique de la ville, du représentant de l’ACI et de celui de la protection civile, le président de l’ordre des architectes du Mali s’est indigné de la multiplication des accidents dans le domaine de la construction à Bamako.
Selon Issiaka tembely, Président de l’Ordre des architectes du Mali, en principe, plusieurs acteurs devraient intervenir dans le secteur de la construction d’immeuble dans notre pays, notamment les architectes, les ingénieurs d’exécution,  le service d’hygiène, la protection civile et l’Etat. Mais, il dira que les propriétaires font fi de cette exigence légale dans le contexte malien.

 
Au cours de la conférence de presse, plusieurs architectes sont intervenus. Ils ont clairement accusé l’administration qui n’exécuterait pas convenablement sa mission de contrôle. « Le contrôle des chantiers revient à l’Etat. Mais, il est souvent mal effectué », ont-t-ils accusé. Selon eux, dans le décret qui régit les permis de construire, le volet de contrôle à la charge de l’administration, n’y figure plus. « Et, la brigade de contrôle dirigé par le ministère ne fait plus son travail », a-t-on dit. Alors pour les architectes, il faut que l’Etat et le privé se soumettent aux exigences. Cependant, le représentant du ministre a avancé le manque de conscience des hommes.  Selon Abasse Yalcoué, tous les acteurs doivent veiller à ce que tout soit fait correctement lors de l’exécution des travaux. Mieux, il a indiqué qu’avec l’émergence des privés, l’Etat s’est désengagé de certaines missions. « Dans la mise en œuvre, l’Etat ne peut pas mettre un agent sur chaque chantier », a dit le représentant du ministre. Il a demandé à chacun de s’impliquer à son niveau.

 
Par ailleurs, il a fait savoir  que son département après enquête a trouvé que le propriétaire de l’immeuble qui s’est écroulé,  a un autre bâtiment en location. Selon  Abasse Yalcoué, le ministère  a demandé à tous les locataires de ce bâtiment de vider les lieux. « Pour le bâtiment qui s’est écroulé le mardi 8 octobre 2013 à  l’ACI, tous les acteurs impliqués sont déjà épinglés et vont devoir répondre de leurs actes », a ajouté le représentant du ministre. Le représentant de l’ACI pour sa part a indiqué qu’à chaque fois que sa structure vent un terrain, il est accompagné par un cahier de charge. Enfin, les architectes pour leur  part ont demandé une sanction des acteurs impliqués. Selon eux, les enquêtes des événements antérieurs n’ont rien donné et aucune sanction n’avait suivi. En définitive, les architectes ont souhaité que des dispositions soient prises à temps pour annuler tous les permis de construire de chantiers qui ne seraient pas dans les normes. Le représentant du ministre les a rassurés de la prise en compte du cadre de concertation dans leur plan d’action.

 
Fakara Fainké

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3 COMMENTAIRES

  1. On se jette la responsabilité! certains domaines appartiennent aux djinns, ils n’accepteront jamais de partir sans faire de rituels!

    • Salut Nyéf! :mrgreen: :mrgreen: Ca c’est ce qu’on dit.,”.. l’Etat ne peut pas mettre un agent sur chaque chantier », a dit le représentant du ministre!Mais est ce qu’ un seul agent ne peut pas controler plusieurs chantiers à la fois?Je pense que c’est la faute à l’état qui s’il avait bien fait son travail, les travaux avant d’atteindre ce stade d’avancement seraient déjà arrêtés!Mais tout le monde sait comment ça se passe au Mali: il suffit de payer le “sikèrèti sonko” à l’agent chargé de contôler le chantier pour qu’il ferme les yeux sur tout défaut de construction. 😉

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