Depuis des décennies, l’éducation malienne est en marge à cause de la mauvaise gestion des ressources mises à disposition pour son développement. Une préoccupation pour les maliens. Quelles solutions ?
Dans les années 1960, l’école malienne était l’une des plus performantes de l’espace Ouest-africain. De nos jours cela reste toujours une épine dans le pied de nos dirigeants qui ne parviennent pas à redresser le secteur de l’éducation nationale. A notre avis la crise que vit l’école a atteint son point d’orgue sous Alpha Oumar Konaré, enseignant de son Etat qui n’a pas pu résoudre l’équation de la déliquescence du secteur scolaire et universitaire. Le président ATT a pu réaliser quelques infrastructures d’accueil, que le gouvernement d’IBK tente de parachever (la Cité Universitaire de Kabala), qui doit tout faire pour relever ce challenge, mais comment ?
Avec tous les problèmes que le gouvernement malien vient d’affronter à savoir : le terrorisme qui a fait des victimes dans le nord et au sud du pays et un peu partout dans le pays, les écoles ont été saccagées, avec des pertes matérielles très considérables.
Avec le retrait des partenaires techniques et financiers dans un passé récent du pays, la grève des enseignants, la non-stabilité du gouvernement malien, la psychose qui règne dans certains milieux du pays, peut-on compter sur le gouvernement dans ces conditions ? Et quel avenir pour cette jeunesse, vu les résultats scolaires de l’an 2015 qui n’ont pas été satisfaisants, surtout pour le baccalauréat.
Coulibaly Lansine (stagiaire)
Je suis désolé le président Alpha Oumar KONARE et son gouvernement ont réalisé et équipé plusieurs écoles en son temps. Il a entrepris plusieurs initiatives comme la NEF (Nouvelle Ecole Fondamentale), le PRODEC, les compétences de vie, le recrutement massif des enseignants contractuels sur les fonds PPTE et autres. Il y avait un réel débat sur le devenir du système éducatifs bien sûr avec les partisans et les opposants. Franchement il y avait l’inspiration, la conceptualisation et les projets pilotes pour expérimenter et ensuite passer à échelle. Les enseignants se sont appropriés à l’époque du débat. De quoi parle-t-on maintenant ?
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